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Le village franco-ontarien au menu du déjeuner franco-échanges
tour dans l’histoire. François Bazinet, qui est aussi membre du conseil d’administration, a invité la popula- tion à écrire sa part d’histoire dans ce projet en devenant, par exemple pionnier ou bâ- tisseur du VAFO. Ainsi, contre une participa- tion financière, les intéressés auront leurs noms gravés en permanence sur un monu- ment qui sera construit devant le village. Le site était présenté comme le chef- d’œuvre architecturel du patrimoine cul- turel franco-ontarien, au cours du déjeuner d’échanges auquel participaient le maire de Cornwall, Bob Kilger et quelques conseillers municipaux. Ont également pris part à l’événement les représentants d’organismes francophones comme l’Association canadienne-française de l’Ontario-SDG, le Centre culturel de la ville, le Centre d’éducation et de formation de l’Est ontarien, le Centre de ressources familiales de l’Estrie, le Conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario, le Conseil scolaire de district catholique de l’est de l’Ontario, L’Amalgame, Partir d’un bon pas et bien d’autres associations.
d’antan franco-ontarien (VAFO) : 2015 et 1850-1915. L’année 2015 est l’année officielle du 400e anniversaire de la présence française en Ontario et après les festivités, une des ré- alisations qui restera est Le Village d’antan, a-t-il mentionné avant d’évoquer la position géographique favorable du site. Il sera érigé à Saint-Albert, non loin de la capitale nationale, Ottawa, et desservi par l’autoroute 417 qui, durant la période esti- vale, voit passer 30 000 véhicules par jour. Appel des ambassadeurs Dyane Adam et Jacques Martin, qui sont les ambassadeurs du village, en appellent, dans une vidéo, à la générosité des gens pour que le projet se concrétise dans les dé- lais impartis vu son importance. Pour Mme Adam, ancienne commissaire aux Langues officielles, ce riche patrimoine culturel permettra de puiser dans le passé pour mieux construire le futur. M. Martin, hockeyeur, avance, quant à lui, qu’il est nécessaire d’avoir un village d’antan afin de continuer le processus d’éducation avec les enfants et faire un re-
vue la mission assignée au village qui est, entre autres, de promouvoir les valeurs culturelles de la région à travers l’érection d’un musée qualifié de vivant et d’un centre d’interprétation historique. L’inauguration du complexe touristique est prévue en mai 2015. M. Bazinet a indiqué qu’il s’agissait d’un «projet d’envergure, d’un projet immense» dont la conception générale a été faite de 2004 à 2006. Les années 2007 et 2008 ont été consacrées à l’étude de faisabilité, l’incorporation de numéro d’organisme de bienfaisance, l’étude de marché, au dével- oppement du plan d’affaires, etc. Le site répondra, aux normes envi- ronnementales les plus modernes. Il sera certifié LEED, Leadership in Energy and Environnemental Design avec son bu- reau de santé, son tunnel multimédia, ses boutiques, ses marchés, son hôtel, son restaurant, ses produits touristiques patri- moniaux, ses activités familiales et commu- nautaires, ses animations quotidiennes et thématiques… Un village à visiter, deux repères à retenir Le conférencier a recommandé de rete- nir deux grands repères au sujet du Village
FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
Les organismes francophones de Corn- wall, sous la direction de leurs membres Jules Bourdon et Jean Lecompte, ont of- fert, le 17 mai à la salle des Chevaliers de Colomb, conseil 755, un déjeuner dont l’objectif était d’échanger sur les princi- paux sujets qui engeaient l’avenir de la communauté. Au nombre de ceux-ci, la construction à Saint-Albert dans la mu- nicipalité de La Nation, du Village d’antan franco-ontarien. C’était le thème de l’exposé du conférencier François Bazinet. Il a amorcé son exposé par la présenta- tion d’un documentaire qui racontait la lettre de Frédéric Séguin, un des premiers cultivateurs de l’Est ontarien issu d’une famille canadienne-française. M. Bazinet dit vouloir ainsi mettre les participants dans l’ambiance du Village d’antan franco-on- tarien qui a existé entre 1850 et 1915. Un village qui raconte l’histoire et la modernité Pourquoi vouloir le reconstruire à l’identique? Le conférencier a passé en re-
Photo: Frédéric Hountondji
Vue partielle des participants au déjeuner franco-échanges
Bâtiments et artéfacts recherchés! ST-ALBERT | Le Village d'antan franco-on- tarien (VAFO) est à la recherche de bâti- ments et artéfacts pour le musée-village vivant qui sera crée à Saint-Albert.
cabane à sucre, croix de chemin, maisons ancestrales, magasin général, atelier de forgeron, et/ou de cordonnier, boucherie, boulangerie, bâtiments agricoles (grange, remise, étable, porcherie, laiterie, séchoir à houblon, poulailler, etc.), fromagerie, beur- rerie et tout autre édifice qui pourrait inté- resser le Village d'antan franco-ontarien. Afin de bien capturer cette période du tournant du XXe siècle, le Village d’antan franco-ontarien est également à la recher- che d'artéfacts datant de 1850 à 1915, tels que meubles, outils, vêtements, pierres tombales, monuments, statues, accessoires et autres objets essentiels et indicatifs du style de vie de l'époque. Pour plus d'information, on peut appeler le chargé de projet Benoit Duquette au 613 294-7878.
Son ouverture officielle, tout près de la fromagerie de Saint-Albert, est prévue pour l'été 2015, dans le cadre des commémora- tions des 400 ans de présence française en Ontario. Pour réaliser ce projet, le Village d’antan franco-ontarien lance un appel aux indivi- dus, familles, gens d’affaires et organismes francophones et francophiles de l'Est on- tarien pour des édifices bâtis entre 1850 et 1915, de tous genres, afin qu’ils soient im- mortalisés dans le musée-village. Voici quelques exemples d’édifices re- cherchés : chapelle, gare, moulin à scie,
Photo: Frédéric Hountondji
François Bazinet, conférencier- Thème: Le Village d’antan franco-ontarien
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