Les libéraux minimisent la défaite En déplacement au local électoral, le premier ministre Jean Charest a égale- ment apporté son soutien à Mme Proulx : « C’était la meilleure candidate. Elle connaissait la région par cœur. C’est tou- jours difficile d’interpréter une défaite (…) Nous nous réjouissons en tout cas du score obtenu ce soir à Lafontaine » (ndlr, l’autre élection partielle de la soirée au Québec a vu le Parti Libéral Québécois s’imposer largement avec 53,3%. Cette élection faisait également figure de véritabletestpourlegouvernementCharest, embourbé depuis plusieurs semaines avec la grève étudiante et les contestations à la loi 78. Mais le chef du gouvernement n’a pas souhaité faire de rapprochement avec ces événements : « «Les élections partielles sont des cas particuliers et des cas d'espèces qui obéissent à leur propre dynamique. » La Coalition Avenir Québec arrive troisième
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Après 46 ans de règne, les Libéraux ont finalement rendu les armes dans la cir- conscription d’Argenteuil. Mais les représentants du parti refusaient lundi soir le scénario pessimiste. Investie comme candidate après la dé- mission de David Whissell en décembre dernier,LiseProulxn’afinalementrecueilli que 33,4 % des votes : « Il faut relativiser. Cette circonscription a toujours été serrée. On se souvient que lors de l’élection de 1998, M. Whissell avait été élu par une centaine de voix. Aujourd’hui, nous nous inclinons de la même manière. » La candidate a tenté de faire contre mauvaise figure, bon cœur : « Je conti- nuerai. La prochaine fois c’est nous qui gagnerons. »
« J cha
parler du programme de son parti. « Le conflit étudiant, la loi 78 et le Grand Prix de Montréal ont fait en sorte qu’on ne pouvait pas parler d’autres choses. Les gens était soit pour le gouvernement Charest ou soit contre », explique-t-il. Pour Mario Laframboise, il est clair que cette défaite électorale est décevante mais ne refroidit en rien ses ardeurs de défendre les couleurs de la CAQ lors d’une pro- chaine élection. « C’est la population qui décide et j’accepte ça », a-t-il lancé. Il a réitéré sa confiance envers son chef et il a remercié tout ceux qui se sont impliqués durant la campagne.
restaurant Le 16, sis sur la rue Principale à Lachute. Selon son analyse, les résultats de la CAQ lors de cette partielle représentent tout de même une percée. « Pour nous, le travail commence. Nous avons toute une équipe de bénévole à bâtir. On n’est pas comme les vieux partis qui ont de grosses équipes de bénévoles et on n’est parti de rien », a expliqué François Legault. Selon Mario Laframboise, le score qu’a obtenu la CAQ s’explique en partie à cause du petit espace médiatique libre pour les enjeux de la partielle d’Argenteuil. Selon lui, peu d’espace a été disponible pour
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Faible taux de participation et réactions des autres partis « Le conflit étudiant, la loi 78 et le Grand Prix de Mon- tréal ont fait en sorte qu’on ne pouvait pas parler d’autres choses. Les gens était soit pour le gouvernement Charest ou soit contre. »
Pour la CAQ, l’élection partielle dans Argenteuil était un test. Son candidat ve- dette, Mario Laframboise, n’a récolté que 3 887 votes, soit un peu plus de 21 % des électeurs. Il va de soit que la déception était visible au visage des partisans qui comp- taient bien obtenir un plus grand appui dans la circonscription. « 20 % du vote, c’est un début, s’est exclamé François Legault. Nous sommes un jeune parti et nous plaçons nos briques une à une. La CAQ est le seule parti qui puisse nous débarrasser de Jean Charest », a ajouté François Legault lors de son discours au
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Les élections du 11 juin n’ont pas favorisélesdeuxcandidatsdelaCoalition Avenir Québec dans Lafontaine et Argenteuil. C’est vers 21 h 45 que le chef de la CAQ, François Legault, et son candidat dans Argenteuil, Mario Laframboise, se sont adressés aux partisans et aux médias dans Argenteuil qui s’étaient rassemblés au restaurant Le 16, sur la rue Principale.
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suis déçu que mon message n’est pas passé comme je l’aurais souhaité. Mais nous avons tout de même dépassé deux partis représentés à l’Assemblée nationale, qui auront des questions à se poser sur leur avenir. » Un de ces partis est Québec Solidaire, qui a pris la cinquième position avec 2,7 % du vote populaire et 490 bulletins valides, soit 34 voix de plus que lors des dernières élections. « Je suis déçu du taux de participation et j’espère que les 58 % restants ne vont pas se mettre à chialer, a déclaré le candidat de Québec solidaire, Yvan Zanetti. J’ai un grand respect pour Roland Richer, mais il a choisi le mauvais parti pour ses idéolo- gies. Nous sommes en démocratie, et je me réjouis cependant du fait que les électeurs avaient le choix de plusieurs candidats pour exprimer leurs valeurs. Je ne vois pas cela comme une division du vote, mais plutôt comme une réelle liberté d’expres- sion. Québec solidaire continue d’avancer, et ce n’est qu’un début dans Argenteuil. » Du côté de l’Option nationale, le candi- dat Patrick Sabourin a recueilli 243 voix, suivi par le conservateur Jean Lecavalier avec 190 voix et du candidat indépendant Georges Lapointe avec 151 voix. Le chef de l’Équipe autonomiste, Gérald Nicolas, a quant à lui terminé la soirée avec unmaigre 26 votes.
Malgré un faible taux de participation de 42,36 %, la grande défaite libérale dans Argenteuil est une première dans le comté depuis les années 1940, temps où l’Union nationale avait réussi à détrôner le député Georges-Étienne Dansereau. Avec neuf candidats sur le bulletin de vote le 11 juin, six de ces derniers ont réussi à convaincre environ 10 % de l’électorat que la solution n’était pas de voter pour les grands partis provinciaux. « Les partielles ne soulèvent pas autant l’intérêt que des élections générales et on le voit avec le taux de participation, indique le chef du Parti vert du Québec, Claude Sabourin. Il faut avouer que la victoire du PQ est relativement surprenante, sans être particulièrement encourageante. Lors de cette campagne, l’actualité a prix le dessus et l’élection est passée sous silence au niveau provincial. Le résultat est tout de même significatif, et cela envoie un mes- sage aux têtes dirigeantes des partis. » En quatrième place, le Parti vert a re- cueilli 543 votes et environ 3 % du vote populaire, soit 3 344 de moins que le can- didat caquiste Mario Laframboise. Lors des dernières élections en 2008, Claude Sabourin était allé chercher 3,48 % du vote. « Il faut l’avouer, c’est un peu faible et je
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