Reflet_2013_04_11

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ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca «nous voulons protéger les intérêts des quelque 300 résidents de Russell qui re- çoivent les services de La Nation. Ils doivent être au courant des futures dépenses de La Nation, et nous parlons en leur nom», ren- chérit M. St-Pierre. Selon ce dernier, le projet d’agrandissement du maire St-Amour est trop ambitieux. «Nous leur avions proposé de se brancher sur le puits de Marionville parce que cela aurait été plus réaliste pour eux. Le puits de Marionville peut desservir environ 4000 résidences. Mais si La Nation ne veut pas, on ne peut pas l’en obliger, poursuit M. St-Pierre. Ils veulent installer six puits sur le terrain qu’ils désirent acquérir dans la municipalité de Russell, ce qui est beaucoup. Et il y a des conditions environ- nementales. Ça coûte plusieurs millions lorsqu’on achète des puits, et si tu dépenses de l’argent et que la croissance n’est pas là, la facture risque de monter rapidement. Ce sont les résidents qui vont en payer les frais», explique M. St-Pierre. En se fondant sur des études des Comtés unis, Russell comprend que Limoges ne grandira pas comme le maire St-Amour le prévoit et n’aurait donc pas besoin de six puits. «Voilà une des rai- sons pour lesquelles nous demandons des éclaircissements. Peut-être n’ont-ils besoin que de deux puits», renchérit M. St-Pierre. Le maire St-Pierre explique que dès qu’un puits est installé sous terre, il faut le proté- ger d’une circonférence d’environ 2 km. Ce qui laisse croire à ce dernier que la crois- sance d’Embrun, au nord, peut être touchée si Limoges installe six puits dans les terres de Russell. Alors on se pose de sérieuses questions au conseil de ville : quelle gros- seur auront les puits; qui sera affecté; quel genre d’impact y aura-il sur les résidents de la municipalité de Russell. «Selon le minis- tère de l’Environnement, s’il y a un puits dans les terres d’une autre municipalité – la nôtre en l’occurrence – cette même muni- cipalité doit embaucher des experts pour qu’ils vérifient si l’installation a été faite en bonne et due forme», explique le maire de Russell. Vers le 19 avril, la municipalité de Russell dira si oui ou non elle appuie ce projet. «Si la réponse est négative de la part de Russell, explique le maire St-Amour, La Nation se tournera vers d’autres options.» L’eau : sujet de discorde entre Limoges et Russell FÉLICITATIONS AUX GAGNANTS DU CONCOURS PIZZA! François Legault, directeur du Reflet-News , remet un chèque-cadeau d’une valeur de 100 $ à la gagnante du tirage de notre concours Votez pour la meilleure pizza, Sandy Charette, de Casselman. Le chèque-cadeau est échangeable chez Éric’s Pizza de Casselman, le gagnant du concours qui visait à choisir laquelle des pizzerias participantes offrait la meilleure pizza. À droite, Éric Matte, le propriétaire de la pizzeria gagnante. Félicitations aux gagnants et merci à tous les participants. CONGRATULATIONS TU OUR PIZZA CONTESTWINNERS. Reflet-News director François Legault hands over a $100 gift certificate to the draw winner of the Vote for the best pizza contest, Sandy Charette, from Casselman. The gift certificate is redeemable at Casselman’s Eric’s pizza, which was selected as the best pizza parlor. To the right, Éric Matte, owner of the Casselman pizzeria. Congratulations to all the winners and participants. EMBRUN l L’approvisionnement en eau du village «frontalier» de Limoges serait un sujet de discorde entre les municipalités de Russell et La Nation. Tout aurait commencé avec l’intérêt manifesté par des promoteurs de bâtir un complexe hôtelier de quelque 60 chambres à Limoges. Pour leur projet, évalué à envi- ron 7 M$, les promoteurs acquièrent un terrain situé du côté de Russell. Bien que ce projet soit situé de l’autre côté de la rue, dans l’autre municipalité, le maire de la mu- nicipalité de La Nation, François St-Amour, estime avoir joué «fair play». En effet, pour qu’une telle réalisation commerciale se matérialise, la municipalité de Russell a besoin d’eau. C’est ainsi que le conseil municipal de La Nation accepte de fournir à la municipalité de Russell 12 uni- tés d’eau. Affaire conclue, promesse tenue - avec quelques conditions demandées par La Nation à Russell - tout le monde est content, ou presque, parce que le conseil de La Nation n’était pas unanime. La construc- tion du projet hôtelier pourra donc com- mencer. Entre temps, La Nation veut acquérir un terrain de deux acres appartenant à un pro- priétaire terrien qui habite dans la muni- cipalité de Russell, au nord, de l’autre côté de la rue Principale à Limoges. Limoges a besoin d’eau, de plus d’eau, afin de l’aider à approvisionner en eau les nombreuses nou- velles maisons qu’on projette d’y construire. Et sur ce terrain de deux acres justement, un puits d’eau naturel coule sous la terre. Le maire de La Nation voudrait y installer six puits. Cependant, le projet est arrêté. La municipalité de Russell a freiné ce projet en posant 30 inquiétudes techniques lors de l’étude environnementale obligatoire. «Ce que la municipalité de Russell sou- haite, explique le maire St-Amour, c’est que Limoges se branche sur l’eau de Marionville qui appartient à Russell mais dont Russell ne se sert plus depuis quelques années et qui est toujours en fonction.» En effet, la municipalité de Russell a délaissé le puits d’eau de Marionville qui alimentait la muni- cipalité pour s’approvisionner en eau au- près de la Ville d’Ottawa. Russell souhaitait ainsi se développer à long terme et l’eau de Marionville freinait ses aspirations. C’est sans compter que l’eau des puits de Marion- ville est plus dure, moins douce et que le maire d’alors, Micheal McHugh, craignait que cette eau soit impure à la consomma- tion. «La Nation n’a donc pas l’intention de se brancher sur le puits de Marionville après avoir pris connaissance du rapport que Russell a fait en 2005 ou 2006», explique le maire de La Nation. De son côté, le maire Jean-Paul St-Pierre explique qu’il est normal de demander des éclaircissements sur un tel projet parce que

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C est le printemps chez Cub Cadet l

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