Une soirée pour promouvoir l’immigration francophone
ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca
Un cinq à sept autour du thème de l’immigration francophone et de la main- d’œuvre était organisé, le 2 mars dernier, au Complexe sportif de Hawkesbury. Dans un décor ou différents drapeaux, tels que celui de la France ou encore de la Belgique, arpentaient les murs de la salle du Complexe sportif, la soirée a été enrichis- sante. Musique africaine, dégustations de différents mets et vins, la soirée était organi- sée par le Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’est de l’Ontario, en colla- boration avec la Ville de Hawkesbury, dans le cadre du programme Ambassadeurs de la diversité. Plusieurs points ont été abordés, tels que la sensibilisation des communautés sur l’immigration et l’inclusion. Plusieurs employés, gens et organismes de la communauté ont répondu présents. On pouvait y croiser Jeanne Charlebois, la mai- resse de Hawkesbury, quelques membres des Comtés unis et du conseil scolaire, ainsi que Mme Portelance, conseillère à la Ville de
Un cinq à sept autour du thème de l’immigration francophone et de la main-d’œuvre était organisé le 2 mars dernier. —photo Élise Merlin
Hawkesbury. Frankie Campisi, la nouvelle chef de la PPO et le président de la commis- sion de police étaient conviés pour la soirée. Des membres de la Caisse populaire et du Club Richelieu étaient aussi présents. « Merci de nous considérer comme lieu de rencontre, ici, à Hawkesbury. Élargir l’espace francophone Ontario tient sa mission à cœur et pour moi, cela a été un oui tout de suite quand ils ont voulu venir à Hawkesbury. On est accueillant ici. On parle français, on est fier de vivre en français. On est une municipalité avec du cœur », a évoqué Mme Charlebois. Le but premier de ce cinq à sept est de connaître les possibilités et les programmes offerts en matière de main-d’œuvre qualifiée provenant de l’international, mais aussi de différentes provinces du Canada. « Nous voulons aider et trouver des solutions avec des programmes adaptés, dans le but d’aller chercher de la main-d’œuvre et des travailleurs dans un secteur précis ou bien tout simplement aider des personnes qui veulent venir s’établir dans notre région », a expliqué Nathalie Ladouceur, agente de liaison communautaire pour Élargir l’espace francophone Ontario. La rencontre a aussi élaboré les différents programmes disponibles, tout aussi bien pour les nouveaux arrivants que pour les futurs employeurs de la région qui aime- raient recruter une nouvelle main-d’œuvre étrangère. Mobilité Francophone est l’un de ses programmes que les organisateurs ont mis de l’avant durant la soirée. Il consiste à recruter des Francophones qui répondront à différents critères, tels que la catégorie d’emploi, la promesse de travailler en dehors de la province du Québec, qui eux, ont leurs
propres règles en matière d’immigration. Si tous les critères d’admission sont positifs, le ou la candidate se verra acquérir alors un permis de travail d’une durée maximale de deux ans, renouvelable. « Nous voulons vraiment apporter de l’information aux employeurs, mais aussi aux candidats poten- tiels. Ce programme, mis en place l’année passée, correspond très bien à la mission que nous essayons de promouvoir partout dans la région », a ajouté Mme Ladouceur. Les participants se sont également réjouis du discours de Maryse Bermingham, une consultante spécialisée à l’accueil d’immi- grants. Elle a porté son intervention sur les éléments à mettre en place pour être une communauté accueillante. Elle a également expliqué les différents stades que rencontre une personne immigrante lorsqu’elle arrive dans un nouveau pays d’accueil. Un témoi- gnage des membres d’une famille nouvel- lement arrivée dans la région a marqué la fin de la soirée. Ils ont expliqué les raisons qui ont motivé leur choix de venir s’établir dans Prescott et Russell. L’immigration francophone de plus en plus demandée en Ontario De plus en plus d’employeurs ontariens recrutent en matière d’immigration franco- phone. Alors que dans la plus grande partie de la province l’anglais domine, les entre- prises peinent à recruter des Francophones. « Dans l’est de l’Ontario, nous avons une bonne démographie de Francophones, mais les statistiques des nouveaux arrivants ne sont pas grimpantes. Il faudrait donc voir si nous avons besoin d›une meilleure visibilité et peut-être d›une politique pour encadrer l›accueil des nouveaux arrivants », a conclu Mme Ladouceur.
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Le jeudi 9 mars 2017
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