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LA DICTÉE P.G.L DE LA FRANCOPHONIE VEUT STIMULER L’USAGE DU FRANÇAIS EN ENTREPRISE ACTUALITÉS

faire une première dictée qui permettra à la compagnie de déterminer un représentant. Ensuite, les participants se rendront à la finale de la dictée le 22 mars, qui aura lieu au pavillon de HEC Montréal situé au centre-ville de la métropole, et où la dictée sera lue par le ministre de la Langue fran- çaise, Jean-François Roberge. Cette date correspond à la Journée québécoise de la francophonie canadienne. L’événement vise à amasser des fonds pour la fondation, les entreprises étant invi- tées à faire un don, mais aussi à amener le personnel de ces entreprises à s’approprier du vocabulaire en français. «Si tout le monde dans votre bureau utilise cloud, et vous voulez utiliser infonuagique, les chances que vous disiez infonuagique sont faibles si tout le monde dit cloud. Mais si collectivement, autour de la table, vous uti- lisez dans une dictée le mot infonuagique, il y a peut-être des chances que vous adoptiez ce vocabulaire», illustre M. Bertin-Mahieux. «L’idée c’est que les gens se rassemblent, utilisent ce vocabulaire, comprennent les concepts, et l’adoptent en groupe en sein de leur entreprise», ajoute-t-il. La Dictée P.G.L de la francophonie regrou- pera des entreprises du Québec et d’ailleurs au Canada. Le Canadien National (CN), IKEA, le Crique du Soleil, EY et le Groupe TMX font partie des entreprises qui participeront à

l’exercice. Des fonctionnaires du gouver- nement du Nouveau-Brunswick prendront aussi part à l’activité. Pour M. Bertin-Mahieux, la dictée donne également l’occasion d’échanger avec les communautés francophones hors Québec. «Tranquillement, on essaie d’élargir et d’aller au-delà des frontières pour que ce soit plaisant de parler avec d’autres com- munautés, qui ont parfois du mal, dans leur province, à avoir tout le vocabulaire qu’on peut avoir au Québec en français dans certaines industries», explique-t-il. «C’est un exercice qui est rassembleur, et ça c’est important», ajoute-t-il. Selon le directeur général de la fondation, l’intérêt pour la valorisation du français en entreprise est croissant. L’an dernier, une trentaine d’entreprises étaient inscrites à la Dictée P.G.L de la Francophonie, alors que la fondation s’attend à ce qu’une soixantaine d’entreprises soient présentes à l’événe- ment cette année. «Le mouvement est en train de grandir», soutient M. Bertin-Mahieux. La moitié des fonds amassés dans le cadre de la dictée seront dédiés à des projets réalisés par la fondation dans des écoles en milieu défavorisé, et l’autre moitié servira à la création d’activités pédagogiques en lien avec la Dictée P.G.L offerte aux enfants à l’école primaire.

Des entreprises vont participer à la Dictée de la Francophonie de la Fondation Paul Gerin-Lajoie. (HO-Fondation Paul Gerin-Lajoie, La Presse Canadienne)

CORALIE PLANTE La Presse Canadienne

vocabulaire lié à l’intelligence artificielle. «On travaille avec HEC Montréal qui nous a développé un outil pédagogique pour les adultes en entreprise, qui est disponible avant la dictée, pour se préparer à la dictée du 1er mars», explique Olivier Bertin-Ma- hieux directeur général de la Fondation Paul Gérin-Lajoie. La Dictée P.G.L de la Francophonie se déroule en deux temps. Le 1er mars, les institutions participantes réuniront une équipe qui participera à un panel virtuel sur le français en entreprise, en plus de

Des représentants d’une soixantaine d’entreprises s’affronteront à la fin du mois de mars dans le cadre de la Dictée de la Francophonie de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, un événement qui vise à stimuler l’usage du français dans les institutions québécoises autant qu’ail- leurs au Canada. L’événement, qui en est à sa troisième mouture, a cette année pour thème le

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