Chaîne d'approvisionnement mondiale - Main-d'oeuvre
Mise à jour 4 e trimestre 2024
RÉSUMÉ : Les grèves aux États-Unis et au Canada menacent la stabilité de la chaîne d'approvisionnement et entraînent une hausse des coûts
Les conflits sociaux ont affecté les opérations ferroviaires, aériennes et maritimes dans toute l'Amérique du Nord, alors que l’ on approche de l’automne. Des perturbations importantes se sont produites des deux côtés de la frontière entre les États-Unis et le Canada à la fin du mois d'août, les expéditeurs étant dans l'attente d'une éventuelle grève des chemins de fer canadiens. Les responsables de la planification des stocks et de la logistique ont fait des heures supplémentaires pour constituer des réserves de stocks et trouver des solutions de transport par camion qui permettraient de maintenir le flux de produits en cas de grève. En fin de compte, la grève a été de courte durée et la circulation des trains a été interrompue pendant moins d'une journée, mais l'embargo sur les cargaisons une semaine avant l'événement a interrompu les chaînes d'approvisionnement, ce qui a entraîné la suppression d'équipes de production et l'interruption des flux de conteneurs intermodaux à l'entrée et à la sortie des ports. Freight Waves, Maersk.com Air Canada et le syndicat représentant plus de 5 200 pilotes ont annoncé le 14 septembre un accord de principe sur un contrat de quatre ans, évitant ainsi une menace de grève qui aurait pu être déclenchée quelques jours plus tard. Les associations professionnelles avaient prévenu qu'un arrêt de travail chez Air Canada, qui transporte du fret dans la soute ventrale des avions transportant des passagers et à bord de six Boeing 767-300, nuirait aux chaînes d'approvisionnement des secteurs agricole, manufacturier et médical, qui dépendent du transport aérien pour acheminer des marchandises sensibles au facteur temps. Freight Waves, CBC Le plus préoccupant est la grève de 45 000 membres de l'International Longshoreman's Association (ILA), prévue après l'échec des négociations contractuelles entre l'ILA et l'United States Maritime Alliance en juin. Les salaires sont en jeu - le syndicat réclame une augmentation de 77 % - ainsi qu'un ensemble complexe de questions telles que le paiement des heures supplémentaires, les redevances sur les conteneurs et l'automatisation des opérations portuaires. La grève de l'ILA a commencé le 1er octobre et une extension à court terme (jusqu'à la mi-janvier) du contrat précédent a été acceptée deux jours plus tard, alors que cette publication était en cours de finalisation. Cette grève est la première action de ce type menée par l'ILA depuis près de 50 ans. Elle a entraîné l'arrêt des opérations dans les ports de la côte Est et de la côte du Golfe des États-Unis, ce qui a eu un impact sur 43 % de l'ensemble des importations américaines et sur des milliards de dollars d'échanges commerciaux chaque mois. Cette prolongation pourrait calmer une chaîne d'approvisionnement mondiale en ébullition juste avant les fêtes de fin d’année, mais d'importante s négociations sur la sécurité et l'automatisation des ports - l'ILA souhaite une interdiction totale de l'automatisation - doivent encore avoir lieu. Par solidarité, l'International Longshore and Warehouse Union (ILWU) a publiquement déclaré son soutien à l'International Longshoremen's Association (ILA) dans son action de grève en 2024, s'engageant à être solidaire de l'ILA dans ses négociations contractuelles. L'administration Biden a déclaré qu'elle n'invoquerait pas la loi fédérale pour empêcher une grève. Freight Waves, ILA Union, Hellenic Shipping News, Reuters
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