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MARDI 31 AOÛT 2021 FINANCES NEWS HEBDO

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Festival

◆ Visant nos lecteurs avides de culture, curieux des nouveautés ou simplement amateurs d'arts, nous offrons généreuse- ment des informations triées sur le volet concernant les réjouissances festivalières. Immanquables. De l’art, sinon nous suffoquons

Les deux rendez-vous peuvent se targuer d'offrir une programma- tion copieuse à ses festivaliers.

sence en digital, en partenariat avec la plateforme nigériane Afropolis. L’ancrage de la Biennale de danse dans la ville de Marrakech sera ren- forcé par des projections de films retra- çant l’histoire des danses en Afrique, ainsi que par la présence de perfor- mances artistiques dans les espaces publics, composante majeure du festi- val «On marche». Aussi, bien que le ren- dez-vous, mené de main de maître par une pléiade d’opérateurs artistiques et chorégraphes confirmés panafricains, décline l’état de l’art chorégraphique sur le continent, il sera également l’oc- casion de rendre un vibrant hommage à ses pionniers. «Une journée à la biennale est pen- sée comme le parcours d’une vie de danseur, elle en suit toutes les étapes. Initiation et formation le matin, pre- miers pas sur scène l’après-midi avec la génération 2020 des chorégraphes émergents et en soirée, découverte des créations de chorégraphes confirmés» , détaille Taoufiq Izzediou. Par ailleurs, ceci est une rencontre très attendue entre deux évènements phares du continent : d’un côté, le Festival On marche qui s’est forgé depuis 2005 une place de choix dans le paysage culturel marocain et continen-

rencontres – souvent de bonne tenue. Encore faut-il que le gourmet des arts sache où se tiennent les tables de l’esprit. Enorme lacune que nous nous faisons un devoir de combler. Biennale de la danse en Afrique Pour sa 15 ème édition, le Festival de danse «Onmarche» accueille l’itinérante et principale plateforme de découverte de la création chorégraphique du conti- nent, la Biennale de la danse en Afrique, à Marrakech. «En raison de l’annula- tion de la programmation de l’institut français et des restrictions sanitaires, nous étions amenés à prendre une très grande décision : celle de reporter encore une fois cette Biennale pour le mois de novembre (elle était prévue du 16 au 25 septembre –ndlr)», informe Taoufiq Izzediou, fondateur du festival «On marche» et directeur artistique de la Biennale. Par-dessus le marché, la biennale 2021, reconfigurée par la crise sanitaire, mettra l’accent sur sa pré-

Par R. K. Houdaïfa

V oilà une pluie de mois, depuis l’annulation de 2020, que nous attendons la reprise de l’événementiel (en pré- sentiel). Plusieurs mois que la pandémie a placé régulièrement la culture sous cloche, multipliant les frustrations mais aussi les paradoxes. L’impression d’un manque demeurait, que le retour d’un festival majeur vient enfin combler. La déploration est l’une des formes les plus florissantes de la bonne conscience – ou de la mauvaise foi – c’est tout un. Il est de bon ton de cla- mer haut et fort que la vie culturelle, au Maroc, ressemble à une morne plaine, qu’il n’y a pas de théâtre, ni de ciné- ma et encore moins d’activités esthé- tiques. Détrompez-vous ! Il convient de rappeler qu’il ne se passe pas un mois sans son heureux lot d’expositions, de

Plusieurs mois que la pandémie a placé régu- lièrement la culture sous cloche, mul- tipliant les frustrations mais aussi les paradoxes.

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