Hors Série 43

A groalimentaire

Recherche & Développement Un facteur de compétitivité

recherche-action, fortement ancrée dans les territoires et veillant à la diffusion des savoirs et des procé- dés techniques au profit des acteurs du secteur agricole. «En phase avec les objectifs d’accroissement de la valorisation du secteur, la recherche et l’innovation devraient cibler éga- lement les thématiques relatives à la transformation agroalimentaire» , recommande la Commission. Enfin, la formation supérieure et la formation professionnelle dans les métiers connexes à l’agriculture et l’agro-industrie méritent d’être encouragées et territorialisées, en capitalisant sur les établissements existants et sur les cités des métiers et des compétences. CENAM Innovation, un modèle à suivre Le Centre d’innovation en agroa- limentaire «CENAM Innovation» a été inauguré, en janvier dernier, à l’agropole de Meknès, par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki. D’un coût de 28 millions de dirhams, ce centre, inauguré à l’occasion d’un workshop interna- tional sur l’agriculture circulaire et les innovations agroécologiques, a pour mission la formation, la mon- tée en compétence et l’appui aux porteurs de projets, outre l’incu- bation des start-up, l’innovation et l’accompagnement des agro-indus- triels. La mise en place de ce centre s’inscrit dans le cadre de la nou- velle stratégie «Generation Green 2020-2030» pour le développement du secteur agricole qui prévoit au niveau de son second pilier la poursuite du développement des filières agricoles, en s’appuyant sur les acquis, notamment en matière d’intégration des filières de l’amont à l’aval et l’amélioration des condi- tions de valorisation et de commer- cialisation des produits agricoles et agroalimentaires.

L’industrie agroalimentaire au Maroc a pu enregistrer de bonnes performances, malgré un contexte international difficile caractérisé par les effets de la pandémie. L’un des principaux défis du secteur reste la recherche et développement.

éritable épine dor- sale du tissu socio- économique du pays, ce secteur fait face à plusieurs défis : créa- tion de nouveaux produits, amé- lioration des recettes, gain de pro- ductivité, formation et adaptation à de nouvelles technologies … Au regard des enjeux élevés du sec- teur, la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) considère essentiel de renforcer la recherche, le développement et V

l’innovation dans le domaine agri- cole et agro-industriel, pour conso- lider les bases d’une souveraineté alimentaire du pays. En effet, l’ac- cent devra être mis sur les sujets à plus forts enjeux pour l’amont agricole et la sécurité alimentaire, tels que la résilience climatique et hydrique, la préservation et l’amé- lioration des variétés locales. La CSMD souligne que cette recherche doit être conduite en autonomie par les divers instituts spéciali- sés, en adoptant des approches de

Face à un environnement en constante évolution, Cosumar se positionne comme un acteur incontournable en Afrique, dont la recherche de la performance et l’innovation sont des composantes majeures de la stratégie du groupe. Fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime et la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (Fimasucre), le Centre de recherche et développement des cultures sucrières (CRCS), qui s’étend sur un terrain de 40 hectares et opérationnel depuis 2014, permet aux acteurs de la filière, notamment l’interprofession, de s’approprier la recherche et développement (R&D), à l’instar d’autres pays producteurs de sucre tels que la France (ITB), l’Espagne (AIMCRA), la Belgique (IRBAB). Cosumar encourage l’innovation

FINANCES NEWS HEBDO / HORS-SÉRIE N°43 44

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