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tunités, les exigences réglementaires et les réseaux de distribution. Quant à Trade.ma, elle est destinée à la promo- tion des produits. L’appui et l’accompagnement des exportateurs passent également par la mise en place d’un dispositif public d’assurance-crédit à l’export, couvrant les risques commerciaux et politiques, notamment vers les marchés non couverts par les sociétés d’assurance à l’export. De même, les entreprises exportatrices seront orientées vers les offres de financement dédiées à l’export, en lien avec l’AMDIE, les banques et les organismes partenaires. L’appui à la certification, à l’innovation et à la montée en gamme n’est pas en reste. Les entreprises bénéficieront de programmes d’aide pour l’obtention de certifications internationales, la confor- mité aux normes et l’adaptation des pro- duits aux marchés cibles. Elles auront en outre accès à des formations spécia- lisées et à des accompagnements pour l’innovation, le packaging, la logistique export et le marketing digital. Un autre volet de ce dispositif consiste

en la mutualisation et la structuration de l’offre export, à travers la création de Sociétés d’agrégation à l’export (SAE) qui permettent de mutualiser les res- sources, de structurer l’offre de PME et de faciliter leur accès collectif aux mar- chés difficiles d’accès individuellement. Il sera également question de favoriser la constitution de groupements expor- tateurs (clusters régionaux ou sectoriels) pour accéder à des chaînes de valeur internationales. F. N. H. : En quoi le dispositif d’assurance publique complémentaire à l’export est-il structurant pour l’ouverture de nouveaux marchés à risque ? O. H. : Le dispositif d’assurance publique complémentaire à l’export constitue une innovation majeure dans la stra- tégie de développement du commerce extérieur marocain. Il répond à un besoin concret : permettre aux entre- prises marocaines, notamment les PME, de s’aventurer sur de nouveaux mar- chés non couverts et présentant poten- tiellement plus de risques (notamment en Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine), là où les assureurs privés sont peu présents ou proposent des couver- tures limitées et coûteuses. En quoi ce dispositif est-il structu- rant pour notre commerce ? D’abord parce qu’il lève un frein majeur à l’internationalisation. Sur les marchés

F. N. H. : L’objectif de créer 400 nouveaux exporta- teurs par an paraît ambitieux. Quels mécanismes d’accompagnement sont mis en place pour garantir la durabilité de ces nouvelles entreprises à l’inter- national ? O. H. : L’ambition d’intégrer 400 nouveaux exportateurs s’appuie sur un dispositif complet et novateur d’accompagne- ment, pensé pour sécuriser non seule- ment leur accès aux marchés extérieurs, mais aussi la pérennité de leur activité à l’export sur le long terme. Ce dispositif comprend un accompagne- ment personnalisé et territorial. Chaque entreprise bénéficie d’un parcours d’ac- compagnement sur-mesure, adapté à son secteur, sa taille, sa maturité export et sa localisation. Sur le plan territorial, des bureaux régionaux de commerce extérieur seront déployés dans les 12 régions du Royaume. Il s’agit de gui- chets de proximité permettant un suivi régulier, un diagnostic terrain et une réponse adaptée aux besoins locaux. Comme souligné plus haut, la digitali- sation et l’accès simplifié aux services est une priorité. Les exportateurs auront accès à la plateforme digitale One Shop Store Export qui est un guichet unique pour consulter, candidater, suivre et activer l’ensemble des programmes de soutien (études de marché, missions de prospection…). La plateforme Tijar-IA orientera les entreprises vers les oppor-

Le Maroc mise sur le renforcement de ses lignes maritimes pour fluidifier les exportations et mieux connecter

ses produits aux marchés mondiaux.

La plateforme Tijar-IA orientera les entreprises vers les opportunités, les exigences réglementaires et les réseaux de distribution.

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FINANCES NEWS HEBDO / HORS-SÉRIE N°49 18

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