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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
VENDREDI 23 OCTOBRE 2020
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Création de 20.956 postes budgétaires
L e projet de Loi de Finances 2021 propose la création de 20.956 postes budgétaires au titre de l'année prochaine, répartis entre les départements ministériels et institutions. En sus de ces postes, il est proposé de créer 1.547 postes budgétaires au profit du ministère de l'Intérieur, pour les fonctionnaires relevant du budget des assemblées préfectorales et provinciales qui seront transférés, à compter du 1 er jan- vier 2021, dans le cadre de l'opération de redéploiement desdits fonctionnaires aux services de l'administration territoriale. Le PLF 2021 prévoit également la création de 700 postes budgétaires supplémentaires au profit du ministère de l'Education natio-
Les postes budgétaires occupés par les intéressés dans les départements minis- tériels ou institutions auxquels ils appar- tiennent seront supprimés. De plus, le PLF prévoit la création de 300 postes budgétaires au profit du chef du gouvernement à répartir entre les différents départements ministériels ou institutions, dont 200 sont réservés au profit des per- sonnes en situation de handicap. En outre, il est prévu de créer 17.000 postes au profit des académies régionales de l'édu- cation et de la formation (AREF), dont 15.000 postes pour le recrutement des enseignants et 2.000 postes pour le recrutement du per- sonnel d'appui pédagogique et administratif au niveau des établissements scolaires. ◆
nale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, destinés à la régularisation de la situation des fonctionnaires titulaires du diplôme de doctorat qui sont recrutés, par voie de concours, en qualité de professeur- assistant.
D evant les deux chambres du Parlement, le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, a indiqué que l'Etat sou- haite réaliser 10 Mds de dirhams de pri- vatisations en 2021. Ce chiffre est cepen- dant loin des 4 Mds de dirhams avancés dans la documentation accompagnant le PLF 2021. Même en intégrant les 50% des recettes de ces opé- rations qui vont au Fonds Hassan II, on arrive à un chiffre de 8 Mds seulement. Pour rappel, le programme de privatisation couvrant initialement la période 2020-2023 concerne des enti- tés inscrites sur la liste des privatisables, en l'occur- rence Maroc Telecom, Marsa Maroc, Biopharma, Sonacos, La Mamounia et Engie Electrique de Tahaddart. En outre, le rapport sur les établisse- ments publics accompagnant le PLF précise que «de nouvelles entités publiques peuvent enrichir la liste des entités potentiellement privatisables ainsi que des participations minoritaires détenues direc- tement par l'Etat et ne revêtant pas un caractère stratégique». La pandémie du Coronavirus a poussé l'Etat à sus- pendre son programme de privatisations en 2020 à cause des conditions de marché et de valorisation défavorables. A titre indicatif, Maroc Telecom et Marsa Maroc ont perdu plus de 10% en Bourse cette année, alors que La Mamounia a connu un arrêt de son activité, ce qui a eu des conséquences sur son plan d'affaires. ◆ Privatisations : 10 Mds de DH dans le pipe
20 milliards de DH alloués à la santé
L e ministère de la Santé béné- ficiera d'un effort budgé- taire continu au titre du projet de Loi de Finances pour l'année 2021, portant son bud- get à près de 20 milliards de dirhams. Cet effort budgétaire per- mettra à ce département d'assurer le financement des actions nécessaires
pour faire face aux exigences pour la riposte à la pandémie de la Covid-19 et d'assurer l'approvisionnement continu des hôpitaux en équipements et en moyens de protection et de dépistage. Afin de renforcer le capital humain nécessaire, 5.500 postes budgétaires sont programmés au titre du PLF 2021 contre 4.000 postes accordés en 2020, portant ainsi le total des créations à 19.000 postes sur la période 2017- 2021. Au titre de l'année 2021, les princi- pales actions prévus par le PLF 2021 portent, notamment, sur la réalisation des opérations objet de conventions signées devant le Roi Mohammed VI en
tenant compte des avenants établis ou conventions spécifiques, la poursuite de l'exécution du programme de mise à niveau des infrastructures et des équi- pements sanitaires et l'assurance du bon fonctionnement des délégations du ministère de la Santé et des réseaux d'établissements des soins de santé primaires qui en relèvent, notamment suite aux nouvelles ouvertures. Il s'agit également de répondre aux besoins additionnels en fonctionne- ment, liés notamment à la sécurité, l'hygiène, le gardiennage, l'achat de carburant et l'alimentation des malades suite aux exigences de la pandémie de la Covid-19…. ◆
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