Carillon_2017_01_20

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca Le Séminaire du Sacré-Cœur remonte la pente place pour relancer cette école privée située dans le secteur Pointe-au-Chêne de Grenville-sur-la-Rouge .

cours classique. Mais avec la réduction du nombre de prêtres, le Séminaire du Sacré- Cœur a pris une nouvelle orientation en 1978 et a commencé à accueillir des filles et des garçons de la région et d’ailleurs, pour leur offrir un cours secondaire. Tout en gardant un projet éducatif catholique, l’école s’est fixé comme objectif principal la formation intégrale des jeunes. Jusque-là, tout va bien et les inscriptions se multiplient. Mais, depuis plusieurs années, le Séminaire fait face à des difficultés, ce qui lui valu une baisse au chapitre des inscrip- tions. « En 10 ans, nous avons eu une baisse d’inscriptions de 40 %. C’est beaucoup et c’est préoccupant pour notre école », a expli- qué Christian Lavergne, le directeur général du Séminaire du Sacré-Cœur. Plusieurs facteurs

stratégie », a confié M. Lavergne. Cette réduction au chapitre des inscrip- tions n’a aucune raison concrète valable selon le jeune directeur de 35 ans, mais certains facteurs pourraient en être la cause. « Je ne prétends pas avoir la réponse à cette baissemais certaines raisons semblent évi- dentes », a-t-il reconnu. Le facteur démographique de la région pourrait être en cause selon lui. « Nous avons connu un creux démographique dans la région qui commence tout doucement à se résorber, mais cela n’explique pas tout, a poursuivi M. Lavergne. Il faut tenir compte du facteur économique. On a tout de suite senti le contrecoup de la crise économique de 2008 dans les années qui ont suivi; ça

Malgré une chute de 40 %au chapitre des inscriptions depuis 10 ans, le Séminaire du Sacré-Cœur ne baisse pas les épaules. De nouvelles mesures ont été mises en

Fondée en 1953 par la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur, Le Séminaire du Sacré-Cœur était un pensionnat à caractère vocationnel pour garçons où on offrait le

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury Né d’une

race fière

s’est tout de suite répercuté sur nos inscriptions. » L’école aurait éga- lement eu beaucoup de difficulté à assu- rer sa relève. « On a eu des soucis auprès de la direction pen-

Bergeron Les familles Bergeron sont à l’honneur cette semaine. Jacques Dupras, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, désire rendre hommage par cette chronique, aux ancêtres paternels de Pierre Bergeron, époux de Dolorès Malette. « Lorsque les patronymes se sont formes et qu'il a fallu designer ceux dont la formation était de faire paître les agneaux, les brebis et les moutons, le nom de Berger est apparu. D'autres personnes exerçant le même métier auraient, en raison de leur âge ou de leur taille, reçu le patronyme de Bergeron, c'est-à-dire «petit berger» curieusement, ce sont les « petits bergers »' qui, par opposition aux grands, ont réussi le miracle de s'implanter en Nouvelle-France, en Acadie et ailleurs en Amérique du Nord. Des Berger qui sont venus, peu, parmi ceux qui subsistent au XXe siècle, ont d'authentiques racines françaises. » Le premier ancêtre en Nouvelle-France, pionnier, est André Bergeron, fils de Pierre et Catherine Marchand de Saint-Saturnin-du-Bois, diocèse de LaRochelle, Aunis, France. « La commune de Saint-Saturnin-du-Bois est située au nord-est du canton de Surgères, arrondissement de Rochefort, aux confins de la Charente-Maritime, autrefois, province de l'Aunis. Ce lieu se trouve à environ 40 km du grand port de La Rochelle. C'est de ce dernier endroit que l'ancêtre quitta la France. » Il épouse Marguerite Dumay, fille de Jean Demers dit Dumais et Jeanne Védié, contrat de mariage le 4 octobre 1654, greffe Lambert Closse, mariés à Montréal le 9 novembre 1654. Elle est la petite-fille de Jean Dumais et Barbe Mauger de Saint-Jacques, Dieppe, Seine-Maritime, France et de Michel Vaydié et Catherine Dolbelle de Saint-Germain-de-Val, commune La Flèche. Douze enfants, cinq filles et sept garçons, baptisés à Québec et Saint-Nicolas, sont issus de ce mariage. André décède à Saint-Nicolas, dimanche le 21 février 1712 et y est inhumé le jour même. Générations 10 e Pierre Bergeron – Dolorès Malette m. le 1971-10-09 à Gatineau, Qc 9 e Jean-Claude Bergeron – Carmelle Dupuis, f. de Ludger et Alexina Labonté m. le 1946-06- 20 à Thurso, Qc 8 e Raoul Bergeron – Yvonne Touchette, f. d’Israël, journalier et Clarina Parisien m. le 1917- 10-23 à Thurso, Qc, Qc 7 e Napoléon Bergeron, cult. – Clara Lefebvre, f. de Charles, cult. et Cléphire Leduc m. le 1895-11-18 à Thurso, Qc 6 e Baptiste Bergeron, de Clarence, Ont. – Phebee Laviolette, f. d’Ignace et Marie-Anne Landriault m. le 1864-02-01 à Buckingham, Qc 5 e Jérémie Bergeron – Lisette Guindon, f. de Jacques, cult. et Marguerite Amiot m. le 1835- 11-09 à Sainte-Scholastique, Qc 4 e Antoine Bergeron, agric. – M. Marguerite Cyr, f. de François et Josephte Demers m. le 1811-08-06 à Saint-Martin, Laval, Qc 3 e Antoine Bergeron – Françoise Prévost, f. de Guillaume et M. Marguerite Marié m. le 1759- 06-18 à Québec 2 e Joseph Bergeron – Marguerite Dusseaud, f. de Jean François et Madeleine Bourassa m. le 1722-09-06 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc 1 re André Bergeron, 31 ans – Marguerite Dumay, 14 ans c.m. ce jeudi 9 juillet 1673, notaire Gilles Rageot, Québec Que se passe-t-il enNouvelle-France aumoment oùAndré etMarguerite fondent leur famille ? C’est ladernière année où des Filles du Roi s’y rendent. IrèneBelleaupubliele8mai2012LesFillesduRoy1663-1673:quisont-elles?surlesitedeLaSociétéd’histoiredesFillesduRoi. Elle s’interroge sur leur richesse. « Bienmalin qui pourrait répondre à cette question. Avaient-elles des « biens en propre » en France ? Peut-être les plus âgées, souvent des veuves, mais la majorité, non. Pour mesurer quelque peu cette donnée, Yves Landry s’est intéressé à la valeur sociale ou sociétale du père de la Fille du Roi ou de celle de l’ex-conjoint pour les veuves. Certaines d’entre elles avaient un père notable, procureur, chirurgien, sellier, taillandier, bourgeois, militaire ; la plupart des pères sont des hommes de métiers : laboureurs, charpentiers, chaudronniers, sabotiers, scieur de long, sergetier, etc. Les contrats de mariage nous éclairent souvent sur la valeur des biens qu’elles apportent, huit déclarent apporter 1000 Livres, une 2000 Livres et deux 3 000 Livres ; une sur sept moins que 300 Livres et lamajorité des filles n’apportent que leurs hardes…pas de quoi survivre ! » http://dixie61.chez.com/genealo-ancetre.html http://pages.videotron.com/bergero9/bergeron.html http://lesfillesduroy-quebec.org/publications/articles/de-la-societe-d-histoire/126-les-filles-du-roy-1663-1673-qui-sont-elles

En 10 ans, nous avons eu une baisse d’inscriptions de 40 %. C’est beaucoup et c’est préoccupant pour notre école...

expliquent ce chiffre et différentes straté- gies ont étémises en place pour corriger le tir. M. Lavergne a été nommé direc-

teur général à la fin de l’année dernière. « Je suis arrivé au Séminaire en 2005 en tant qu’enseignant. J’ai enseigné les sciences pendant 10 ans, et j’ai pris la direction l’année dernière. Avecmon équipe, nous avons une réelle envie de sauver cette école et plusieurs mesures sont mises en place. Nous sommes une équipe de jeunes à la direction. Nous avons une bonne entente et nous allons donc faire du bon travail avec une bonne

dant 5 ans », a analysé M. Lavergne. Plus de tests d’admission Durant plusieurs années, les jeunes qui voulaient s’inscrire au Séminaire du Sacré- Cœur passaient par la case test d’admission, mais il n’y en a plus. Les règles ont changé et chacun peut adhérer. « Pendant longtemps, ona eudes examens d’admission et on pouvait sélectionner des jeunes à partir de ça, mais tranquillement,

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Le vendredi 20 janvier 2017

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