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L’Argenteuil se souvient de Marcel Thérien
endommagées par la fumée et l’eau, pour les nettoyer et les remonter pour le pro- chain journal. (…) Je cessais la mécanique pour L’Argenteuil au cours de la soirée et de la nuit, sur la première machine que j’avais fini de remonter. L’autre machine a suivi alors que les bureaux étaient installés sur la rue Principale, pour nous fournir le matériel à composer sur la linotype et pas une édi- tion n’a été cancellée, nous avons réussi à finir à temps pour l’heure de tombée. » Marcel Thérien laisse dans le deuil ses trois enfants, Jacques (Suzanne Rocque), Monique (Daniel Brazé) et Lise; ses sept petits-enfants, Eric, Annick, Nathalie, Carl, Mathieu, Mélanie et Geneviève; ses neuf ar- rière-petits-enfants, Keven, Jessica, Sarah, Félix, Nicolas, Olivia, Mégane, Rosalie et Adam, et ainsi que ses deux sœurs Marie- Claire (feu Gérard Dupaul) et Thérèse (Guy Dupaul).
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LACHUTE | Le3 janvier dernier, L’Argenteuil a perdu l’un de ses pionniers lorsque Marcel Thérien a rendu l’âme à l’âge de 84 ans. Linotypiste de profession, il était fidèle au poste dès les premières heures du journal dans les années 1950, travail- lant en arrière-scène à la réalisation du journal en imprimerie. Marcel Thérien était l’as de la linotype, cette machine de composition typogra- phique au plomb permettant de saisir les caractères sur un clavier et de fondre une ligne de texte en un seul bloc. « J’étais dans le bureau de Monsieur R.A. Giles, propriétaire de Giles Publishing House, 389, rue de la Fonderie, maintenant rue Lafleur, Lachute, imprimeur et éditeur du Lachute Watchman , journal de langue anglaise depuis 1883, et futur imprimeur de L’Argenteuil , a-t-il écrit dans son livre autobiographique, intitulé La petite vie de Marcel Thérien, publié en 2011. M. Giles m’a fait visiter l’imprimerie et m’a présenté son père, fondateur du Watchman alors qu’il tra- vaillait encore de temps à autre pour faire la composition manuelle, à l’âge de 83 ans, sans lunettes et il est décédé à l’âge de 89 ans. Il est à noter que son journal, au début, était complètement fait à la main, lettre par lettre, parce que la linotype n’existait pas. » « En 1967, les Publications Giles de La- chute passa au feu (…) il m’a fallu défaire les deux linotypes de toutes leurs pièces
Photos Archives et courtoisie
Sans Marcel Thérien, L’Argenteuil n’au- rait pas été publié la semaine suivant l’incendie de l’imprimerie en 1967.
« J’ai commencé à travailler pour un salaire de 50 $ par se- maine, peu importe le nom- bre d’heures, en autant que le deadline est respecté. » Marcel Thérien
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