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pectives restent entourées de fortes incertitudes liées notamment, au plan externe, aux politiques com- merciales et aux implications des conflits et des tensions géopolitiques et, au niveau interne, à l’évolution de l’offre des produits agricoles». Les anticipations d’inflation du secteur financier sont elles aussi modérées : 2,3% en moyenne à l’horizon de 8 trimestres, 2,5% à 12 trimestres. Ce contexte permet à la Banque centrale de garder son cap sans brusquer les marchés, d’où la décision de maintenir le taux directeur inchangé à 2,25%. Un choix dicté par l’équilibre délicat entre soutien à l’activité et maîtrise de la stabilité des prix. Depuis le début du cycle d’assouplissement engagé en juin 2024, les taux débi- du ngagé en da uin 2024

d’entraînement sur les BTP, les services, le commerce et l’industrie est déjà visible. A cela s’ajoutent les efforts structurels liés à la tran- sition climatique, la digitalisation et la montée en gamme de l’éco- nomie, qui commencent à porter leurs fruits. L’autre élément clé du tableau est l’inflation. Après des pics atteints en 2022 et 2023, la hausse des prix est désormais contenue. De 2% en moyenne au premier trimestre 2025, l’inflation est tombée à 0,7% en avril, puis à 0,4% en mai, selon BAM, qui attribue ce reflux princi- palement à la baisse des prix ali- mentaires, en particulier ceux des viandes fraîches. Pour l’ensemble de l’année, l’in- flation devrait s’établir autour d’une moyenne de 1%, avant un léger rebond à 1,8% en 2026. Le fait que l’inflation sous-jacente suive la même trajectoire témoigne d’une tendance de fond. BAM précise cependant que «ces pers-

teurs appliqués aux crédits ont diminué de 45 points de base, ce qui commence à stimuler le finan- cement, notamment au profit des TPME. La Banque centrale reste cependant vigilante et fondera ses décisions futures, réunion par réunion, sur les données les plus récentes. Par ailleurs, les comptes exté- rieurs confirment, eux aussi, cette embellie relative. Les exportations devraient progresser de 5,1% en 2025 et de 9% en 2026, avec une forte contribution des phosphates et de leurs dérivés, qui attein- draient 106,7 milliards de dirhams à l’horizon 2026. Les ventes du secteur automobile devraient stagner cette année, pénalisées par un marché euro- péen en repli, mais reprendraient de la vigueur dès l’an prochain pour s’établir à 188 Mds de DH. En parallèle, les importations aug- menteraient au même rythme

La récolte céréalière, estimée à 44 millions de quintaux pour 2025, permettrait à la valeur ajoutée du secteur de progresser de 5%.

Pour l’ensemble de l’année, l’inflation devrait s’établir autour d’une moyenne de 1%, avant un léger rebond à 1,8% en 2026. P dev de our l’en vrait s’ét %, ava

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7 HORS-SÉRIE N°49 / FINANCES NEWS HEBDO

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