EXPRESS 2024 08 14

«JE ME CONSACRE À 100 % À CE TRAVAIL» : M. DROUIN SUR SES ANNÉES DE SERVICE PUBLIC "$56"-*5 4r/&84 ANIL JHALLI anil.jhalli@eap.on.ca

de 17 ans et a été président des Jeunes libéraux de Glengarry-Prescott-Russell pen- dant deux ans. Il y a dirigé les campagnes libérales lors des élections fédérales de 2011 et provinciales de 2014. M. Drouin a remporté l’investiture libérale fédérale pour les élections fédérales de 2015 en janvier 2015. Il a remporté l’élection en défaisant le député conservateur Pierre Lemieux, qui avait été élu pour trois mandats, par plus de 10 000 voix. «Ai-je été parfait dans ce que j’ai fait /PO NBJTKFWPVTQSPNFUTRVFKFNF consacre à 100 % à ce travail tous les jours», a déclaré M. Drouin. «J’y ai mis tout mon cœur et toute mon âme (en tant que député). Tout ce que je voulais, c’était aider les gens, et j’espère vraiment avoir réussi à le faire. M. Drouin est actuellement secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lawrence MacAulay. Il ne sait pas encore ce qui l’attend. «Ma femme et moi nous sommes ren- contrés lorsque j’étais en politique, c’est la seule vie que nous connaissons», a déclaré M. Drouin. «Quoi qu’il en soit, je veux m’assurer de passer plus de temps avec ma famille. Les prochaines élections fédérales devraient avoir lieu à l’automne 2025. Pour la prochaine élection fédérale, Glengarry-Prescott-Russell a été renom- mée en la nouvelle circonscription de Prescott-Russell-Cumberland. &/#3&'r#3*&'4 CAMERON STREET REHABILITATION The Town of Hawkesbury will begin rehabilitating Cameron Street, between Aberdeen and Lansdowne Streets, from August 6th to November 10th. Cameron Street will be closed to through traffic during the three-month period. The de- tour with take drivers around Cameron using Lansdowne Street to the North, Bertha Street to the West, Aberdeen Street to the South, and Champlain Street to the East. $650,000 has been allocated to the project in the 2024 municipal budget. - EAP Newsroom «La Colombie-Britannique, les Territoires EV/PSE0VFTUFUEBVUSFTKVSJEJDUJPOTPOU indiqué que présentement, on voit une pénu- rie de main-d’oeuvre dans des milliers de postes et, avec la retraite qui s’en vient pour une certaine génération d’enseignants, ça va empirer. Donc, pour nous, comme table de ministres responsables de la francophonie, c’est une question à suivre.» des discussions des participants à ce 30e Conseil des ministres sur la francophonie canadienne convoqué dans la province maritime. Randy Boissonnault fonde d’ailleurs beaucoup d’espoir sur l’établissement, récemment, d’un «corridor d’immigration pour les enseignants francophones».

Le député de Glengarry-Prescott Russell, Francis Drouin, a décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections fédérales. M. Drouin, 40 ans, qui a été élu pour la première fois en tant que représentant fédéral de l’est de l’Ontario en 2015, a rendu sa décision officielle le mois dernier. Le député, qui a été élu pour trois man- dats, a déclaré que sa décision de ne pas briguer un autre mandat était motivée à 95 % par la famille, et qu’il voulait respecter un engagement qu’il avait pris envers sa femme lorsqu’il avait décidé de se lancer en politique. «J’ai dit à ma femme que si je devais faire cela (entrer en politique), je partirais entre huit et douze ans», a déclaré M. Drouin, qui représente la circonscription sous la bannière libérale depuis 2015. «Si je devais me présenter à nouveau, ce serait plus que cela. Cette vie est difficile pour les familles, je dois être à tellement d’endroits le soir et les week-ends. J’utilise toujours une analogie avec le hockey : il faut savoir quand entrer sur la glace et quand en sortir. Il était temps de quitter la glace. M. Drouin, qui a un fils de cinq ans, a déclaré qu’il était sûr à 80 % de ne pas se représenter après les dernières élections fédérales de 2021, et a informé le Premier ministre canadien Justin Trudeau de sa

Le député de Glengarry-Prescott Russell, Francis Drouin, élu pour la première fois en 2015, a décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections fédérales, prévues

pour l’automne prochain. (Photo d’archives) décision de quitter la politique fédérale le 21 mars. Ce n’est que tout récemment qu’il a pris la décision de ne pas briguer un nouveau mandat sur la Colline du Parlement. M. Drouin est né et a grandi à Hawkesbury et, après avoir obtenu un diplôme en admi- nistration des affaires à La Cité collégiale, il s’est rendu à l’Université d’Ottawa où il a obtenu un baccalauréat en commerce. Il

a travaillé comme assistant spécial du pre- mier ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, pendant quatre ans, puis a rejoint un cabinet de relations gouvernementales en tant que consultant en communication et a continué à travailler en tant que consultant à divers titres par la suite. Il a fait du bénévolat au sein du conseil d’administration de son alma mater, La Cité. M. Drouin a adhéré au Parti libéral à l’âge

LE CANADA DOIT SE PRÉPARER POUR ACCUEILLIR PLUS D’IMMIGRANTS FRANCOPHONES, DIT QUÉBEC

PIERRE SAINT-ARNAUD La Presse Canadienne

%. On a poussé, on a insisté pour que le ministère bouge. L’an dernier, on a atteint la cible de 4,1 %. On va maintenant augmen- ter de 50 % pour aller à 6 %, ensuite 7 %, ensuite 8 %», a-t-il affirmé. La cible fédérale de 6 % signifierait l’entrée au pays, dès l’an prochain, de 30 000 francophones alors qu’Ottawa envisage d’accueillir 500 000 immigrants économiques. Son vis-à-vis québécois, le ministre de la Langue française Jean-François Roberge, a salué cet effort. Bien que le Québec contrôle de façon autonome son immigra- tion économique et exige désormais que tous les immigrants économiques parlent le français, il a fait valoir que «le Québec est un partenaire, un allié de la francophonie canadienne, des communautés de la fran- cophonie canadienne et de la francophonie acadienne. À ce titre-là, c’est sûr qu’on souhaitait voir le gouvernement canadien augmenter sa cible.» Plus d’efforts sur le terrain Il a toutefois averti ses homologues que ces «pas dans la bonne direction» devraient s’accompagner d’un effort sur le terrain: «Il faut s’assurer aussi que les gens soient accueillis; si on accueille des francophones et qu’ils ne peuvent pas travailler en fran- çais, qu’ils ne peuvent pas envoyer leurs enfants dans une école francophone, ni dans une école ni dans une université, ça ne fonctionne pas. Il y a aussi du travail à faire en amont.» Le ministre Roberge n’en salue pas moins

Québec voit d’un bon œil les efforts du gouvernement fédéral d’attirer de plus en plus d’immigrants francophones dans les autres provinces, mais avertit ses partenaires provinciaux qu’ils devront aussi faire des efforts pour bien les accueillir. Les ministres responsables de la franco- phonie canadienne étaient réunis vendredi Æ)BMJGBY FO/PVWFMMF DPTTF QPVSEJTDVUFS des façons de soutenir le fait français d’un océan à l’autre, un défi de taille s’il en est. &ODPOGÊSFODFEFQSFTTF MIÔUFEFMB rencontre, le ministre des Affaires aca- EJFOOFTFUEFMB'SBODPQIPOJFEFMB/PVWFMMF Écosse, Colton LeBlanc, n’a pas caché que DFTPVUJFOEFWBJUWFOJSEFMFYUÊSJFVSj&O /PVWFMMF DPTTF MFTGBNJMMFTOFTPOUQMVT aussi grandes qu’autrefois. C’est pourquoi l’immigration francophone joue un rôle clé pour maintenir ces populations. Les gens oublient que le français est la deuxième langue la plus parlée ici dans la province», a-t-il tenu à rappeler. Objectifs en hausse Ottawa, qui peinait à recruter de nouveaux arrivants francophones, a finalement atteint la cible de 4,1 % d’immigrants francophones, un résultat dont n’est pas peu fier le ministre fédéral des Langues officielles, Randy Bois- sonnault: «À l’époque, les fonctionnaires ont dit que c’était impossible d’atteindre 4,1

l’intention et les efforts accomplis jusqu’ici. Pénurie d’enseignants Ces efforts sont rendus nécessaires par un besoin de personnel francophone dans les services gouvernementaux, la santé, la justice, mais surtout dans l’enseigne- ment, ont expliqué les ministres LeBlanc et Boissonnault. La question de la pénurie d’enseignants francophones, tant pour les écoles françaises que pour l’enseigne- ment du français comme langue seconde a d’ailleurs occupé une part importante Randy Boissonnault, Minister of Employment, Workforce Development and Official Languages, speaks at a press conference on Tuesday, May 21. (Adrian Wyld, The Canadian Press)

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