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FINANCES NEWS HEBDO / JEUDI 19 SEPTEMBRE 2024

DEVELOPPEMENT DURABLE

Notre atmosphère reprend son souffle Journée internationale de l'ozone :

L a couche d'ozone, autrefois gravement endommagée, est en voie de rétablisse- ment, offrant un espoir dans la lutte contre le réchauffement climatique. D'après le Programme des Nations unies pour l'environne- ment (PNUE), sa reconstitution complète pour- rait empêcher une hausse de 0,5 °C des tempé- ratures mondiales d'ici 2100. Ces avancées sont célébrées chaque année le 16 septembre, sous la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, un symbole de progrès envi- ronnemental. Cependant, selon Kenza Khomsi, chef du service climat à la Direction générale de la météorologie, la vigilance reste néces-

pas attendue avant 2066, tandis que la récupé- ration dans l'Arctique pourrait se produire d'ici 2045. Khomsi souligne également les menaces futures, telles que les émissions imprévues de composés chimiques comme les CFC, qui conti- nuent de poser des risques. Adopté il y a 37 ans, le Protocole de Montréal a permis l’élimination de 99% des substances appauvrissant la couche d'ozone. Mais un relâ- chement des efforts pourrait compromettre ces progrès, avec des conséquences graves pour l’environnement et la santé publique, notam- ment en termes de cancers de la peau et de cataractes. ◆ Une stratégie de développe- ment à l’horizon 2030 Finance climat L e ministère de l’Économie, Bank Al-Maghrib (BAM), l’AMMC et l’ACAPS ont adopté une nouvelle stratégie de développement de la finance climat à l’horizon 2030, articulée autour de trois piliers et neuf axes stratégiques. Elle vise à mobiliser les financements privés en faveur du climat et à renforcer la gestion des risques clima- tiques dans le secteur financier. Une gouvernance adaptée, impliquant le secteur public et privé, assu- rera le suivi des actions identifiées. Le diagnostic révèle que les financements climatiques proviennent majoritairement du secteur public, avec une pré- pondérance des mesures d’atténuation, notamment pour les énergies renouvelables. Toutefois, l’adap- tation reste peu financée par le secteur privé, à l’exception du dessalement de l’eau. A rappeler que les quatre structures se sont mobi- lisées pour développer une vision commune et concertée afin d’accélérer la transition verte du sec- teur financier marocain. Et ce, en capitalisant sur les avancées et les réalisations majeures de la feuille de route adoptée en 2016 en marge de la COP22 tenue à Marrakech, visant l’alignement du secteur finan- cier, dans toutes ses composantes, sur les enjeux du développement durable. Le développement des financements verts est freiné par l’absence de taxonomie et de données de qua- lité. En effet, le secteur financier marocain joue un rôle stratégique dans l’accompagnement de la vision en matière de lutte contre le changement climatique. Ce rôle est appelé à s’accélérer dans les prochaines années pour répondre aux besoins croissants de financement des projets verts et climatiques. ◆

saire. Le trou de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique persiste et sa fermeture n’est

Le Maroc et l'AIEA renforcent leur partenariat Applications nucléaires L e Directeur général du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques

Le premier accord est rela- tif au deuxième renouvelle- ment, pour la période 2025- 2029, de la reconnaissance du CNESTEN en tant que Centre collaborateur inter- national dans l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques dans trois domaines : la gestion des ressources en eau, la pro- tection de l’environnement et les applications industrielles. Le second accord a, pour L’objectif est de répondre aux besoins croissants du Maroc en matière de développe- ment socioéconomique.

sa part, trait au développe- ment de compétences et de capacités dans les domaines de la sûreté radiologique, la sûreté du transport, la sûreté des déchets radioactifs, ainsi que la sécurité nucléaire. L’objectif est de répondre aux besoins croissants du Maroc en matière de développement socioéconomique avec une meilleure gestion durable de ses ressources, tout en veil- lant à poursuivre le partage de son savoir et de son expé- rience, notamment avec les pays africains. À cette occa- sion, le DG de l'AIEA a remis à Hamid Marah deux distinc- tions de reconnaissance du CNESTEN comme centre col- laborateur de l’Agence dans les applications pacifiques nucléaires. ◆

nucléaires (CNESTEN), Hamid Marah, et le Directeur géné- ral de l'Agence internatio- nale de l'énergie atomique, Rafael Mariano Grossi, ont procédé, lundi à Vienne, à la signature de deux impor- tants accords de partenariat. La cérémonie de signature, qui s'est tenue en marge de la 68 ème Conférence géné- rale de l'Agence, a connu la présence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et de l’ambas- sadeur représentant perma- nent du Maroc auprès des Organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane.

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