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Des rénovations qui ne font pas l’unanimité

avoir été mis au courant des changements à la cuisine. Josée Greaves, présidente de l’Association des loisirs d’Embrun, explique qu’elle se souvient qu’une personne de la municipalité lui avait dit qu’ils avaient fait des rénovations qui comprenaient «l’ajout» d’un poêle. «J’étais contente de savoir qu’il y avait un four de plus avant de réaliser qu’il n’y en avait finalement juste un.» «Nous ne sommes pas allés dans les détails, confirme la directrice des parcs et loisirs de la municipalité de Russell, Céline Guitard. Personne n’a effectivement discuté avec les associations. On n’a peut-être pas pensé à le dire à quelqu’un du carnaval que ça allait affecter les brunchs. La cuisine est tellement peu utilisée. Même si on avait rencontré les responsables du Carnaval d’Embrun, cela n’aurait changé en rien les nouvelles installations qu’on a faites. On avait budgétisé ces changements en début d’année 2013 et ça devait être fait pour le 31 décembre 2013.» Elle a expliqué que les deux fours ont été remplacés car les autres étaient rouillés. Selon Mme Guitard, un four ne fonctionnait plus et l’autre n’était guère plus en forme. «Nous n’avons mis qu’un seul four car l’utili- sation de la cuisine est peu fréquente. Il n’y a que le carnaval avec les deux brunchs qui l’utilisait, donc deux fois par année seule- ment», explique Mme Guitard. C’est donc la hotte, le système d’extinc-

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

EMBRUN l Maurice Lemieux ne décolère pas. Les récentes rénovations à la cui- sine du Centre récréatif, à Embrun, ont été faites sans tenir compte des besoins de la communauté, estime-t-il. C’est par- ticulièrement le remplacement de deux fours avec plaques chauffantes par une plaque chauffante beaucoup plus petite qui l’agace. Maurice Lemieux est un pilier du Centre récréatif, construit au cours des années 1970. M. Lemieux insiste sur le fait que les pionniers du village, tous ceux qui ont tra- vaillé à la construction de ce centre com- munautaire, sont déçus et fâchés de la ma- nière dont les choses ont été faites. Il estime que la municipalité aurait dû consulter les organismes communautaires avant d’aller de l’avant avec les rénovations, et particu- lièrement avec le remplacement des fours. C’est d’ailleurs ce qui a conduit à l’annula- tion des deux brunchs du carnaval, organi- sés par le Club Optimiste et l’Association des pompiers volontaires d’Embrun, une tradi- tion pourtant bien ancrée lors du carnaval. Ces deux associations, ainsi que l’Associa- tion des loisirs d’Embrun, qui chapeaute l’organisation du carnaval, affirment ne pas

Photo Annie Lafortune

Le remplacement de deux fours et des plaques chauffantes dans le Centre récréatif d’Embrun ne semblent pas faire l’unanimité

tion et le four qui ont été remplacés par du nouveau matériel. Une facture qui s’élève à 15 000$. Selon Mme Guitard, l’achat et l’ins- tallation d’un deuxième fourneau auraient fait bondir la facture de 14 000$ de plus. «C’est impossible que les deux plaques soient rouillées au point de les changer, rétorque Maurice Lemieux. Ça ne brûle pas comme ça. Il faut tenir les plaques huilées. S’il y a un peu de rouille, il existe une brique spéciale avec laquelle tu frottes la plaque, tu la nettoies et ensuite tu l’huiles, ajoute celui qui est propriétaire de l’Hôtel du village à Embrun. Le poêle n’a même pas servi pen- dant quatre ans. Comparativement à ce que l’on fait dans les restaurants où les plaques sont utilisées entre 15 et 18 heures, sept jours sur sept (équivalent à 75 000 heures), et que leur durée de vie est d’une trentaine d’années, le four et les plaques chauffantes du Centre communautaire n’avaient même pas 20 000 heures d’ouvrage.» «Selon moi, poursuit M. Lemieux, le travail a été mal fait. La hotte est à 51 cm trop près du comptoir, ce qui ne laisse pas de place

pour travailler. La marche à suivre dans l’ins- tallation d’une cuisine est de poser le plan- cher, installer le four, puis la hotte et ensuite le système d’extinction.» Mme Guitard a expliqué que les réno- vations seront complétées au printemps. «Nous mettrons de la tuile sur le plancher, repeindrons la pièce et poserons une nou- velle fenêtre au printemps», a-t-elle expli- qué. Main d’œuvre locale M. Lemieux déplore également que la municipalité n’a pas fait appel à des entre- preneurs locaux pour effectuer le travail. «Les travaux auraient très bien pu être faits par de la main d’œuvre d’ici», a-t-il soutenu. Mme Guitard a confirmé qu’on a fait appel à des entreprises d’Ottawa, licenciées, pour effectuer les travaux. «À Embrun, il n’y a per- sonne qui fait ce travail, a-t-elle poursuivi. Mais le branchement du gaz a été fait par Climatech, un entrepreneur de Marionville. C’est lui qui s’occupe de nos édifices.»

Une bagarre qui s’est rapidement terminée

La soirée extérieure Caribou du Carnaval d’Embrun, qui a eu lieu le 18 janvier dernier, a été perturbée par une bagarre qui se serait finalement terminée avant même l’arrivée des policiers. Selon les dires de la présidente de l’Association des loisirs d’Embrun, Josée Greaves, il n’y aurait eu qu’une petite engueulade entre trois individus, deux garçons et une fille. «L’Association paie les policiers pour être sur les lieux lors d’événements extérieurs comme la soirée Caribou. Lorsque nous avons vu que les tensions étaient en train de monter entre ces trois individus, nous avons fait signe aux policiers sur place. Les individus en sont venus aux coups mais se sont rapidement arrêtés. Lorsque les policiers sont arrivés, c’était déjà fini, rapporte-t- elle. C’est la première fois en cinq ans qu’il y a un accrochage. Je crois que les polic- iers ont peut-être aggravé la situation.» Mais selon l’agent en communications de la PPO, Serge Gauthier, il y aurait eu plus qu’une altercation lors de cette soirée. Mme Greaves réagissait à un article publié dans la scène policière de la semaine dernière. (AL)

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