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PROJET DE CHANGEMENT DE ZONAGE REJETÉ
Suite de LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE JUSTIN TRUDEAU
Les deux géants du web utilisent leur pouvoir monopolistique de la même façon dans le monde entier, en privant le journalisme des ressources financières dont il a besoin pour survivre. Ce n’est pas seulement un problème canadien. La différence, c’est que d’autres pays s’y opposent. En Australie, le Parlement, avec le soutien de tous les partis, a adopté une nouvelle législation exigeant que Google et Facebook négocient collectivement avec les médias australiens. Ces nouvelles règles sont également accompagnées d’un dispositif d’application rigoureux. À maintes reprises, vous, votre ministre du Patrimoine canadien et d’autres représentants élus, vous vous êtes engagés à prendre des mesures similaires. Après des mois de promesses, il n’y a toujours pas de législation. Diviser pour mieux régner À l’approche des vacances parlementaires d’été et de la forte possibilité d’une élection générale à l’automne, les mots seuls ne suffiront pas à soutenir les journalistes canadiens pendant les longs mois d’inaction législative et face aux jeux de pouvoir incessants de Google et Facebook. En effet, Facebook a récemment annoncé des accords commerciaux à court terme avec quelques médias canadiens. Tant que les médias d’information ne pourront pas négocier collectivement avec Google et Facebook, les deux multinationales continueront à diviser pour mieux régner, en utilisant leur position dominante sur le marché pour imposer des conditions qui leur sont favorables, au détriment des médias d’information plus petits et plus vulnérables financièrement. Soyons clairs : les médias d’information canadiens ne cherchent pas à obtenir de nouveaux fonds, de nouvelles taxes ou des frais d’utilisation. Nous ne demandons pas – et ne voulons certainement pas – de restrictions ou de règlements affectant la liberté d’expression. En fait, la santé de notre démocratie dépend d’un environnement médiatique dynamique et sain. Pour dire les choses crûment, cela signifie que vous, Monsieur le Premier Ministre, devez tenir parole en introduisant une législation pour briser la mainmise de Google et Facebook sur les informations avant les vacances parlementaires d’été. C’est une question de volonté politique. C’est une promesse de votre gouvernement. Le sort des médias d’information au Canada en dépend. Il en va de même pour notre démocratie. Les éditeurs membres de Médias d’info Canada Nivelerlesreglesdujeu.ca
CATHERINE LEFEBVRE IJL-RÉSEAU.PRESSE catherine.lefebvre@eap.on.ca
La demande d’amendement au règle- ment de zonage no. 20-2018 de l’ave- nue Chartrand a été rejetée, le 31 mai dernier, par quatre votes contre trois, lors de la séance du conseil municipal. Après quelques minutes de commentaires par les conseillers municipaux et la mai- resse, le vote sur la demande d’amendement au règlement de zonage, pour transformer la zone classée comme espace vert, au bout de la rue Chartrand, en espace résidentiel, a eu lieu. Lefebvre, Chamaillard, Campbell et Paquette ont voté contre le projet, alors que la mairesse, Paula Assaly, et les conseillers Bogue et Tsouronakis ont voté en sa faveur. Durant la séance, la maire et les conseillers ont expliqué les raisons de leur vote. Le conseiller Robert Lefebvre a men- tionné que le projet était d’une très grande envergure, qu’il créerait une demande supplémentaire sur le conseil municipal, qu’il y aurait un problème de circulation, de bruit, de plaintes, de stationnement, de demandes pour des ralentisseurs et que tout ceci impliquerait des couts supplémentaires. «Personnellement, à cause des points que j’ai soulignés et l’envergure du projet comme tel, j’ai beaucoup de difficulté à supporter ce changement de zonage qui est proposé», a-t-il exprimé. Le conseiller Yves Paquette ajoute : «Je ne suis pas contre les développe- ments, bien au contraire. Du développement, j’en veux, j’en veux en quantité industrielle. Par contre, ce n’est un emplacement pour mettre un développement de cette grosseur- là. Je ne vis pas là, mais je me mets à la place de ces résidents-là et je me dis si je vivais ici, là, est-ce que je voudrais avoir ça comme fond de cour? Pas vraiment!» Quant au conseiller Lawrence Bogue, il trouve que le projet est semblable à celui sur les rues Montcalm et Cécile. Selon lui, le développement est un besoin néces- saire pour le développement de la ville de Hawkesbury. Antonios Tsouronakis renchérit en affirmant que ce le développement peut créer du trafic, mais que «ça vient avec».
Section du ruisseau de Hawkesbury passant par le terrain du projet d’amendement de zonage de la rue Chartrand — photo Gregg Chamberlain
Selon lui, il est possible de placer des dos d’âne pour réduire la vitesse et de travailler avec les développeurs pour adresser les problèmes. Le conseiller Raymond Campbell croit RVJMZBVSBJUQMVTEFTQBDFTVSMBSVF/FMTPO pour ce genre de projet et qu’il n’en voudrait pas derrière chez lui s’il était à la place des habitants de la zone visée. «Si tu changes le cours naturel d’une rivière, elle va vouloir reprendre son cours naturel», précise-t-il en lien avec le ruisseau longeant le terrain
du projet. La mairesse, Paula Assaly, a terminé la période de commentaires en mentionnant que si elle avait été citoyenne du secteur de la rue Chartrand, elle aurait signé la pétition contre le projet, en parlant des lettres reçues de trentaine de citoyens contre le projet. Par contre, en tant qu’élue, elle se doit de décider de ce qui est le mieux pour toute la NVOJDJQBMJUÊ&MMFBBENJTRVFMBEÊDJTJPO était difficile à prendre, mais elle a tout de même donné son aval au projet.
CHRIST-ROI LAND WILL BE FOR SALE AGAIN
GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca
The old Christ Roi property is going up for sale again. Hawkesbury town council approved a recommendation from administration to restart the process of declaring the land surplus to municipal needs. “There is interest in the property,” said Chief Administrator Dominique Dussault, “we need to go through the (surplus declaration) process again.” Several years ago the town acquired the site of the former École Christ-Roi from the Conseil scolaire de district catholique de M&TUPOUBSJFO $4%$&0 "GUFSEFNPMJTIJOH the buildings and cleaning up the site, the municipality listed the land as surplus to municipal needs and available for developers to purchase. The town had received an offer from a Québec-based developer who wanted to build a multi-million-dollar high-end long-term care and retirement condominium on the site. But the developer had problems with securing financing support from the bank and last year asked the town for an extension on the conditions of the land purchase agreement. Town council refused the request and the sale deal collapsed. Councillor Robert Lefebvre noted that the municipality should have the property re-eva- luated for its potential sale price. Councillor Yves Paquette also suggested that the town may want to consider excluding the part of UIF MBOE UIBU SVOT SJHIUBMPOH UIF0UUBXB
Jamie Irving, président Médias d’Info Canada
Bertrand Castonguay, président La compagnie d’édition André Paquette inc.
Publié le mercredi par • Published on Wednesday by: La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par • Printed by: Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398 1100, rue Aberdeen Street, C.P. / P.O. Box 1000, Hawkesbury, ON K6A 3H1 1-800-267-0850 Fax.: 613-632-6383
River bank from the actual sale package. He indicated the municipality may want to have the riverside land available for a pedestrian walkway or other public recreation use. Dussault assured council that re-eva- luation of the property will be part of the process for re-declaring the land as surplus. She also noted that determining what land is available for sale will be done through a separate process after the surplus declara- tion is completed. La ville de Hawkesbury mettra de nouveau en vente le site de l’ancienne École Christ- Roi. Après la démolition de l’édifice, le terrain a presque été vendu à un promoteur pour un projet de résidence de soins de longue durée, mais l’affaire a échoué. La ville doit maintenant reprendre le processus pour déclarer le terrain excédentaire aux besoins municipaux avant de le remettre sur le marché immobilier. —photo d’archives
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