Argenteuil_2023_10_13

ACTUALITÉS MOBILISÉS POUR LA QUALITÉ DE L’EAU DE LA RIVIÈRE DU NORD RÉDACTION EAP mylene.deschamps@eap.on.ca

leur part afin de réduire les débordements et les surverses lors des épisodes de pluies intenses. En effet, en évitant d’utiliser le lave-vaisselle et la laveuse en période de pluie, ils envoient moins d’eau dans le réseau et allègent la pression sur l’usine d’épuration. De plus, en débranchant leurs gouttières et en infiltrant l’eau de pluie sur leur propre terrain, ils réduisent également la pression sur le réseau. Finalement, en évitant de jeter des déchets dans la toilette, les risques de colmatage sont réduits. Voilà autant de petits gestes simples que tous peuvent adopter! À propos d’Abrinord

En réaction à l’article de La Presse «À la recherche des coupables» paru le 9 sep- tembre dernier, l’Organisme de bassin versant de la rivière du Nord (Abrinord) souhaite rallier le monde municipal pour adresser ensemble les enjeux liés à la qualité de l’eau de la rivière, dans une solidarité entre l’amont et l’aval. Comme les travaux de la Fondation Rivière le révèlent, des problèmes au niveau des déversements d’eaux usées subsistent encore. La qualité de l’eau de la rivière du Nord figure parmi les six problématiques priorisées dans le Plan directeur de l’eau (PDE) de la rivière du nord pour 2024-2034 et devient un sujet préoccupant. À l’approche des activités de concertation pour établir un plan d’action 2024-2034, Abrinord a interpellé l’ensemble des municipalités de son territoire pour former un comité de concertation spécial sur les eaux usées. L’idée est de mobiliser autant les munici- palités de l’amont que de l’aval à participer aux réflexions et à prendre des engagements solidaires pour améliorer la qualité de la ressource. Jusqu’à maintenant, dix des treize municipalités détenant une station d’épuration des eaux usées ont signifié leur intention de participer au comité, ce qui démontre le grand intérêt du secteur municipal pour la question. «C’est dans une optique de résolution de problème et non de recherche de coupable

Au Québec, on consomme 28 % plus d’eau que la moyenne canadienne, 55 % plus que l’Ontario et 650 % de plus que la moyenne mondiale. La ressource n’est pourtant pas inépuisable et sans frais. -photo de courtoisie

bien protéger cette source. C’est dans cette optique qu’Abrinord est également engagé depuis près d’un an dans une démarche de mobilisation, pour bientôt réaliser un plan de protection des sources d’eau potable en partenariat avec plusieurs municipalités. Un tel plan de protection adresserait, entre autres, les menaces principales pour la qualité de l’eau. Les travaux du comité de concertation spécial sur les eaux usées seront donc très pertinents. Que peuvent faire les citoyens? Les citoyens peuvent, eux aussi, faire

que la Ville de Prévost a participé au finan- cement de cette étude. Les résultats, pris globalement, montrent que chaque municipa- lité bordant la Rivière-du-Nord à son bout de chemin à faire. L’initiative d’Abrinord prend ici tout son sens et reflète exactement ce que Prévost et Saint-Jérôme souhaitaient entraîner avec cette démarche; une réelle collaboration de toutes les municipalités riveraines au bénéfice des citoyens et des utilisateurs de notre majestueuse rivière», a déclaré Paul Germain, maire de Prévost. La vulnérabilité des sources d’eau potable « La qualité de la rivière du Nord n’est pas seulement un enjeu pour la baignade, c’est un enjeu pour la production d’eau potable», souligne Mélanie Lauzon, directrice générale d’Abrinord. En effet cela est le cas à Saint-Jérôme, où l’eau est puisée directement dans la rivière, et incidemment à Mirabel, dont une partie du territoire est approvisionné par l’usine de Saint-Jérôme. La solidarité des municipalités dans l’amont du bassin versant est donc nécessaire pour

L’organisme de bassin versant (OBV) est l’organisme désigné par le gouvernement du Québec pour assurer la concertation néces- saire permettant aux acteurs du territoire de réaliser une planification des ressources en eau, des usages et des milieux qui leur sont associés. Cette planification vise à déployer des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l’eau et les milieux aquatiques de façon responsable, intégrée et durable. L’IMMOBILIER COLLECTIF, UNE SOLUTION? RÉDACTION EAP mylene.deschamps@eap.on.ca

regroupe des individus et/ou des organismes sous un même toit. Il répond à de nombreux besoins des communautés: habitation, locaux communautaires, espaces de création et de diffusion culturelle, bureaux partagés, CPE, préservation du patrimoine bâti, etc. Il est un moyen concret pour maintenir l’abordabilité et atténuer la spéculation immobilière. «Apporte ton projet» Les groupes de citoyens ou les municipa- lités des Laurentides sont invités à apporter leur projet d›immobilier collectif en dévelop- pement. Que ce soit pour revitaliser un lieu patrimonial, pour regrouper des organismes œuvrant en sécurité alimentaire ou encore un projet d’immobilier collectif pour les jeunes, les avenues de collaboration sont multiples! Inscription préalable requise. Pour en savoir plus, connaître les détails de la programmation et vous inscrire, rendez-vous sur le site Web economiesocialelaurentides. ca/calendrier.

Économie sociale Laurentides vous invite à participer au laboratoire d’inno- vation sociale «L’immobilier collectif, une solution ?», le jeudi 9 novembre de 9h30 à 16h30 à la Place des citoyens de Sainte-Adèle. L’événement est gratuit et sera consacré à cet enjeu prioritaire dans les Laurentides: avoir accès à un milieu de vie convenable et abordable, autant pour la population que pour les organisations qui la desservent. Axée sur ces cinq objectifs, la program- mation de l’événement propose conférences, panels, ateliers de résolution de problèmes et d’idéation. On pose la question: ensemble, pourrions-nous revoir nos façons d’aborder l’immobilier, via l’économie sociale, afin de développer des leviers collectifs, structurants et durables pour nos milieux ? L’immobilier collectif

Portes ouvertes Lundi 16 octobre Midi à 18 h Microtel Lachute

Bertrand Castonguay Président bertrand.castonguay@eap.on.ca Yvan Joly

  

Siège social : 1100, rue Aberdeen, C.P. 1000, Hawkesbury, ON K6A 3H1 • Tél. : 613-632-4155 Bureau Lachute : 566, rue Principale, Lachute, QC J8H 1Y7 • Tél. : 450-562-2494 sans frais : 1-800-267-0850 9ऍQऍHђ 613-632-6383 www.editionap.ca

Directeur des ventes yvan.joly@eap.on.ca Mylène Deschamps

Rédactrice en chef francophone mylene.deschamps@eap.on.ca Gilles Normand Directeur de production et distribution gilles.normand@eap.on.ca Marco Blais

555, rue Paul, Lachute (Québec)

Visite des chambres et des espaces communs



Publié le vendredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398 Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone.

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Dévoilement des toiles gagnantes du concours d’œuvre d’art local



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