A R T S
UGO MONTICONE, GLOBE-TROTTEUR EN SPECTACLE FRANÇOIS JOBIN frs.jobin@vl.videotron.ca
Des musiques captées sur le vif, mais aussi d’autres qui l’accompagneront dans ce spec- tacle qui tient à la fois de la conférence et du concert. Avec lui sur la scène, le duo Beija-Flor composé de la flûtiste Marie-Noëlle Cho- quette et du guitariste Charles Hobson qui interpréteront des œuvres d’un des plus grands compositeurs argentins, Astor Piazzolla qui a redonné au tango ses lettres de noblesse. Comme nul n’est prophète dans son pays, dit-on, Beija-Flor basé à Val David est davantage connu à l’étranger que sur son propre territoire. Grâce à une bourse d’étude qui l’a amené en Argentine, le duo a pu approfondir sa connaissance de la musique de Piazzolla et l’adapter pour leurs instruments. «Je veux que le public voyage avec moi, pas seulement lui montrer des cartes pos- tales » dit Ugo Monticone qui a fait de sa passion des voyage son gagne-pain. De son côté, Marie-Claude Hénault a voulu faire un spectacle englobant dans lequel les spectateurs pourraient s’immerger. Conçu à l’origine pour le théâtre du Marais de Val Morin, le défi d’Ugo consiste à adapter son concert/conférence pour des plus petites salles qui ne disposent pas des ressources techniques d’un grand théâtre. Comme l’Espace culturel Saint-Gilles Pour réaliser son objectif, Ugo Monti- cone a bénéficié d’une résidence d’artiste à l’Espace culturel Saint-Gilles grâce au partenariat de Télé-Québec, de La Fabrique culturelle et de Culture Laurentides. Les par- tenaires ont d’ailleurs choisi de pérenniser
Ugo Monticone est un écrivain qui voyage et un voyageur qui écrit. Il s’inscrit dans la tradition des Blaise Cendras, Jack London et Pierre Loti dont les œuvres racontent leurs explorations de la planète. Les habitués des Grands Explorateurs connaissent Monticone pour les conférences illustrées qu’il donne depuis une vingtaine années. Voilà que dimanche prochain, le 17 mars, Ugo présente quelque chose de nouveau : un « voyage intérieur jusqu’au bout du monde ». C’est une création hybride mise en scène par Marie-Claude Hénault dont les ingrédients sont la parole, les sons, la musique et les images. Il s’agit d’un périple de 50 jours effectué en novembre 2022 par Ugo et sa compagne Audrey Emery qui nous emmène en Argentine du Nord au Sud et qui s’adresse principale- ment à nos oreilles. Certes il y aura des images, des photos prises par Audrey tout au long du voyage, mais c’est par la parole et les sons qu’Ugo veut nous emmener dans ce pays d’Amé- rique du Sud étendu de tout son long entre le Chili et le Brésil. Depuis San Miguel de Tucuman jusqu’à Ushuaïa (la ville la plus australe du monde, en Terre de feu), il a parcouru 12 000 kilomètres dans ce pays aux paysages variés avec une enregistreuse afin de capter les bruits des villes et des campagnes ainsi que la langue de ses habi- tants. Il a rapporté aussi des musiques.
Ugo Monticone, écrivain globe-trotteur. (Ugo Monticone, www.ogu.ca)
cette résidence et d’en faire à compter de l’année prochaine un des Grands prix de la culture des Laurentides. Notons au passage que Ugo Monticone a déjà reçu le titre d’artiste de l’année en 2021. Pour revenir au spectacle de dimanche, Ugo insiste sur la dimension « intérieure » du voyage qu’il propose. Depuis vingt ans qu’il bourlingue partout sur la planète, l’artiste s’intéresse surtout aux gens qu’il rencontre sur son parcours. Au-delà des paysages, les souvenirs qu’il rapporte concernent davan- tage les personnes que les sites. Ainsi cet
individu qui lui a servi de guide en Argentine et qui s’est mis tout à coup à pleurer parce que son véritable métier était journaliste et qu’il ne pouvait l’exercer parce qu’il refusait de servir de haut-parleur au gouvernement. Comme quoi l’Argentine qui vient d’élire un président d’extrême droite semble avoir la nostalgie de ses années de dictature. C’est donc à une aventure inhabituelle que nous convient Ugo Monticone et son équipe ce dimanche, 17 mars à 14 heures, à l’Espace culturel Saint-Gilles de Brownsburg-Chatham.
Comment justifier un « trou » dans son CV?
Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’une personne s’est retirée (volontairement ou non) du marché du travail pen- dant quelques mois ou années : une maladie, un congé pa- rental, une démarche d’orientation, un voyage, etc. Vous êtes en recherche d’emploi et avez un « trou » à justifier dans votre CV? Voici des conseils judicieux pour vous aider à gérer cette situation en entrevue. L’HONNÊTETÉ AVANT TOUT Abordez la question de façon transparente. Expliquez les circonstances de manière professionnelle et concise, en mettant l’accent sur ce que vous avez appris de cette ex- périence. LA FORMATION CONTINUE Que ce soit par des cours en ligne, des formations ou des projets personnels, montrez que vous avez continué d’investir dans votre développement professionnel durant cette pause, le cas échéant. Si vous avez consacré du temps à de nobles causes ou à des projets communautaires, inscrivez-le dans votre CV! Cela dé- montre votre volonté de rester actif et engagé même à l’ex- térieur d’un contexte professionnel. LA COHÉRENCE DU RÉCIT Évitez à tout prix les incohérences qui pourraient susciter des doutes chez les employeurs. Préparez-vous à expliquer en détail votre cheminement, en mettant de l’avant les compétences et les enseignements tirés de votre vécu. Enfin, n’oubliez pas que chaque parcours professionnel est unique et que la façon dont vous communiquez vos expé- riences peut influencer positivement la perception des re- cruteurs. À vous de jouer! LES EXPÉRIENCES DE BÉNÉVOLAT
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