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Christ-Roi raconté par son élève

ans. En 7 e année, j’ai eu le frèreMichel, en 8 e année, mon prof était Rénald Charlebois », a narréM. Lecot dont la mémoire d’éléphant laisserait peu de gens indifférents. « À l’époque, au Christ-Roi, il y avait le frère Richard, le frère Marc, le frère Michel, le frère Pierre, le frèreMaurice Jacques, puis ces gars-là, la fin de semaine, s’occupaient de la patinoire. Ils faisaient des équipes de hockey, puis l’été, c’était le champ de balle, ils s’occupaient des enfants de chœur », a-t-il poursuivi, passionné. Pour des milliers d’élèves Cette passion qui l’habite, en parlant du Christ-Roi, est la preuve du grand attache- ment queM. Lecot a encore pour un lieu qui l’avait accueilli, où il avait reçu une partie de son éducation et où il avait joué avec ses amis : un lieu qui doit disparaître une fois pour toutes du décor de la rue Principale de Hawkesbury. « Voir l’école du Christ- Roi disparaître, c’est une page d’histoire qui disparaît pour des milliers d’élèves, a témoigné M. Lecot. De 1939 à 1978, il y en a du monde qui sont allés là. Moi j’ai un frère qui a 78 ans, René, et il est allé à cette

école. Dans nos têtes à nous autres, notre génération, on va se souvenir de l’époque quand on était jeune, on a passé une partie de notre préadolescence là. » L’enseignant à la retraite se rappelle que lorsqu’il était au Christ-Roi, les élèves al- laient à l’école à pied, sans autobus. C’est lorsqu’ils devenaient un peu plus grands que les parents les autorisaient à y aller à bicyclette. « C’était une école de gars et on participait aux cérémonies religieuses, à la fête du Christ-Roi ; après ça, on faisait beau- coup de sports dans la cour de récréation, la ballemolle, le ballon chasseur et autres », a-t-il fait revivre. Le sort du site après la démolition in- terpelle M. Lecot qui veut bien croire que quelque chose de grand et de beau sortira des ruines de son ancienne école. « Là, ils ont décidé de la démolir. Ça va coûter 675 000 $ pour la mettre à terre. Ça va disparaître, on va avoir un terrain vacant. J’espère qu’il va y avoir une relance économique », a sou- haité l’homme, en guise d’adieu à son cher Christ-Roi.

Bruno Lecot devant son ancienne école du Christ-Roi —photo Frédéric Hountondji

FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

français. On y apprenait aussi l’anglais. C’est une école qui était essentiellement pour les garçons », s’est remémoré M. Lecot. Les silhouettes et les noms de tous les responsables de l’école, quand il y était élève, lui défilent encore sous les yeux comme s’il s’agissait d’un film qu’il venait à peine de regarder. « Moi j’ai connu cette école-là à l’époque du règne du frèreMaurice Jacques, après ça j’ai connu un autre directeur d’école qui s’appelait le frère Alexis. J’ai fait ma 4 e année avec un laïc qui s’appelait Luc Groulx. Après ça j’ai fait ma 5 e année et ma 6 e année avec Simone St-Denis, qui amaintenant 101

À 67 ans, Bruno Lecot, enseignant à la retraite, a encore frais dans un coin de sa mémoire, tout son parcours à l’école du Christ-Roi où il a été élève de 9 ans à 13 ans. « Moi j’ai été là de 1959 à 1964. J’y ai fait ma 4 e année, ma 5 e année, ma 6 e année, ma 7 e année et ma 8 e année. À cette époque- là, le Christ-Roi était dirigé par les frères des écoles chrétiennes (FEC). C’était une école qui appartenait au système catholique

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le jeudi 23 novembre 2017

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