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$ 0 - - & $ 5 * 7 * 5  r  $ 0 . . 6 / * 5 : VIOLENCE CONJUGALE À L’ÈRE DU CONFINEMENT

RAINBOW HOPE IN EMBRUN GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

In Embrun homebound children can go hunting rainbows of hope thanks to Kim and Carolyn Joiner and others with an optimistic and artistic frame of mind. “This was something I saw on Face- book,” said Kim Joiner during a phone interview April 2. “I read where children were going to do a ‘treasure hunt’ and find as many rainbows as they could.” The “rainbow treasure hunt’ in the Joiner’s neighbourhood and other parts of the village involved some homeowners posting pictures of rainbows, most of them of the children’s colouring contest variety, in their windows or on their front doors to help brighten the neighbourhoods and lift people’s spirits during the current pande- mic situation. Kim Joiner welcomed the “rainbow treasure hunt” as a way for her, and also her daughter, Carolyn, to occupy them- selves at home.“I figured I’d ‘go big’ and do something for the kids to see and talk about,” Kim said. When April 1 dawned warm and sunny, she and Carolyn grabbed their sidewalk chalk and went outside and created their masterpiece, using their 30-foot-long dri- veway as the canvas. The end result was a IVHFSPTFQJOLIFBSUBOEUIFXPSETi.FSDJ travailleurs essentiels” in rainbow colours above and below the heart.

“While we were working on it,” Kim said, “some people came out and said ‘Thank you for encouraging us.’ It made us feel good that they felt recognized.” When they were done, they waited to see and hear the reaction of passersby. i:PVDPVMETFF UIFNQPJOUJOH uTBJE Kim Joiner, chuckling, “and you could hear UIFLJETTDSFBNJOHA.PN:PVHPUUBTFF UIJTPOFu “I think it’s really cool,” concluded Carolyn. “I think it turned out really good.” Kim (left) and Carolyn Joiner, a mother- daughter artistic tag-team show just how big their message of thanks and hope to essential workers. The chalkwork art piece occupied the driveway in front of the Joiner residence in Embrun. —supplied photo

Depuis le début de la crise de la COVID-19 et le confinement obligatoire, les inquiétudes des associations, d’une augmentation des violences conjugales sont grandissantes dans la région de Prescott-Russell —photo fournie

AYOUB JLILA ayoub.jlila@eap.on.ca

crise économique liée à la COVID-19, ce qui explique la baisse des appels» a expliqué "OOF +VUSBT EJSFDUSJDF EV DFOUSF /PWBT Calacs francophone de Prescott-Russell. «Le facteur d’accès aux services d’aide est important. Pour cela, on essaye d’élabo- rer de nouvelles stratégies de sensibilisation ainsi de nouveaux moyens de communication BWFDMFTWJDUJNFT BBTTVSÊ.NF(PVS-FT femmes et les enfants sont déjà victimes d’isolement social avant la pandémie, avec la fermeture des écoles et entreprises, les femmes se retrouvent encore plus isolées » Briser l’isolement Pour briser cet isolement et aider les femmes et les enfants, Valoris privilégie une BVUSFBQQSPDIFj/PVTÊMBCPSPOTVOQMBOEF sécurité pour les victimes, a indiqué Judith Gour. On suggère aux victimes de demander de l’aide lors d’une courte sortie à la phar- macie ou à l’épicerie par un code, envoyer un texto ou aviser les proches.» Cette stratégie, qui peut sauver des vies, est utilisée par quelques pays. C’est le cas de la France qui vient de mettre en place un dispositif permettant aux victimes de donner l’alerte dans les pharmacies grâce à un code secret, « masque 19 ». D’autre part, l’association assure un renforcement des mesures mises en place, comme l’accueil et l’aiguillage des victimes vers les centres d’hébergement tout en respectant les consignes de sécurité du gouvernement. «L’accès aux quatre points de nos ser- vices dans la région demeure le même. Les bureaux sont ouverts au public en respectant les recommandations du gouvernement en matière de sécurité. Le nombre d’employés ÆDFUFGGFUBÊUÊSÊEVJU/PUSFMJHOFEVSHFODF est ouverte 24/24 pour répondre aux de- mandes de violence et mauvais traitement», BBKPVUÊ.NF(PVS C’est le cas aussi des autres associa- tions de la région. La maison d’hébergement Interlude House accueille toujours les vic- times, malgré le contexte de pandémie. Le tissu associatif de la région continue d’encourager la communauté à aider les personnes à risques de toute forme d’abus. «On implore la communauté d’augmenter le nombre d’appels s’ils soupçonnent un cas de violence», a conclu Judith Gour.

Le confinement, la perte d’emploi et l’anxiété… un cocktail dangereux dont les femmes et les enfants sont les prin- cipales victimes. La pandémie de la COVID-19 et ses conséquences sociales et économiques rendent les femmes victimes de violences conjugales plus isolées que jamais. Ce phénomène mondial s’étend au-delà de nos frontières. Les études démontrent une corrélation importante entre la situation financière et les violences. La Chine a connu une hausse de 3% des situations rapportées de violences. La région de Prescott-Russell ne fait pas exception. Le stress et l’arrêt des activités extérieures peuvent entrainer une hausse de la violence intrafamiliale. Volume d’appels inquiétant L’organisme Valoris, qui œuvre entre autres pour la protection des femmes victimes de violences conjugales dans Prescott-Russell, a constaté qu’il n’y a pas eu d’augmentation du nombre de cas depuis le début du confinement. Cependant, ce constat est une source d’inquiétudes pour l’association. «On croit que c’est significatif lorsque le volume d’appels diminue. Par exemple, la semaine du 16 mars, les demandes et appels de service étaient stables. Par contre, le lundi 23 mars, on a noté une baisse. Cela ne veut pas dire que les violences ont cessées, bien au contraire», a expliqué Judith Gour, directrice de service chez Valoris Selon cet organisme, dans cette période de confinement, les femmes victimes se retrouvent surveillées constamment par le conjoint violent. L’appel à l’aide devient difficile. .ËNF DPOTUBU QPVS MF DFOUSF /PWBT Calacs francophone de Prescott-Russell, qui aide à prévenir les violences à caractère sexuel, le volume d’appel est en baisse depuis le début du confinement. «On sait probablement qu’il y a plus d’agressions à cause du confinement, du fait que les femmes sont confinées avec leur potentiel agresseur. Ces femmes sont en mode survie, elles sont aussi impactées par la

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