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SANTÉ
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VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2023
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Dans le même ordre d’idées, l’ex- pert affirme que la non applica- tion du droit de substitution au Maroc s’explique par plusieurs raisons. «Pendant longtemps, la majorité des pharmaciens étaient contre les médicaments géné- riques qui sont justement au cœur de la substitution. Alors que les
médecins de garder totalement la main sur la prescription non seu- lement des dénominations com- munes internationales, mais aussi des marques de médicaments» , indique Belaïche. Remédier à la pénurie des médicaments : Ce que propose Abdelmadjid Belaïche Pour faire face à la probléma- tique de pénurie des médi- caments, il est important de substituer les importations de ces produits par leur fabrica- tion locale. Cela va permettre de renforcer notre souverai- neté sanitaire et, par consé- quent, notre capacité à maî- triser l’approvisionnement de notre pays en médicaments. Il est également essentiel de procéder à un développement plus poussé des médicaments génériques, ce qui offre de mul- tiples alternatives de substitu- tion d’un produit en rupture de stock, en pénurie ou encore qui a complètement disparu du marché. Il s’agit également du recours aux licences obli- gatoires ou aux importations parallèles, pour les produits encore sous brevets mais qui ne sont pas commercialisés au Maroc. L’observatoire des médicaments du ministère de la Santé doit veiller au grain et signaler, à travers un site web, aux professionnels de la santé et au public, toute pénurie. La politique des prix des médica- ments doit aussi être revue. Il serait plus logique d’indexer les prix des médicaments sur ceux de leurs différents intrants ou services, au lieu de se contenter du benchmark des prix des médicaments avec 6 pays aux économies, systèmes de santé et tailles de marchés, bien plus puissants que ceux du Maroc.
prescripteurs étaient toujours ali- gnés sur une seule position, à savoir celle de refuser le droit de substitution aux pharmaciens, ces derniers étaient divisés sur la question et avec de nombreuses voix dissonantes. Et même quand les pharmaciens avaient compris l’intérêt du droit de substitution
pour eux autant que pour les patients et pour la pérennité des caisses d’assurances maladie, tout dialogue avec le ministère de la Santé était fermé pendant plusieurs années, sous prétexte qu’il n’y avait pas d’interlocuteurs représentatifs de la profession officinale », conclut-il. ◆
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