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"$56"-*5 4r/&84 LES PROGRAMMES ONTARIENS D’ALIMENTATION SCOLAIRE EN ARRACHENT ALLISON JONES La Presse Canadienne

Une moitié de mandarine au lieu d’une entière, la moitié d’un œuf dur ou une pomme coupée différemment: les programmes d’alimentation en milieu scolaire en Ontario tentent de trouver des trucs pour tirer le maximum de ressources insuffisantes. Le gouvernement provincial aurait beau doubler son financement que cela ne répon- drait pas nécessairement à la demande croissante, ont déclaré les responsables de ces programmes de nutrition pour les élèves, lors des consultations avant le budget provincial du printemps. «La flambée des prix des aliments a causé des ravages sur la nutrition des élèves partout dans la province, car le financement est trop faible pour acheter une variété d’aliments en quantité et en portions nécessaires pour nourrir un élève», a déclaré 7JWJBOF%ÊHBHOÊ EJSFDUSJDFEVSÊTFBV/VUSJ - tion des élèves de l’Ontario devant un comité de consultations prébudgétaires. «Ajoutez à cela la fréquentation accrue des élèves à nos programmes en raison des effets de la COVID, de l’inflation en hausse pour les familles et du nombre de nouveaux immigrants dans notre province, et nous avons aujourd’hui une tempête parfaite», a déclaré Mme Dégagné. La section ontarienne de la Coalition pour une saine alimentation scolaire demande au gouvernement ontarien de doubler son investissement actuel dans les programmes de nutrition des élèves, pour le faire passer en 2024 d’un total de 32,3 millions $ à 64,4 millions $. Le programme de nutrition des élèves ser- vait auparavant comme un pansement, pour combler les lacunes de certaines familles ou aider un enfant qui avait oublié son sac à lunch, mais le besoin devient de plus en QMVTQSPOPODÊ BTPVMJHOÊ&SJO.PSBHIBO MB QSÊTJEFOUFFUEJSFDUSJDFHÊOÊSBMFEFj/VUSJ - UJPOGPS-FBSOJOHvEBOTMBSÊHJPOEF8BUFSMPP «Les programmes de nutrition des élèves sont en train de devenir une béquille sur laquelle les familles doivent s’appuyer, et souvent fortement, parce qu’elles ne peuvent tout simplement plus se permettre de faire leur épicerie, point final», a-t-elle déclaré en entrevue. Le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires fournit des fonds à 14 organismes respon- sables de programmes de collations et de repas dans toute la province. Certains de ces organismes transfèrent ensuite des sommes aux conseils scolaires ou aux écoles de leur région; des bénévoles — des administra- teurs ou des enseignants — commandent de la nourriture et veillent à ce qu’elle par- vienne aux élèves. Dans d’autres régions, l’organisme responsable s’associe à une organisation à but non lucratif qui gère la logistique sur le terrain. Éviter la stigmatisation La nourriture n’est pas réservée unique- ment aux élèves issus de familles à faible revenu, car l’un des principes fondamentaux du programme est l’universalité. «Cibler seu- lement les élèves qui en ont désespérément besoin, c’est stigmatisant, embarrassant et cela perpétue des sentiments de honte

Half of a tangerine instead of a whole one, half of a hard-boiled egg or an apple cut six ways - student nutrition programs across Ontario are finding ways to stretch increasingly insufficient dollars. Students at Madison Crossing Elementary School in Canton, Miss., eat lunch in the school’s cafeteria on Friday, Aug. 9, 2019. (The Canadian Press / AP Rogelio V. Sollis)

fait valoir Mme Findlay. Un porte-parole du ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, Michael Parsa, a souligné que le ministre continue d’attendre plus de détails sur l’engagement fédéral visant à créer un programme de nutrition scolaire à l’échelle du Canada. Un programme national serait en mesure d’aider beaucoup d’enfants, a déclaré Mme Moraghan, mais les enfants qui souffrent aujourd’hui de la faim ne peuvent tout sim- QMFNFOUQBTBUUFOESFj/PVTTBWPOTRVF désormais, la plupart des repas que nous servons à l’école sont parfois le seul repas de la journée pour de nombreux élèves qui utilisent le programme.»

programmes cette année, dont 5 millions $ l’automne dernier. Danielle Findlay, superviseure des rela- tions communautaires du Programme de nutrition des élèves pour la région Sud-Ouest, a déclaré aux consultations prébudgétaires que dans sa région, leur part du financement de 5 millions $ représentait 4,29 $ pour chaque élève participant, pour toute l’année scolaire. Or, une collation saine coûte en moyenne 1,50 $, estiment les responsables du Programme. Les investissements ponctuels de 6,15 millions $ ont été les bienvenus, mais ce qu’il faut, c’est une augmentation du finan- cement de base pérenne, ce qui ne s’est pas produit depuis plus d’une décennie, a

et d’isolement», explique Mme Moraghan. L’année dernière, le programme que gère .NF.PSBHIBOQPVSMBSÊHJPOEF8BUFSMPPB obtenu environ 30 % de son financement du gouvernement provincial, le reste provenant d’autres sources telles que des partena- riats, des donateurs communautaires et des contributions des parents. L’année dernière, j/VUSJUJPOGPS-FBSOJOHvBEÊQFOTÊFOWJSPO 1,5 million $ en nourriture, un chiffre qui a augmenté rapidement au cours des der- nières années, a-t-elle indiqué. «Si j’avais trois, quatre ou cinq millions de dollars dans mon budget à consacrer à la nourriture, c’est sûr qu’on l’utiliserait», assure-t-elle. Le gouvernement a effectivement investi 6,15 millions $ supplémentaires dans les

UCDSB STUDENTS SHOW UP BIG AT SKLZ COMPETITION

EAP NEWSROOM nouvelles@eap.on.ca

On February 27, students from the the Upper Canada District School Board (UCDSB) showed off their talents in various trades at the annual SKLZ com- petition in Cornwall with two students from Vankleek Hill Collegiate Institute (VHCI) going home with hardware. &WFSZZFBS BSPVOETUVEFOUTGSPN the UCDSB, the Catholic District School #PBSEPG&BTUFSO0OUBSJP $4%#&0 BOE4U Lawrence Collegiate in Cornwall compete in the annual trades competition in 11 different trades from welding and small engine repair to floristry and photography. Top finishers in each category advance to either provincial qualifiers or advance to directly to the Skills Ontario competition in Toronto in May. VHCI’s Anthony Velocci placed first in the welding category and will be representing his school in the provincial qualifier in Kingston on April 13. Kyle Paige-Kack earned the bronze for VHCI in the automotive category. The culinary competition for SKLZ is scheduled for March 5 at Thousand Island

Students from the UCDSB secondary schools show off their hardware after competing at the annual Eastern Ontario SKLZ competition in Cornwall. Anthony Velocci and Kyle Paige-Kack from Vankleek Hill Collegiate Institute (VHCI) earned top three finishes. Velocci will be representing VHCI at the provincial qualifiers for welding in April. (Photo provided)

Secondary School, and the carpentry and cabinet making competition will take place

at the Carpenter’s Union in Ottawa on March 20.

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