industries alimentaires et les autres écosystèmes industriels. Cela concerne notamment l’industrie de la plasturgie, l’industrie des embal- lages et l’industrie mécanique et métallurgique. F. N. H. : Enfin, quelle est l’évolution des investissements dans le secteur et quelle appréciation en faites-vous ? R. M. : Avec le rythme que connaissent les investissements dans de nou- veaux segments agroalimentaires à forte valeur ajoutée au Maroc, on ne peut être que fier ! A date d’aujourd’hui, ce sont 274 projets d’investissement qui ont été reçus dans le cadre de la banque de pro- jets, soit 25% des projets identifiés par la TFS, pour bénéficier d’un appui à l’investissement à travers les mécanismes que j’ai mention- nés auparavant. Avec un montant d’investissement prévisionnel de 8,8 milliards de dirhams, ces pro- jets couvrent plusieurs régions du Royaume et devraient créer 29.074 emplois directs et générer un chiffre d’affaires additionnel de 23,2 MMDH, dont 13,6 MMDH destinés au marché local. Et depuis l’entrée en vigueur du contrat-programme, l’investisse- ment dans ce secteur s’est inscrit sur une courbe ascendante qui se traduit par la création d’emplois et se matérialise par la réalisation de plusieurs projets dans l’ensemble des régions du Royaume. Un chiffre éloquent : plus de 305 projets d’in- vestissement relevant des filières identifiées dans le cadre du contrat- programme ont été retenus pour bénéficier d’un soutien financier à l’investissement à travers le Fonds de développement industriel et des investissements (FDII) et le Fonds de développement agricole (FDA). Relevant de différentes filières, ces projets totalisent un montant d’in- vestissement prévisionnel de 8,5 MMDH et devraient permettre la création de plus de 22.000 emplois directs et 18.433 emplois indirects. C’est un état des lieux des plus positifs qui laisse présager d’un très bel avenir pour le secteur. Et nous continuerons à soutenir et accom- pagner les opérateurs afin de les aider à dévaler les marches vers la performance ! 17 HORS-SÉRIE N°43 / FINANCES NEWS HEBDO
l’élaboration et la concrétisation de leurs projets d’investissement contribuant à la souveraineté industrielle, alimentaire et sanitaire dans l’ensemble du Royaume. Et ce, à travers un accompagnement per- sonnalisé répondant aux besoins de chaque porteur de projets : sou- tien à l’investissement, facilitation administrative, identification du foncier, formation et renforcement des compétences des ressources humaines, accompagnement à la certification et à la normalisation, mise en relation avec les donneurs d’ordre, assistance technique et accompagnement à l’export. En plus d’améliorer la compétitivité du secteur pour un meilleur posi- tionnement sur le marché local et à l’export, la TFS veut booster les filières industrielles qui alimentent les industries agroalimentaires. Les opportunités d’investissement sont nombreuses. Des centaines ont d’ores et déjà été identifiées dans ce secteur suite à une analyse fine des importations nationales et des nou- velles tendances au niveau du mar- ché local et à l’export. Ces opportu- nités ont fait l’objet de fiches projets qui sont mises à la disposition du grand public à travers une plate- forme digitale dédiée (https://ban- quedeprojets.mcinet.gov.ma). Nous avons, par ailleurs, lancé le
Les exportations de l’industrie agroalimentaire ont atteint 36,4 milliards de DH en 2021. C’est une logique de gagnant- gagnant qui donne d’excellents résultats ! Avec ce principe, et pas plus tard que le 20 juin 2022, nous avons signé avec les présidents des associations et fédérations profes- sionnelles du secteur des industries agroalimentaires et des secteurs fournisseurs quatre conventions pour renforcer l’intégration locale, en créant des synergies et des par- tenariats gagnant-gagnant entre les développement du sourcing local auprès de la grande et moyenne surface (GMS) par conviction que son rôle de canal de distribution pour le produit marocain peut évoluer vers un véritable levier du «Made in Morocco» . Les premières opérations ont montré une très bonne adaptation des industriels marocains en termes de transfor- mation et de substitution. Et la GMS a réalisé, de son côté, que la qua- lité du produit local est meilleure, qu’elle coûte beaucoup moins cher et que le stockage n’est plus néces- saire.
Le secteur est un maillon fort du dévelop- pement so- cioéconomique du Maroc depuis des décennies.
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