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Haro sur l’intimidation dans nos écoles
STÉPHANE FORTIER stephane.fortier@eap.on.ca
l’élève intimid é, une vulnérabilité dont il fau t tenir compte », mentionne M. Thibodeau. S’inspirant de pratiques réussies et vali- dées par des recherches, le Conseil scolaire a établi tout un plan de prévention et d’inter- vention. « Au-delà de la prévention, il faut travailler et enseigner les habiletés sociales avec les jeunes et, surtout, œuvrer dans un climat scolaire positif. Aussi, chaque cas doit toujours être rapporté à la direction. Il faut ensuite enquêter et déterminer si l’on parle d’intimidation ou non », explique M. Thibodeau. Celui-ci indique que tout le per- sonnel de l’école, qu’ils soient enseignants, membres de la direction ou surveillants, ont reçu une formation. « Mais certaines écoles peuvent égale- ment utiliser des élèves ambassadeurs », pré- cise M. Thibodeau. Ce dernier indique que ce plan n’est pas suivi qu’en début d’année, mais qu’il fait enseigner des comportements positifs tout le long de l’année. « Et il va de soi que nous comptons sur des travailleurs sociaux dans les écoles », affirme Jean-Fran- çois Thibodeau qui soutient que le CEPEO a été le premier à s’occuper à temps plein du bien-être de l’élève. Engagement des jeunes Sandra Barette, leader en santé mentale et travailleuse sociale en chef au Conseil scolaire du district catholique de l’Est onta- rien (CSDCEO), explique de son côté que la tendance est l’engagement des élèves. « On parle ici de l’intimidation comme étant une problématique sociale. Il faut savoir que dans une situation d’intimidation, les parents et le personnel de l’école doivent être prévenus, c’est la loi, un suivi avec les élèves doit être fait. Mais ce n’est pas simple de bien identifier une situation d’intimida- tion. S’agit-il d’intimidation, d’une farce ? Mme Barette rappelle que le ministère de l’Éducation a instauré, il y a quelques années, « l’école tolérante ». À la base, il y a des exigences ministérielles évidentes. Selon les spécialistes, dans 85 % des cas
bodeau, directeur responsable de la sécurité et du bien-être des élèves au sein du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) affirme que chacune des écoles suit un plan établi à partir d’un guide. « Nous avons développé des plans avec les école s, mais on s’attaquait à l’origine à des problèmes complexes. Par exemple, on n’intervient pas de la même façon avec un élève intimidé qu’avec l’intimidateur. Par- fois, voire souvent, ceux qui intimident ne réalisent pas, n’ont pas conscience qu’ils font du tort. De plus, il y a tout un parcours chez
Avec le décès d’une jeune fille causé indi- rectement par une intimidation acharnée, la question est revenue au plus fort de l’ac- tualité au cours des dernières semaines et il est bon de rappeler que dans nos écoles, des programmes existent pour contrer ce fléau. Tant dans les écoles francophones pu- bliques que catholiques, les responsables ont agi énergiquement. Jean-François Thi-
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d’intimidation, il y a des témoins. Il faut donc trouver lemoyen d’engager les jeunes, selon Mme Barette. « Si le personnel de l’école a un rôle à jouer, les élèves aussi. La loi du silence, c’est cela qu’il faut faire disparaître », soutient-elle. Il existe tout un processus afin demettre un terme à une situation d’intimidation. Il faut d’abord que l’élève intimidé s’éloigne ou qu’un camarade l’éloigne (engagement). « La force vient des témoins », soutient-elle. Si la responsabilité sociale enseignée aux enfants ne suffit pas, l’adulte est appelé à intervenir et les adultes sont outillés pour le faire. Autre point déterminant pour Mme Barette, c’est qu’il faut enrayer le mal à la racine. Dès le tout jeune âge de l’enfant, il faut intervenir afin qu’une situation d’inti- midation ne devienne récurrente auprès d’un élève intimidé. Il arrive que des élèves du secondaire se fassent intimider depuis les premières années du primaire », fait remar- quer Sandra Barette. Chaque école catholique et publique in- tervient contre l’intimidation, c’est connu, mais on ne le rappellera jamais assez. Sandra Barette, leader en santé mentale et travailleuse sociale en chef au CSDCEO. —photo Stéphane Fortier
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