Cornwall_2013_02_06

ACTUALITÉ editionap.ca Ottawa finance la rénovation d’un parc naturel

Cooper Marsh, le Dr Robin Poole et Jacques Legault, feront installer des nouvelles promenades en planches de bois et plateformes d’observation. Ce projet coûte 172 000 $ si on exclut la rémunération des travailleurs. Ces nouvelles promenades en planche de bois auront une largeur de près de deux mètres. «Nous voulons permettre aux gens en fauteuil roulant, par exemple, d’avoir de l’espace pour pouvoir manœuvrer», explique M. Legault. On installera aussi de nouvelles rampes en bois des deux côtés des promenades. On installe présentement la nouvelle plateforme de promenade en bois située

ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

SOUTH LANCASTER | Guy Lauzon, le député fédéral de la circonscription de Stormont-Dundas-Glengarry, a annoncé qu’Ottawa financera le retapage des sen- tiers de la Zone de conservation Cooper Marsh. Ce parc naturel situé à une vingtaine de minutes à l’est de Cornwall touchera à 125 726 $ du Fonds d’amélioration de l’infrastructure communautaire (FAIC). Les conservateurs de la Zone de conservation

Photo : Anh Khoi Do.

De gauche à droite : le Dr. Robin Poole, Guy Lauzon et Jacques Legault.

à l’est de l’édifice d’accueil des visiteurs. L’année prochaine, annonce M. Legault, on travaillera sur la promenade située à l’ouest de l’édifice d’accueil. Le financement fédéral porte à

281 398 $ la somme utilisée par le parc pour sa revigoration. Le projet est évalué à un total de 413 000 $. Or, les conservateurs du parc ont unmanque de 131 602 $ à combler.

De la vie dans des climats insoutenables

ANH KHOI DO ANHKHOI.DO@EAP.ON.CA

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L’astrobiologiste Tom Olien a livré une présentation orale à la Bibliothèque municipale de Cornwall sur la vie des créatures qui vivent dans des environnements que nous, êtres humains, ne connaissons pas. Depuis tout récemment, la science s’intéresse aux extrêmophiles, des organismes capables de vivre avec des conditions de vie qui paraissent mortelles auxautres.«LesFloridienspercevraientnous, les Canadiens, comme des extrêmophiles, dit-il avec. Ils se demanderaient comment nous faisons pour endurer des hivers rigoureux.» C’est de cette façon que le Dr Olien décrit l’étude des extrêmophiles. Depuis quelques années, explique-t-il, les chercheurs étudient, par exemple, les thermophiles, des organismes qui vivent dans la chaleur, ou les psychophiles, les organismes qui vivent dans le froid, pour n’en nommer que quelques-uns. À côté de l’étude des extrêmophiles, des chercheurs se penchent sur la vie à l’extérieur de la Terre. Pour l’instant, affirme prudemment le Dr Olien, la réponse est très complexe. En date de novembre 2012, «on a découvert 170 molécules dans l’espace». D’ailleurs, ajoute-t-il, une équipe internationale de chercheurs ont découvert au Chili en août dernier, des molécules de sucre qui constituent le «bloc de fondation de notre ADN», près d’un astre solaire. Le Dr Olien conclut en invitant les auditeurs à se demander ce que ça signifie d’être un humain. «Nous nous sommes toujours vus comme les seuls êtres vivants dotés d’une intelligence, dit-il. Par contre, à la lumière des études sur les extrêmophiles et de la vie dans l’espace, on voit qu’il n’y a pas de limites qui définissent un environnement de vie idéal.»

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