ACTUAL I TÉ
Meurtre d’une femme à Lefaivre
DIANE HUNTER diane.hunter@eap.on.ca
à la cour en guise de support. L’accusé a adressé un frêle sourire à son fils en quittant la salle, escorté par les agents de sécurité. S
Un résident de Lefaivre de 78 ans, Robert Edgar, est accusé du meurtre au second degré de son épouse, Zdenda (Radja) Se- kora, âgée de 83 ans. L’homme a comparu lundi le 2 février à la Cour de justice de l’Ontario, à L’Orignal. L’avocat de l’accusé, M e Robert Miller, a indiqué que le couple marié depuis 32 ans n’avait jamais eu d’événements violents au cours de son long mariage. Il a aussi demandé un ajournement de la séance, le temps de procéder à un examen de cinq jours pour évaluer la santé mentale de son client. Selon M e Miller, Robert Edgar a des idées suicidaires depuis plus de 20 ans. Le juge de paix François Pilon a accédé à cette demande en fixant au 9 février, la date de la prochaine comparution. Le fils et la belle- fille du prévenu, Nicolas et Eileen, ainsi que quelques amis de la famille se sont rendus
Le fils de Robert Edgar, Nicolas (au centre) après la première comparution de son père accusé du meurtre de sa mère, Zdenda (Radja) Sekora, âgée de 83 ans.
Selon l’accusation déposée par la Police provinciale de l’Ontario, le drame est surve-
quête criminelle, responsable du dossier, indique que le décès découle d’un homicide. Une date pour l’ou- verture d’un procès a été fixée au 17 mars. Selon a procureure de la Couronne, Me Julie Bourgeois, il est très rare qu’un procès débute aussi rapide- ment après le dépôt des accusation. La situation découle de l’annulation d’un autre procès.
nu le 25 janvier der- nier, à la résidence familiale située sur la Concession 1, du village de Lefaivre, où les premiers se- cours se sont rendus après un appel logé au 911. Les paramé-
Un résident de Lefaivre de 78 ans, Robert Edgar, est accusé du meurtre au second degré de son épouse, Zdenda (Radja) Sekora, âgée de 83 ans.
dics ont constaté le décès à leur arrivée. L’inspecteur Peter Donnelly de l’unité d’en-
L’avocat de l’accusé, M e Robert Miller.
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Des mises à pied massives sont prévues en février 2016 au centre de distribution du Groupe Jean Coutu sur la rue Cameron à Hawkesbury.
CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
contre, que ce soit unemauvaise nouvelle et confirme que les employés ont été informés de la situation. La date de février 2016 a bel et bien été avancée comme date butoir. Des rencontres entre le syndicat des Métallos et DBOntario, soit l’entreprise qui gère l’entrepôt en sous- traitance et qui est donc l’employeur, auront lieu régulièrement d’ici quelques semaines afin demettre sur pied un plan d’action pour aider les employés à faire face à la situation, le moment venu. Ils sont entre 125 à 140 employés, dont environ 80 % à temps plein. Du côté du Groupe Jean Coutu, la vice- présidente aux communications Hélène Bisson refuse de parler de pertes d’emploi. «On va essayer de protéger les emplois. Il y a certaines catégories de produits qui sont distribuées à partir de ce centre qui vont être déplacées et on cherche à remplacer ces produits-là par d’autres.»
Des coupes importantes de personnel sont à prévoir au centre de distribution du Groupe Jean Coutu à Hawkesbury à compter de février 2016. Cette situation découlerait de la décision du Groupe Jean Coutu de rapatrier les cos- métiques et les produits de santé beauté qui sont actuellement traités par Hawkesbury dans son nouvel entrepôt à Varennes, un immense édifice en construction qui, selon le représentant national du syndicat des Métallos Richard Leblanc, offrirait l’avantage de pouvoir automatiser certaines tâches. Selon M. Leblanc, ces produits repré- sentent environ 70 % de la surface d’opé- ration à Hawkesbury. Il estime cependant que c’est un mauvais calcul que d’essayer de chiffrer le nombre de pertes d’emplois en fonction de la surface. Il ne nie pas, par
- François Joanisse administrateur, Maitre Charle, Hawkesbury
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