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LA BAIE DES ATOCAS EST UN PROJET D’HÉRITAGE VERT

The Atocas Bay project launched by Ducks Unlimited Canada has become an example of how conservation work and agriculture can co-exist and thrive. The 2000-plus-acre wetlands area located on the Ottawa River between Lefaivre and L’Orignal features working farms side-by-side with reclaimed wetlands habitats. —supplied photo

RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca

l’habitat de la faune sauvage peuvent fonctionner ensemble. Plusieurs pratiques agricoles respectueuses de l’environnement ont été mises en œuvre sur la propriété, notamment l’installation de clôtures d’ex- clusion du bétail, le pâturage en rotation, d’autres sources d’abreuvement du bétail et le retardement de la fenaison afin de réduire la mortalité de la faune. Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, deux autres propriétés appartenant à des familles locales ont été achetées par CIC et 39 autres segments de zones humides ont été restaurés. L’année dernière, 50 acres supplémentaires ont été achetées à la famille Lepage, avec le soutien du Fonds pour des solutions climatiques axées sur MBOBUVSFE&OWJSPOOFNFOUFU$IBOHFNFOU climatique Canada. Avec ces zones sup- plémentaires sécurisées au fil des ans, la propriété s’étend maintenant sur plus de 2 000 acres de hautes terres vallonnées, de zones humides et de petits lacs. j/PVTBWPOTMBDIBODFEFQPVWPJSTÊDV - riser encore plus de terres à la Baie des Atocas, a déclaré Mikayla Stinson, spécia- liste de la conservation de CIC dans l’est de l’Ontario. Il est gratifiant d’avoir un tel impact positif et de le constater de visu. Cela montre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque les gens ont une vision et un objectif communs.» CIC a restauré près de 300 bassins de zones humides sur le site, apportant des avantages significatifs aux oiseaux aqua- tiques, à la faune et à la flore, ainsi qu’aux habitants de la région. On y trouve désormais

1$)& VOQBSUFOBSJBUFOUSFEFTHPVWFSOF - ments, des organisations et des groupes de conservation visant à protéger des habitats humides vitaux. La restauration de ses caractéristiques naturelles a nécessité une multitude de travaux préliminaires avant le début des travaux. Des études biologiques sur le terrain et des études sur les oiseaux d’eau, des inspections techniques sur le terrain, des conceptions, des autorisations et des approbations budgétaires ont été nécessaires avant de se lancer dans ce projet pluriannuel d’envergure. Au début des travaux, de nombreuses zones humides drainées ont été restau- rées, tandis que d’autres ont été laissées dans leur état d’origine, afin de contrôler le taux de réussite pour les oiseaux d’eau. Comme on pouvait s’y attendre, les zones humides restaurées ont eu beaucoup plus de succès, attirant plus de gibier d’eau que celles laissées dans leur état d’origine . De toute évidence, CIC était sur la bonne voie. Un lien entre l’agriculture et la conservation de la faune Rod MacLaren, le premier agriculteur à avoir loué la propriété, a poursuivi ses acti- vités d’élevage à la Baie des Atocas après que CIC en ait pris possession. À son décès, Sylvain et Annette Lepage, qui exploitaient leur ferme bovine sur des terres adjacentes à celles de M. MacLaren, ont repris son troupeau ainsi que le bail. Aujourd’hui, la famille Lepage exploite toujours un élevage de bovins sur des terres louées à CIC. Le projet de la baie des Atocas montre comment l’agriculture et la gestion de

plus de 13 espèces d’oiseaux aquatiques, dont l’oie des neiges, le canard colvert, le canard noir, la sarcelle à ailes bleues, le canard chipeau, le canard branchu, la barbotte et le fuligule à collier. La Baie des Atocas abrite également plusieurs espèces rares, dont la sterne noire et le hibou des marais, et présente la plus forte densité de bobolinks nicheurs de l’Ontario et du Québec. Le pouvoir des partenariats de conservation Cette importante initiative de conserva- tion a été rendue possible grâce au soutien d’une multitude de partenaires en matière de conservation, notamment le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, Habitat GBVOJRVF$BOBEB &OWJSPOOFNFOUFU$IBO - HFNFOUDMJNBUJRVF$BOBEB MB/PSUI"NF - SJDBO8FUMBOET$POTFSWBUJPO"DU /"8$"  Canards Illimités, Inc. et sept agences de protection de la faune d’État par l’entremise du Fall Flights Program, la Stirling Adams Foundation, le Prescott-Russell Stewardship Council, les Comtés unis de Prescott et 3VTTFMMFUMB$POTFSWBUJPOEFMB/BUJPO4VEø Alors que CIC célèbre son 85 e anni- versaire, des partenariats solides restent essentiels pour réaliser sa vision de zones humides saines et d’eau propre pour les oiseaux d’eau, la faune et la flore et les populations. Le remarquable projet de la Baie des Atocas met en évidence les avantages des zones humides restaurées et la façon dont les pratiques de gestion agricole peuvent soutenir à la fois l’agriculture et la faune.

Lorsqu’il s’agit d’offrir des avantages écologiques illimités, la Baie des Atocas est devenue le cadeau de la nature qui ne cesse de donner. Située sur la rive ouest de la rivière des Outaouais, entre les villages de Lefaivre et de L’Orignal, la Baie des Atocas est un projet majeur de Canards Illimités Canada (CIC), depuis l’acquisition initiale de propriétés dans la région par le groupe de conserva- tion en 2000. Au fil des ans, CIC a acquis d’autres terres autour de la baie pour des travaux de conservation et de remise en état, jusqu’à ce que le projet de la Baie des Atocas couvre plus de 2 000 acres de terres humides et d’habitats riverains. Le projet de la Baie des Atocas est devenu un exemple de la manière dont l’agriculture et la restauration des zones humides peuvent coexister et devenir un modèle de durabilité. Qu’est-ce que le projet de la Baie des Atocas ? Au cours du siècle dernier, 95 % des zones humides autour de la baie ont été détruites par l’agriculture. Le potentiel de restauration des zones humides de la Baie des Atocas et l’impact positif sur la résilience climatique et la biodiversité étaient une opportunité que CIC ne pouvait pas laisser passer, afin d’améliorer encore les divers habitats des oiseaux d’eau qui s’y trouvent. CIC a acheté la baie des Atocas dans le DBESFEV1MBODPOKPJOUEFTIBCJUBUTEFM&TU

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