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Hawkesbury, prête pour les 20 prochaines années
blement l’un des plus beaux projets sur lequel nous avons travaillé.» L’ancienne usine a été démolie mais quelques bassins ont été conservés. L’un des grands défis du projet consistait à de- meurer opérationnel pendant les travaux qui ont débuté en 2011. «L’équipe municipale en charge des travaux et WSP Group (anciennement Genivar), qui ont fait la gestion du projet, doivent être félicités pour leur capacité à travailler à l’intérieur d’un budget et un échéancier très serré. Ce projet comprenait un haut niveau de complexité considérant que l’usine existante devait être opération- nelle en tout temps pendant sa moderni- sation», a précisé le directeur général de Hawkesbury, Jean-Yves Carrier.
CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
HAWKESBURY | Brillant comme un sous neuf, le plan de traitement des eaux usées de Hawkesbury a été inauguré lundi mat- in, dans ses installations ultramodernes de la rue Principale est. Le projet de près de 36 M$ a été financé à part égale par les gouvernements fédéral, provincial et municipal, à raison de 11 882 988$ chacun. Les octrois fédéraux et pro- vinciaux proviennent du Fonds Chantiers Canada, volet Collectivités pour l’Ontario. Les députés, Pierre Lemieux pour le fédé- ral et Grant Crack pour le provincial, ont joint leur voix au maire de Hawkesbury, René Berthiaume, pour vanter le caractère innovateur de ces nouvelles infrastructures qui sont parmi les plus performantes en Ontario et qui serviront probablement de modèles à d’autres municipalités. Avec des capacités de traitement accrues, soit de 13 500 m 3 /jour comparativement à 12 000 m 3 /jour, Hawkesbury pourra faire face au volume de boues usées pour les 20 prochaines années, assurent les ingénieurs de la firme WSP Canada Inc. qui ont signé le design du plan. Mais, ce qui caractérise le plus le nouveau plan, c’est l’implantation de nouvelles technologies pour la trans- formation qui permettent de sécher et de transformer très rapidement ses résidus en engrais. Un producteur agricole de la région peut maintenant s’y approvisionner hebdo- madairement. Autrefois, les boues devaient être entreposées sur une longue période. Un nouveau système de désinfection aux ultraviolets s’ajoute aussi aux nombreuses améliorations. «Il y a certainement biendesmunicipalités qui nous envient», a affirmé M. Berthiaume, en soulignant aussi la fierté d’avoir eu une firme de construction locale pour gérer les travaux, soit ASCO Construction Ltd. Des re- présentants de l’Ontario Clean Water Agen- cy (OCWA), dont Robert Lefebvre, étaient de la célébration. L’OCWA était mandatée comme gestionnaire de ce projet. «La récente mise à jour du plan d’épura- tion de la Ville de Hawkesbury est un autre exemple de l’engagement de notre gouver- nement à renforcer les économies locales par l’entremise de projets d’infrastructures», a pour sa part fait valoir M. Lemieux, en indi- quant l’importance de contribuer à la pré- servation de richesses naturelles, telles la rivière des Outaouais, notamment. M. Crack indiquait de son côté la volonté du gouvernement provincial à s’engager à long terme: «En plus de servir à moderniser les infrastructures municipales critiques, cet investissement est un autre exemple de la façon dont nos investissements à long terme favorisent la création d’emplois pour les résidents de l’Ontario.» Pour Hawkesbury, les travaux amorcés en 2011 étaient une nécessité, les anciennes structures ne répondant plus à la demande et ne permettant pas non plus d’envisager des formes de développement, résidentiel ou commercial. «Il s’est avéré que la capacité de l’an- cienne usine était inadéquate. La Ville avait écopé d’amendes et n’avait pas d’autres choix. Maintenant, l’usine d’épuration de la municipalité peut s’aligner aux pratiques environnementales courantes. C’est proba-
Photos Chantal Quirion
Lemaire deHawkesbury René Berthiaume, entouré du député fédéral Pierre Lemieux et du député provincial Grant Crack, s’apprête à couper le ruban pour inaugurer la nouvelle usine d’épuration des eaux usées, sur la rue Principale à Hawkesbury. Des représentants de la municipalité, de la firme d’ingénierie WSP Canada Inc., d’ASCO Construction Ltd., et de l’Ontario CleanWater Agency se sont joints aux festivités.
L’un des bâtiments du nouveau plan.
De dépotoir à terrain de jeux
HAWKESBURY | La décontamination par- tielle des lagunes d’enfouissement de déchets industriels de l’ancienne Cana- dian International Paper Company (CIP) à Hawkesbury est bel et bien amorcée. Lundi matin, en présence du maire de Hawkesbury, René Berthiaume, le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell (GPR) Grant Crack a officialisé l’octroi de 18,5 millions de dollars du ministère des Ressources naturelles de l’Ontario, pour al- ler de l’avant. Dans sa totalité, le nettoyage et le réaménagement qui s’étaleront sur trois ans sont évalués à 30 M$. La province assumera l’ensemble des coûts. Une fois les travaux complétés, la popula- tion jouira d’un espace vert à proximité de la rivière des Outaouais, agrémenté d’un lac artificiel aménagé sur le site de 27 hectares. Le site, en retrait de la rue Principale, se trouve à proximité du restaurant Goodies, ou près de l’intersection de la route 34. Les entreprises Conestoga-Rovers ainsi que la société Tervita, qui ont obtenu le contrat, sont déjà à l’œuvre. Bien que le gou- vernement provincial ait déjà investit 5M$ pour effectuer des études visant à établir la meilleure méthode pour procéder, mon- trant ainsi son intention d’appuyer l’initia- tive, la tenue d’élections provinciales en juin dernier n’était pas sans inquiéter le conseil municipal de Hawkesbury. Cela n’aurait pas été la première fois qu’un changement de gouvernement se traduise par un chan- gement des priorités, estime le maire. M. Berthiaume s’est donc dit très heureux de l’issue de ces élections qui ont reporté les Libéraux au pouvoir et de la continuité qui se confirme avec la réélection de M. Crack. «J’ai travaillé très fort avec M. Crack sur ce dossier au cours des dernières années. On est maintenant rassuré.» Une histoire qui remonte à 30 ans Il y a déjà un peu plus de trente ans que les lagunes de la CIP alimentent les conver- CHANTAL QUIRION CHANTAL.QUIRION@EAP.ON.CA
sations. En 1982, lorsque l’usine ferme ses portes après presque 100 ans d’opération, les normes environnementales ne sont pas ce qu’elles sont aujourd’hui. Il n’y a alors pas de règlement exigeant que l’entreprise nettoie les lieux. La CIP ferme donc boutique et laisse ses sites d’enfouissement en l’état. En 2014, l’histoire ne pourrait pas se répéter. Les entreprises doivent présenter un plan de fermeture qui doit être accepté par les autorités provinciales. Mais pour l’heure, métaux lourds, matériaux de construction et autres déchets se retrouvent donc sur le site de la CIP. Le bâtiment a été démoli en 1985 et les lieux ont été
Photos Chantal Quirion
thiaume, alors président de la Corporation de la bordure riveraine, a fait chaudement campagne pour la décontamination totale. Lorsqu’élu, son conseil l’a suivi dans cette voie jusqu’au 22 décembre 2010. «Le conseil est retourné à sa position ini- tiale, telle que recommandée par le minis- tère. En tant que maire, qu’elle que soit ma position personnelle, j’ai défendu cette position adoptée démocratiquement», a expliqué M. Berthiaume. Depuis, il n’a plus été question de décon- tamination partielle ou totale. L’objectif a été de s’assurer que les argents promis soient au rendez-vous. Et voilà les premiers 18,5M$ enfin déposés. Le député de GPR, Grant Crack, le maire de Hawkesbury, René Berthiaume, Scott Lee de la sociétéTervita, ainsi que Christine Skirth et René Lebrun de Conestoga-Rovers, lors de l’annonce de l’octroi de 18,5M$ pour la décontamination des lagunes de l’ancienne CIP.
désignés comme terres de la Couronne et, par conséquent, sous la responsabilité de la province. Au cours de la dernière décennie, les élus municipaux ont multiplié les efforts pour obtenir l’appui de la province pour réhabiliter les lieux. Deux clans se sont alors opposés, ceux de la décontamination totale et ceux de la décontamination partielle. Les experts de la province ont recommandé pour leur part la dernière option, moins onéreuse et aussi efficace à leur vue. Faute d’adhérer à cette vision, la Ville de Hawkes- bury est passée à un cheveu d’être privée de financement. Avant d’être porté au pouvoir, M. Ber-
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