FNH N° 1042

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CULTURE

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 4 NOVEMBRE 2021

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◆ La communication par formation, le journalisme par passion - d’écrire -, Sophia Akhmisse est depuis belle lurette la directrice de la Fondation Ali Zaoua. Elle nous parle, ici, du projet «SociabilArt». «Favoriser l’accessibilité aux formes d’expressions artistiques et culturelles est au cœur de la notion de droits culturels» Projet «SociabilArt»

Propos recueillis par R. K. Houdaïfa

Finances News Hebdo : Pouvez- vous nous présenter «SociabilArt», le nouveau projet de formation lancé par la Fondation Ali Zaoua au profit des acteurs culturels marocains et français ? Sophia Akhmisse : SociabilArt est un projet de formation-action que nous avons initié au niveau de la Fondation Ali Zaoua, avec la Fédération des mai- sons de la jeunesse et de la culture de la région Ile de France (FRMJC IdF) en 2020, dans le cadre du programme d’ap- pui «Accès culture» financé par l’Institut français (Paris) et l’Agence française de développement (AFD) pour les opérateurs culturels africains. Pendant 3 ans, une douzaine de profes- seurs d’arts et de cadres de la Fondation Ali Zaoua et de la Fédération bénéficie- ront d’une formation active en matière de «droits culturels» dans le but de déve- lopper leurs compétences pédagogiques en matière de transmission des pratiques artistiques. Durant le programme, les participants seront appelés à mettre en pratique leurs connaissances à travers le montage d’un projet artistique commun, mêlant les publics français et marocains d’ici à l’été 2023. F.N.H. : Vous dites qu’il a été mis sur orbite pour favoriser l’accessi- bilité des populations aux arts et à la culture. Dites-nous en plus… S. A. : A travers ce programme de forma-

La notion de «droits culturels» est importante comme clé de

lecture des différentes

pratiques qui seront obser- vées et parta- gées durant cette forma- tion.

tion, nous souhaitons améliorer au sein de la Fondation Ali Zaoua la manière dont nos activités artistiques et culturelles sont mises en œuvre par nos équipes, afin de pouvoir renforcer notre qualité de service au mieux et d’être au plus près des attentes de nos bénéficiaires à travers notre réseau de centres culturels. Cela implique évidemment aussi bien les publics prioritaires, à savoir les jeunes issus des quartiers défavorisés que ceux

issus de milieux sociaux différents sur un plus large réseau. C’est en ce sens que la notion de «droits culturels» est importante comme clé de lecture des dif- férentes pratiques qui seront observées et partagées durant cette formation. F.N.H. : Quelles sont, selon vous, les nouvelles méthodes de trans- mission de la culture ? S. A. : Les méthodes de transmission

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