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MERCREDI 27 OCTOBRE 2021 FINANCES NEWS HEBDO
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Festival
◆ Du 22 au 27 novembre, la Biennale de la danse en Afrique fera escale à Marrakech, à l’occasion de la 15 ème édition du Festival de danse «On marche». Une aubaine pour scruter un art dit chorégraphique. Une somptueuse première au Maroc
ainsi qu’en représentations chorégra- phiques, et ce pour le plus grand bon- heur des amateurs de la danse. Des projections de films retraçant l’his- toire des danses en Afrique viendront pimenter le plateau d’activités miton- né pour cette rencontre, entre deux célébrations phares du continent : la Biennale de la danse en Afrique et le Festival de danse «On marche».
Après avoir été annulé à cause de la pandémie, puis remis aux calendes grecques dernièrement en raison des restrictions, ce rendez-vous, mené de main de maître par une pléiade d’opéra- teurs artistiques et chorégraphes confirmés panafricains, sera aussi l’occasion de rendre un vibrant hommage à ses pionniers.
20 pièces de jeunes artistes du continent africain à découvrir pendant la Biennale de la danse en Afrique, accueillie au Maroc par le festival «On Marche».
« La programmation déploiera ses branches vers l’avenir en mettant en lumière les créations de 20 jeunes cho- régraphes émergents à travers le volet ‘Génération 2020', parrainée par les aînés », souligne le fondateur du festival «On marche» et directeur artistique de la Biennale, Taoufiq Izzediou. Et d’ajou- ter que la Biennale offrira également une plateforme quotidienne privilégiée aux créations chorégraphiques maro- caines. « Une journée à la biennale est pen- sée comme le parcours d’une vie de danseur, elle en suit toutes les étapes. Initiation et formation le matin, pre- miers pas sur scène l’après-midi avec la génération 2020 des chorégraphes émergents, et en soirée, découverte des créations de chorégraphes confir- més », détaille-t-il. ◆ *Reconfigurée par la crise sanitaire, la manifestation mettra également l’accent sur sa présence en digital, en partenariat avec la plateforme nigériane Afropolis.
Par R. K. Houdaïfa
Afrique (qui arbore cette année sa nou- velle identité après avoir été triennale) et le Festival de danse «On marche» n’en est que plus grand de ne pas lâcher prise dans leur lutte pour impo- ser la danse contemporaine africaine sur la scène culturelle. Fomentée en 1997, la Biennale de la danse en Afrique se veut itinérante, et reste la principale plateforme de décou- verte ainsi que de promotion de la création chorégraphique du continent. Le festival «On marche» s’est assigné, depuis sa mise sur orbite en 2015, la mission de faire prendre goût au grand public à la danse. Tant que ça ? Voilà qui nous met l’eau à la bouche. Ainsi, pendant six jours, la ville ocre palpitera au rythme d'un programme riche en Master-Class, en performances artistiques dans les espaces publics
D ans un continent en mou- vement, parmi la géné- reuse variété de danses, la contemporaine fait plus souvent banquette qu’à son tour. Pourtant, elle est empreinte de classe, pétrie de grâce, et ses fervents s’accroissent d’une année à l’autre. En revanche, les fonds lui font cruel- lement défaut. Et c’est là où le bât blesse. Cela n’empêche pas de bonnes volontés de se remuer afin que la danse contemporaine africaine soit élevée au rang qui lui revient de droit. Leur ardeur est invariablement réfrigérée par le peu d’égards que manifestent les respon- sables à l’objet de leur passion. Du coup, elles baissent les bras. Le mérite de la Biennale de la danse en
Une journée à la biennale
est pensée comme le parcours
d’une vie de danseur; elle en suit toutes les étapes.
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