Carillon_2013_04_03

La vie est si fragile TÉMOIGNAGE

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er s’est sentie tout à coup encore plus mal et a appelé son mari en panique. «Où es-tu? Où es-tu? Il m’a dit, Je suis là, mais je ne le voyais pas. C’était flou et tout ce que j’étais capable de dire c’est, Je m’en vais…Je ne savais pas où j’allais mais j’étais comme dans un autre monde.» M. Martel a aussitôt appelé les secours. «Je me souviens que le premier répondant m’a demandé si je le reconnaissais. Ça m’a fait étrange parce que c’est lui aussi qui éta- it là lorsque j’ai eu un accident de voiture en 2010. C’est un pompier, Sylvain Fredette.» Avant que les ambulanciers n’arrivent, le répartiteur des urgences a appelé deux fois pour s’enquérir de l’état de la malade et pour les informer de la progression de l’ambulance vers la résidence. «Tout ces gens-là ont été vraiment très gentils et j’ai eu de bons soins dans l’ambulance.» À l’HGH, son état a empiré rapidement. «Ça été l’enfer!» On lui a fait passer des tests pensant d’abord à un infarctus, dit-elle, puis on l’a mis en isolation au cas où elle aurait été touchée par la bactérie C. difficile. «Le Dr Laviolette (Éric) est venu me voir souvent. C’est un ange ce docteur-là. Et les infirmières, elles me surveillaient tout le temps.» Le lendemain, son état s’aggrave encore et on comprend qu’elle a du sang dans l’abdomen. «Là, mes signes vitaux baissaient et le Dr Arbour (Réjean) a dit qu’il fallait opérer. L’anesthésiste (Dr Richard McCall) a dit ‘tout de suite sinon on va la perdre’.» Le Dr Arbour, assisté du Dr Jeffrey Wackett, ont fait vite et bien, rapporte-t-elle. Un vaisseau sanguin dans la région du pancréas avait éclaté. Une fois l’intervention terminée et Mme Poirier hors de danger, on l’a transféré à l’Hôpital Général d’Ottawa. Le Dr McCall l’y a accompagné. Elle dit y avoir aussi été très bien soignée. «Je me suis réveillée dans l’après-midi de la Saint-Valentin après quatre jours aux soins intensifs. Ma fille était là avec un bou- quet de rose.» Mme Poirier était confuse mais elle était sauvée et heureuse de l’être. «C’est un cas rare et on ne sait pas ce qui a provoqué ça mais je peux dire que j’ai été sauvée à Hawkesbury. Ces pauvres docteurs-là travaillent tellement fort, je trouve qu’on leur doit au moins la recon- naissance.»

CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

TREADWELL | Manon Richer n’a qu’un mot à la bouche: «Merci!» Jamais cette femme deTreadwell n’aurait imaginé que son état de santé puisse chuter comme en cette nuit du 10 février dernier. De bonne con- stitution, elle est pourtant passée à deux doigts d’y passer. «Je trouve qu’on ne dit pas assez merci. Moi, ça me tient à cœur parce qu’ils m’ont sauvé la vie.» Elle pense au personnel soignant de l’Hôpital Général de Hawkesbury et aux premiers répondants qui l’ont pris en charge quelques minutes après que son mari (Jacques Martel) eut logé un appel au 911. « Dans la nuit, j’avais de la fièvre et je pen- sais que j’avais une grippe, mon mari avait été très malade alors j’aurais pu l’attraper aussi.» Aussi fiévreuse au matin, Mme Rich-

Photo Chantal Quirion

Manon Richer, une patiente reconnaissante pour les soins reçus à l’HGH.

Dans le cadre du 60e anniversaire du Hawkesbury District High School (HDHS) et de l’École secondaire catholique régionale de Hawkesbury (ESCRH), Le Carillon invite les anciennes et les anciens à se manifester et à lui dire ce que vous êtes devenu(e)s.

Le 8 mai 2013, Le Carillon publiera une section spéciale pour souligner le 60e anniversaire de l’école secondaire dans laquelle il serait intéressant de retrouver des centaines d’anciennes et d’anciens élèves, de toutes les décennies, qui ont fréquenté cette école secondaire. Pour la modique somme de 10 ou 20 dollars, (taxes incluses) nous vous invitons à nous faire parvenir une photo récente de vous en indiquant les années au cours desquelles vous avez fréquenté le HDHS ou l’ESCRH ainsi qu’une courte description de ce que vous êtes devenu(e)s au fil des ans. Vous pouvez également nous envoyer une photo du temps où vous fréquentiez l’école ou nous pouvons nous en procurer une dans les anciens annuaires que l’école peut mettre à notre disposition.

10 $

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ROGER DUPLANTIE NICOLE PI O

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Actuel directeur général de La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Hawkesbury (Ontario) 1989 - Maintenant Secrétaire à la publicité La Compagnie d’édition André Paquette Inc.

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ROGER DUPLANTIE NICOLE PILON 1967-1971 19801984

Faites parvenir vos photos et votre texte, avant le 3 mai 2013, par courriel à roger.duplantie@eap.on.ca

L’Argenteuil & T.-E.

Journaux L’Argenteuil et Tribune Express QC

ou par courrier à Qu’êtes-vous devenu(e)s? , a/s Le Carillon, C.P. 1000, Hawkesbury, ON K6A 3H1. À noter que le tout est payable à l’avance.

1974-1976 Enseignant à l’École Ste-Anne-de-Prescott 1976-1977 Enseignant école Paul VI, Hawkesbury 1977-1983 Directeur du Journal de Cornwall 1983-1999 Éditeur-propriétaire du Journal de Cornwall 1999 - aujourd’hui Directeur général de La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Hawkesbury (Ontario) Marié à Serge depuis 28 ans Mère de Mellyna (1989) et Paul-Maxime (1993) et Gran-mamy d’Elyanne (2012) 1985-1986 Réceptionniste / Serveuse Montévilla, Montebello, Qc 1986-1988 Réceptionniste Château M ntebello 1989 - Mainten nt Secrétaire à la publicité La Compagnie d’édition André Paquette Inc.

Des copies de cette édition spéciale seront disponibles à l’école lors des retrouvailles le samedi 11mai, ainsi que sur notre siteWeb à www.editionap.ca

935, route 17, C.P. 33, L’Orignal (Ont.) K0B 1K0 Tél. : Téléc. :

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