Ère magazine, édition avril 2021

REVUES AMIES

LA PRÉVOYANCE VUE PAR…

Dans cette rubrique d’Ère magazine, découvrez un article emprunté à d’autres journaux, en Suisse ou ailleurs. Pour cette édition, nous vous proposons une contribution de nos confrères du magazine «générations». Dans son numéro de janvier dernier, un article passait sous la loupe les coûts induits par la possession d’un animal de compagnie. Une présence bénéfique à beaucoup d’égards, accompagnée d’un impact plus ou moins significatif sur le budget.

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ANIMAUX: UNE BONNE COMPAGNIE QUI A UN PRIX

PERFORMANTE, DONC COÛTEUSE

Il faut en effet avouer que la médecine vétérinaire suit de près celle des humains, dans ses performances comme dans ses coûts. «Nous conseillons aux gens de mettre de côté 3000 à 5000 francs, en cas de coup dur, ou de contracter une assurance pour animaux » (NDLR, dont les primes mensuelles de base reviennent généralement à 20 francs par mois pour un chien et 10 francs pour un chat), poursuit Stéphane Crausaz, qui souligne que la SVPA est la seule section cantonale à avoir mis sur pied un fonds d’aide pour les soins aux animaux des personnes démunies. Pro Senectute peut également soutenir les seniors en difficulté. « Les 24 organisations cantonales et inter- cantonales de Pro Senectute peuvent examiner la possibilité de verser des contributions pour les frais de détention d’animaux dans le cadre des aides financières individuelles, confirme Tatjana Kistler, porte-parole de l’association. Pour connaître les conditions, il convient de contacter l’organisation de sa région. » [...] Article paru dans l’édition de janvier 2021 de «générations », sous la plume de M. Frédéric Rein. www.generations-plus.ch

Près d’un ménage sur deux possède un compa- gnon animal. Une présence bénéfique, d’autant plus avec le Covid-19, mais pas donnée. Conseils pour dépenser moins. Les bienfaits des animaux de compagnie ne sont plus à démontrer. Les dernières études menées dans ce domaine prouvent, notamment, qu’ils diminuent le dan- ger de tomber en dépression ou, encore, qu’avoir un chien réduit les risques cardiaques, particulièrement chez les personnes seules. Bref, les quelque 1.6 million de chats présents sur notre territoire, 505000 chiens pour autant de rongeurs et de lapins, ainsi que les 3 millions de poissons d’aquarium tiennent du médicament pour les 43% de ménages helvétiques qui en possèdent, les effets secondaires en moins ! Ils ne sont, en revanche, pas remboursés par la Sécurité sociale. Dommage, car ils ont un véritable impact sur nos budgets. D’ailleurs, « l’aspect financier est un facteur d’abandon, constate Stéphane Crausaz, porte-parole de la Société vaudoise de protection des animaux (SVPA). Si les personnes qui n’ont pas les moyens de nourrir leur animal sont rares, nombreuses sont celles qui n’arrivent pas à assumer les frais vétéri- naires, tout particulièrement ceux liés à l’âge, ou celles qui ne veulent tout simplement pas «mettre autant. »

Lien pour consulter le texte intégral de l’artilcle

èremagazine | avril 2021

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