Express_2024_02_14

"$56"-*5 4r/&84 LE CAP SUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS A UN « IMPACT DOUBLE » SUR LES COLLÈGES FRANCOPHONES ANTOINE MESSIER antoine.messier@eap.on.ca

cours ne seraient plus accessibles en fran- çais en Ontario », a déclaré Mme. Bourgeois. Les plus de 3 000 étudiants étrangers francophones de La Cité sont aussi une source de main-d’œuvre francophone et jouent un rôle clé en veillant à ce que les ser- vices, tels que les soins de santé, puissent continuer à être fournis en français dans la province. j&TUDFRVPOWBDPOTJEÊSFSMFGBJURVF nous sommes les seuls à pouvoir offrir des formations pour le marché de l’emploi francophone? » a-t-elle demandé. D’après Mme Bourgeois, ce sont 1 500 étudiants internationaux par année en moyenne qui obtiennent leur diplôme de La Cité et qui s’établissent au Canada afin d’entrer sur le marché du travail. Associations francophones L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a d’ailleurs demandé au gouvernement fédéral d’exempter les éta- blissements postsecondaires francophones de l’Ontario du cap sur les permis d’études pour étudiants étrangers. j&OQMVTEBKPVUFSVOEÊààOBODJFSJNQPS - tant à nos institutions, cette décision freine notre communauté dans son défi de faire face à la pénurie de main-d’œuvre franco- phone et bilingue, qui est possiblement la plus grande menace de nos services en français », a exprimé le président de l’AFO, Fabien Hébert. L’Association des collèges et universités francophones du Canada (ACUFC) voit des contradictions entre le plafond et une poli- tique dévoilée le 16 janvier dernier, selon laquelle IRCC souhaite maximiser la sélec- tion d’étudiants francophones provenant de l’extérieur du Québec. Pour l’ACUFC, une mesure positive serait de considérer les étudiants étrangers franco- phones des établissements postsecondaires en contexte francophone minoritaire comme concerns that wire rod coming from China, &HZQUBOE7JFUOBNJTNBLJOHJUTXBZPOUP UIF$BOBEJBONBSLFUBUQSJDFTiCFMPXUIFJS GBJSNBSLFUWBMVFu i*UJTJNQPSUBOUGPS$BOBEJBOJOEVTUSJFT that unfair trade practices be investigated and addressed to ensure a level playing field for all participants in the Canadian domestic NBSLFU uTUBUFE4UÊQIBOF0FISMJ 1SFTJEFOU PG*WBDP JOBQSFTTSFMFBTFi5IJTBDUJPOJTBO essential step in safeguarding the long-term viability of the domestic Canadian wire rod producers, their assets, and the job security PGPVSDPMMFDUJWFFNQMPZFFTu

La PDG du collège La Cité à Ottawa craint que le cap sur les étudiants étrangers, annoncé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), aura un effet néfaste sur le nombre de programmes en français que peut offrir l’institution post-secondaire à la population franco-ontarienne. Le 22 janvier, le ministre fédéral de l’immigration, Marc Miller, a annoncé une limite de deux ans sur l’inscription des étu- diants étrangers dans les établissements d’enseignement post-secondaire, afin de refroidir la demande de logements locatifs et réglementer un système qui a « perdu le contrôle » en permettant à des institutions privées d’augmenter leur nombre d’étudiants étrangers pour accroître leurs revenus. Ce plafond réduira de 35 % le nombre de nouveaux permis d’études pour les étudiants étrangers. « Le cap affecte tous les collèges, a expliqué Lise Bourgeois, PDG de La Cité à Ottawa. Quand ça a un effet sur les collèges de la majorité, c’est toujours un impact double pour les institutions francophones. » D’après Mme Bourgeois, le cap sur les étudiants étrangers pourrait avoir un effet néfaste sur le nombre de programmes offerts dans son institution. Les étudiants étrangers sont une source de revenu importante pour les institutions post-secondaires en Onta- rio. Pour La Cité, le cap sur les étudiants étrangers pourrait marquer une perte de 10 millions de dollars si l’institution devait couper de 50 % ses admissions d’étudiants étrangers. « De plus, sans les étudiants étrangers, certains cours n’obtiendraient pas suffi- samment d’inscriptions pour justifier leur existence. Le résultat final étant que ces

La Cité offre des programmes d’études post-secondaires en français à près de 7 000 étudiants, incluant plus de 3 000 étudiants étrangers. (Antoine Messier, EAP)

étant une cohorte prioritaire. Règlementation

étrangers d’après le ministre. À partir du 1er septembre 2024, les étu- diants étrangers inscrits à des programmes d’études relevant d’un accord d’utilisation ne seront plus éligibles à un permis de travail post-diplôme à la fin de leurs études. Ces accords concernent les étudiants phy- siquement présents dans un collège privé autorisé à dispenser le programme d’études d’un collège public affilié. Bien que ces programmes aient attiré un nombre croissant d’étudiants étrangers ces dernières années, ils font l’objet d’une surveillance moindre que les collèges publics, ce qui crée une faille en termes d’admissibilité au permis de travail post-diplôme. D’ailleurs, les étudiants aux études supé- rieures ainsi que les étudiants en médecine et en droit ne compteront pas sur le cap. « Ce sont les personnes brillantes que nous devons retenir », a souligné le ministre Miller. Le cap n’affectera pas les étudiants inter- nationaux qui veulent continuer ou étendre leurs études au Canada. Le nombre de demandes approuvées pour 2025 sera réévalué à la fin de l’année. Steel production accounts for around two per cent of Canada greenhouse gas emis- sions (GHG), the majority of which comes from Ontario. MPG claims Canadian steel production remains one of the lowest GHG intense in the world, stating that replacing domestic products with wire rod from foreign countries made with more carbon intense processes – which are also shipped long distances – will increase GHG emissions. CBSA confirmed reception of Ivaco’s complaint in early February. The complaint is expected to be available for public viewing on March 8.

Le nombre d’étudiants admis sera admi- nistré aux provinces selon leur population. Les provinces pourront ensuite décider comment le cap est distribué dans leurs propres institutions post-secondaires. D’après Mme Bourgeois, il est crucial que le gouvernement de l’Ontario adopte une formule qui tienne compte des différentes régions, de la francophonie et de la taille des institutions lors de l’allocation du nombre d’étudiants admissibles par établissement d’enseignement post-secondaire. « On attend la décision mais on fait beaucoup d’interventions auprès de notre ministère et de notre gouvernement, pour les sensibiliser aux différences qu’il y a dans les régions, », a-t-elle affirmée. Les provinces qui prennent présentement un plus grand nombre d’étudiants étrangers, OPUBNNFOUM0OUBSJP MB/PVWFMMF DPTTF MF /PVWFBV#SVOTXJDLFUMB$PMPNCJF#SJUBO - nique, seront plus grandement affectées par le cap imposé. Le Québec serait encore en mesure d’augmenter le nombre d’étudiants 'SÊEÊSJD1FSSPO NBSLFUJOHEJSFDUPSGPS Ivaco parent company Canada Metal Pro- cessing Group (MPG), said an analysis of imports led them to file the complaint. i*UIBTZFUUPCFQSPWFEBOEUIF$#4"XJMM EPJUTXPSL uIFTBJEi#VUUIJTJTXIFSFXF TUBOEBUUIJTQPJOU8FXBOUUPNBLFTVSF UIBUXFQSPUFDUPVSXPSLFST PVSJOWFTUNFOU JO$BOBEBBOEUIFNBSLFUBTBXIPMFu According to MPG the dumping of the products also conflicts with the federal government’s policies of promoting an environmentally conscious economy.

IVACO FILES ANTI-DUMPING COMPLAINT AGAINST FOREIGN STEEL IMPORTS RÉDACTION EAP nouvelles@eap.on.ca

Ivaco Rolling Mills, one of region’s largest employers, is taking legal action against China, Egypt and Vietnam for unfairly dumping steel products onto Canadians shores impacting the local market. Ivaco, which employs more than 600 people and produces around 900,000 tonnes of steel wire rod annually, stated the case it filed with the Canada Border Services Agency (CBSA) is in response to

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