La capitale de la République dominicaine, Saint-Domingue, a conservé une forte empreinte architecturale de son passé colonial espagnol.
Fiscalité : à titre de résidents permanents, nos retraités seront soumis au régime fiscal français. Concernant l’impôt sur le revenu, la Martinique et la Guadeloupe bénéficient d’un abattement fiscal de 30% par rapport à la France métropolitaine, mais plafonné à CHF 2720.–. Il conviendra d’analyser les implications de la convention de double imposition signée par la Suisse et la France. En principe, la rente LPP sera imposée à la source en Suisse, contrairement à la rente AVS qui sera imposée en Martinique.
entre la côte atlantique aux eaux houleuses et la côte caraïbe aux eaux plus calmes. Pour pouvoir séjourner en République dominicaine, nos retraités demanderont un visa de residencia , valable soixante jours, puis un per- mis provisoire valable un an. Ils devront attester de re- venus suffisants (CHF 1940.– pour un couple) et passer un examen médical. Par la suite, ils pourront prolonger leur droit de séjour de deux ans. Le visa sera ensuite renouvelable chaque deux ans. Notre couple apprendra l’espagnol, même si le français est parlé par 500 000 immigrés haïtiens. L’Alliance française est très active à Saint-Domingue. Côté santé, Laure et Yves n’hésiteront pas à conclure une assurance ad hoc, avec couverture des soins en cliniques privées. Les dépenses de san- té sont onéreuses et les hôpitaux publics n’offrent pas toutes les garanties.
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LA GUADELOUPE, «L’ÎLE AUX BELLES EAUX»
La Guadeloupe est un archipel qui déploie ses îles prin- cipales, Grande-Terre et Basse-Terre, telles les ailes d’un papillon sur la mer cristalline. Cette configuration la distingue de la Martinique, une terre plus compacte aux paysages moins variés. En dehors de cette diffé- rence, les sœurs jumelles rivalisent de beauté, offrent une palette de loisirs similaire et partagent le même art de vivre. Choix cornélien ou simple affaire de ressenti personnel ? On ne trouvera pas de différence significa- tive au niveau du coût de la vie ni du côté de la fiscalité. Les risques naturels sont identiques (séismes, éruptions volcaniques, cyclones). Au chapitre de la sécurité, les deux départements connaissent un taux de criminalité plus élevé que celui de la France métropolitaine, avec un léger « avantage » en faveur de la Martinique. En Guadeloupe, les homicides sont deux fois plus nom- breux qu’à Paris et les cambriolages deux fois plus fré- quents qu’en Martinique. Des statistiques à mettre en rapport avec le trafic de drogue et la guerre des gangs qui gangrènent Pointe-à-Pitre, la capitale économique.
Coût de la vie : un ménage a besoin d’un revenu mensuel de CHF 1900.– pour vivre en République dominicaine.
Logement : avec leur capital de CHF 272000.–, nos re- traités pourront acquérir un appartement ou une petite maison. En location, ils trouveront un logement confor- table dès CHF 600.– mensuels. Ils pourront même s’of- frir les services d’un employé de maison. Fiscalité : le couple payera l’ impuesto sobre la renta , un impôt sur le revenu calculé selon un barème progressif de 15 à 25%. Une fiscalité raisonnable, si l’on considère que les retraités bénéficient d’allègements fiscaux. La République dominicaine n’a pas conclu de convention fiscale avec la Suisse, mais le risque de double impo- sition est faible, car le pays n’a pas pour habitude de fâcher ses résidents étrangers aisés. Au final, la République dominicaine offre un net avan- tage en termes de pouvoir d’achat et, par sa dimension, un champ plus étendu d’activités, notamment cultu- relles. Elle demande par contre plus de démarches et un effort linguistique conséquent.
LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE, AU RYTHME DU MERENGUE
Merengue endiablé, bachata langoureuse ou reggaeton chaloupé : la musique règne en République dominicaine. Au point que certains trouvent le pays bruyant. La ca- pitale Saint-Domingue compte trois millions d’habitants et la délinquance, petite ou grande, y est bien présente. Qu’on se rassure pourtant, il existe des villes tranquilles, loin des sites touristiques à la mode. Il faudra choisir
En apprendre davantage pour s’établir aux Caraïbes
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