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LE MUSÉE DE CLARENCE-ROCKLAND FÊTERA SES 15 ANS EN 2025
ANIL JHALLI IJL-Réseau.Presse-Vision anil.jhalli@eap.on.ca
toute la région. La salle des archives contient plus de 700 classeurs, soit environ 450 000 documents complets d’intérêt local, régional, provincial, national et même international. La salle Gilles-Chartrand est consacrée aux auteurs francophones, aux conflits mondiaux et à une collection de médailles militaires. À l’étage, une exposition sur les Inuits rassemble plus de 300 objets. Le sous-sol comprend une deuxième salle d’archives ainsi qu’une nouvelle salle présentant des collections sur la zoologie, l’astronomie, la minéralogie, les fossiles, les reptiles et les mammifères. « Je ne ferai pas ça éternellement. J’ai plus de 80 ans », a confié Chartrand. « J’aimerais que le musée devienne un lieu de recherche pour les générations futures et qu’il collabore avec les collèges ou les universités dans le cadre d’un programme muséal. » Une vision pour l’avenir Le conseil municipal de Clarence-Rockland a approuvé le Plan stratégique 2025–2030 du Musée de Clarence-Rockland, qui trace les grandes lignes de la vision du musée pour les cinq prochaines années. Selon le Plan stratégique 2024–2028 de la Ville, « Clarence-Rockland continuera d’être une communauté prospère en crois- sance, tout en conservant son caractère de petite ville. » Le musée contribue activement à cette vision grâce à ses expositions et à ses activités qui permettent aux résidents de se rassembler et de découvrir l’histoire locale. Le plan du musée comprend une ébauche de vision et d’énoncé de mission qui s’har- monisent avec les priorités stratégiques de la Ville et intègrent les aspirations du musée dans un contexte communautaire élargi. Le processus de planification, qui s’est déroulé sur environ six mois, a été dirigé par la firme Local Cultural Resources. Celle-ci a visité le musée, reçu une visite guidée de Chartrand, et mené des entrevues avec des intervenants clés issus des secteurs public, artistique, éducatif, politique et Russomanno a remis en question les gestes et l’état d’esprit de l’agent Mihuta lors de l’arrestation. Un montage vidéo d’environ cinq minutes, constitué d’images captées par les caméras corporelles de trois agents, a été présenté au jury. Mihuta était arrivé sur les lieux environ dix minutes après que Bellefeuille ait lui-même appelé le 911. La vidéo montre une confrontation ten- due entre Mihuta et l’accusé. On y entend l’agent crier des ordres agressifs, proférer des menaces et employer un langage gros- sier. De son côté, Bellefeuille, visiblement bouleversé, exprime son désespoir. On voit également les conséquences immédiates de la fusillade, alors que Mueller est gravement blessé. L’avocat de la défense a notamment interrogé Mihuta sur sa décision de frapper Bellefeuille avec son arme, alors que ce
Grâce au dévouement d’un seul homme, le Musée de Clarence-Rockland est devenu une destination incontournable, non seulement pour les visiteurs de passage, mais aussi pour les résidents désireux d’en apprendre davantage sur l’histoire de leur communauté. Depuis 15 ans, Gilles Chartrand se consacre à préserver l’histoire de Clarence- Rockland en tant que directeur et homme- orchestre du musée, situé dans l’ancienne école La Ste-Famille sur la rue Laurier. « Ce n’est pas du travail pour moi. C’est une passion », a déclaré M. Chartrand. « C’est comme un enfant qui entre dans un magasin de jouets ou de bonbons : c’est l’excitation totale. » Même après toutes ces années, Char- trand ressent encore cette excitation chaque fois qu’il franchit les portes du musée. Il affirme y consacrer entre 50 et 60 heures par semaine, au point où ses proches doivent parfois lui rappeler : « Gilles, il est temps de rentrer à la maison. » Le musée abrite une collection de plus de 5 000 photos, documents, journaux, livres anciens, médailles militaires, outils et ustensiles antiques, vêtements, plaques, trophées et autres artéfacts. Une grande partie des objets exposés provient de la collection personnelle de Chartrand, mais plusieurs pièces ont aussi été données par des membres de la communauté. « Les gens de la communauté ont été formidables et très généreux, a-t-il dit. Nous avons reçu des choses incroyables. » Le musée est divisé en plusieurs sec- tions. La salle Marc-Dorian met en valeur les réalisations des groupes sportifs locaux ainsi que les exploits amateurs et professionnels de résidents de la région. La salle de la famille Laporte présente des maquettes de bâtiments datant des débuts de Rockland en 1868, ainsi que des éléments patrimoniaux, des généalogies et des avis de décès de
The Clarence-Rockland Museum celebrates its 15th anniversary in 2025.Its backbone is the museum's handyman, Gilles Chartrand, who has volunteered his time to manage and run the museum since its inception. (Anil Jhalli, EAP)
communautaire. La firme a également lancé un sondage public afin de mieux comprendre les priorités et les besoins des résidents. Un événement en personne a permis de recueillir plusieurs réponses papier, et un total de 70 personnes ont répondu au sondage. Des groupes de discussion ont également été formés, incluant deux membres supplémentaires de la communauté, pour discuter des enjeux clés et des objectifs. Constats et objectifs À l’issue du processus, six enjeux priori- taires ont été identifiés par les participants : établir un cadre de gouvernance et de gestion, professionnaliser le personnel et les opérations, améliorer l’accessibilité physique du bâtiment, accroître la notoriété du musée, améliorer l’accès intellectuel et l’expérience des visiteurs, et renforcer l’intégration du musée dans la communauté. Chartrand souligne que la première étape dernier était déjà menotté et allongé face contre terre. Mihuta a reconnu l’avoir frappé deux ou trois fois de plus, expliquant que l’accusé ne suivait pas les consignes, parlait sans cesse de son chien et tentait de le regarder. L’agent a justifié ses gestes en disant avoir ressenti de la peur et de l’incertitude. Sachant qu’un collègue était blessé et qu’il n’avait pas de nouvelles du second, il a affirmé avoir perçu Bellefeuille comme une menace, même menotté. Il craignait aussi la présence éventuelle d’un complice dans la maison. Russomanno a suggéré que l’agent avait perdu son sang-froid en raison de l’émo- tion. Il a souligné que Mihuta avait tenté d’effectuer des manœuvres de réanimation sur Mueller, bien que deux ambulanciers étaient déjà sur place. Mihuta a répondu
essentielle est de mettre en place un orga- nisme de gouvernance, ce qui rendrait le musée admissible à des subventions pour financer des améliorations au bâtiment. « Il viendra un moment où je ne pourrai plus tout faire moi-même, alors je veux pouvoir léguer ce que j’ai accompli aux générations futures », a-t-il dit. Une fois un organisme de gouvernance établi, les autres objectifs du plan stra- tégique pourront suivre. Ceux-ci incluent la professionnalisation des pratiques muséales, la transformation du musée en carrefour communautaire, l’amélioration de l’accessibilité, la promotion des services et programmes offerts, et une meilleure intégra- tion du musée au sein de la communauté.
CONTRE-INTERROGATOIRE CHARGÉ D’ÉMOTION DU POLICIER AYANT ARRÊTÉ ALAIN BELLEFEUILLE
RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca
qu’il pensait de façon claire, tout en recon- naissant que son niveau de concentration habituel avait été altéré par l’intensité de la situation. Durant l’audience, Mihuta s’est montré ému, surtout en regardant les images. Il a évoqué sa proximité avec le sergent Mueller. Bellefeuille est resté impassible, vêtu d’un complet beige et surveillé en permanence par deux constables spéciaux. Le procès, qui en est maintenant à sa troisième semaine, vise à déterminer si Bellefeuille savait qu’il tirait sur des poli- ciers. Les jurés devront juger si sa croyance d’être attaqué chez lui était raisonnable dans les circonstances. L’audience a été reportée au 22 avril pour des raisons de santé du juge.
Le procès d’Alain Bellefeuille a repris lundi au palais de justice de L’Orignal avec le contre-interrogatoire du policier de la PPO Ionut « John » Mihuta, qui a procédé à l’arrestation de l’accusé après la fusillade mortelle survenue à Bourget le 11 mai 2023. Bellefeuille est accusé du meurtre au premier degré du sergent Eric Mueller et de deux chefs de tentative de meurtre visant les agents Marc Lauzon et François Gamache- Asselin. La défense ne conteste pas que Bellefeuille a tiré, mais soutient qu’il croyait être victime d’une invasion de domicile et ignorait qu’il s’agissait de policiers devant sa porte. Lundi, l’avocat de la défense Leo
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