Magazine Belles demeures de France

Une œuvre de Barbara Levittoux-Swiderska sur le stand de la galerie londonienne Richard Saltoun.

stand en stand et leur fait apprécier la foire d’une autre façon. Aujourd’hui, le résultat est là. Art Paris a accueilli 80 000 visiteurs l’année dernière. Cette 26 e édition réunit 135 galeries venant de 25 pays. « Nous avons reçu 291 candidatures, ce qui nous permet une plus grande sélection. » Les galeries françaises représentent 60 % de l’ensemble et parmi elles, 60 % viennent de province : Lille, Strasbourg, Marseille, et même Chagny, avec Pietro Sparta. Cette année, le prix BNP Paribas Banque Privée a été créé pour couronner un artiste français. « C’est notre ancrage, notre identité. » D’autre part, les jeunes galeries sont les bienvenues. Un secteur baptisé Promesses leur est consacré. « Il y a toute une nouvelle génération de galeristes très talentueux. Ils grandissent en même temps que nous… » À l’ombre de leurs aînés qui sont aussi là. Rassurés par l’image à présent installée et le crédit dont jouit la foire, d’importantes galeries ont pris un stand, à l’exemple de Perrotin, Almine Rech, Continua, Mitterrand. Quant à Nathalie Obadia et

Daniel Templon, ils exposent à Art Paris depuis déjà de nombreuses années. Pour les parcours thématiques, Guillaume Piens a fait appel à Eric de Chassey qui livre son regard sur la scène française avec Fragiles utopies et à Nicolas Trembley pour une réflexion sur la porosité entre la pratique artistique et l’artisanat, avec Art & Craft. Un angle passionnant qui permet, par exemple, de donner un coup de projecteur à la jeune galerie Le Sentiment des choses et à ses céramiques. Quelques pièces de design se glissent également sur les stands de Ketabi Bourdet, qui présente Garouste & Bonetti, ou de la galerie Marguo avec Patrick Kim- Gustafson. L’offre est complétée par une vingtaine de galeries d’art moderne, avec cette année une évocation du centenaire du surréalisme, et une dizaine de galeries de photographies. On l’aura compris, la palette est large, avec toujours en filigrane le moto de Guillaume Piens : de la découverte pour susciter du désir. •

Nathalie Obadia and Daniel Templon, they have been exhibiting at Art Paris for a number of years. For the thematic tours, Guillaume Piens called on Eric de Chassey whose Fragiles utopies illustrates his view of the French scene, while Nicolas Trembley’s Art & Craft offers a reflection on the porosity between artistic practice and artisanal handicraft. An exciting approach which, for example, allows the young Le Sentiment des choses gallery and its ceramics to get under the spotlight. A few design pieces also appear on the Ketabi Bourdet stand which presents Garouste & Bonetti, or the Marguo gallery with Patrick Kim-Gustafson. In this, the year of the centenary of the surrealist movement, the fair also features some twenty modern art galleries, as well as around a dozen photography galleries. An extensive palette, always with Guillaume Piens’ motto as an underlying theme: discover to arouse desire. •



www.artparis.com



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