Vision_2012_08_23

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Controverse sur la dénomination d’un chemin

Pour sa part, le maire de Clarence- Rockland, Marcel Guibord, considère que le problème ne relève pas du nom du chemin. Il pointe plutôt du doigt des lacunes dans le système 9-1-1. « Nous payons pour avoir un service bilingue. Je suis d’accord avec vous que votre situ- ation a été pénible parce qu’il n’y avait pas quelqu’un de bilingue. Ce n’est pas la première fois que ça arrive et il faut que ça cesse. » Alain Masson ne demeure toutefois pas convaincu qu’une amélioration du service bilingue garantira la sécurité des gens dans ce secteur. Il souhaiterait que le nom du chemin tienne compte du tra- versier. « S’il y a une personne prise dans une tempête ou qu’il y a de la brume, une chose qui peut bien identifier le chemin c’est le traversier; tout le monde connaît bien le Ferry », a affirmé M. Masson. De son côté, le conseiller Michel Thiv- ierge propose une solution bien simple, soit celle de conserver la mention Tra- versier/Ferry au-dessus du nom Onésime Guibord. « Cela se fait déjà à Bourget pour le centre communautaire. C’est pour guider les gens », a-t-il mentionné. Quoiqu’il en soit, le conseil a décidé d’aller de l’avant avec la proposition du Comité consultatif du patrimoine pour le nom Onésime Guibord. Toutefois, les ci- toyens bénéficient d’une période de 21 jours pour contester ou apporter leurs suggestions. La décision doit être prise au mois de septembre.

MARTIN BRUNETTE martin.brunette@eap.on.ca

ROCKLAND | La dénomination du chemin menant au traversier dans le secteur de Clarence Point génère une controverse à la Cité de Clarence-Rockland. Le chemin en question est sans nom depuis sa créa- tion au début des années 90. Le Comité consultatif du patrimoine, chargé de proposer un nompour le chemin, a récemment arrêté son choix sur le chemin Onésime-Guibord, et ce, au mécontente- ment de certains citoyens comme Alain Masson. Ce dernier se sent directement interpellé par ce dossier qui, cet hiver, a mis sa vie en péril, explique-t-il. De fait, Alain Masson fut une des personnes impliquées dans l’incident survenu le 24 février dernier sur la Rivière des Outaouais qui a coûté la vie à Michel Hudon. La réalité aussi, c’est que le chemin est un endroit à haut risque » - Alain Masson Selon M. Masson, le fait que le chemin en question ne soit pas nommé a nui aux services d’urgence. « Après mon appel au 9-1-1, ça a pris 1 h 30 avant que les services d’urgence arrivent sur les lieux. Personnellement, je trouve que les noms

Le citoyen, Alain Masson es- time que le nom Onésime Guibord n’est pas idéal pour le chemin du traversier.

Photo Martin Brunette

n’était pas offert. « Le nom Onésime Gui- bord pourrait être difficile à épeler dans une situation d’urgence. La réalité aussi, c’est que le chemin est un endroit à haut risque ».

composés (Onésime-Guibord), ça com- plique juste la vie des gens », a affirmé Alain Masson. Il a souligné le problème du bilinguisme au service 9-1-1 relatant trois incidents où le service en français

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