ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca
Didier Charrette, qui est originaire de Hawkesbury, n’a pas fini de faire parler de lui. Le jeune réalisateur de 28 ans compte désormais plusieurs réalisations de vidéoclips musicaux à son actif. Il est d’ailleurs rentré, il y a quelques jours, de Toronto où il était parmi les nommés aux Much Music Video Awards . Nous sommes allés à sa rencontre, à Montréal, là où il est désormais établi. C’est sans récompense, mais avec le sourire au visage que Didier Charette est rentré, le 18 juin dernier, de Toronto. Le jeune homme de 28 ans était parmi les nom- més du gala Much Music Video Awards , un évènement qui récompense lemeilleur clip vidéo de l’année au Canada. Drake, Lorde ou encore Justin Bieber sont parmi les gagnants du gala de cette année. « Nous étions ravis d’être là-bas, même si nous ne sommes rentrés avec aucun prix, a confié Didier Charette. Nous avons marché sur le tapis rouge avec les grandes vedettes. C’était une expérience assez folle et incroyable. Je ne sais pas comment j’ai été nommé, ce sont les organisateurs qui choisissent pour les différentes catégories sélectionnées et ils m’ont choisi. C’est un ami qui m’a écrit pour me dire qu’il m’avait vu dans la liste des nommés. Les organisateurs ne m’avaient même pas prévenu. » Didier Charette compte à son actif la réa- lisation de cinq vidéoclips musicaux depuis le début de l’année et ses commandes ne désemplissent pas. Il doit réaliser quatre autres clips avant la fin de l’été pour des artistes de la chanson. Comme il l’explique, Didier Charette gagne surtout sa vie dans l’industrie de la publicité télévisée. « La publicité, c’est mon gagne-pain. Je suis en train de préparer l’une de mes plus grosses campagnes de pub pour une entreprise alimentaire, et j’ai déjà réalisé des pubs pour Coca-Cola, les Forces armées canadiennes, TourismeMontréal ou encore le site Kijiji et bien d’autres », a-t-il éclairci. Il a d’ailleurs reçu un Prix Créa pour une publi- cité de Tourisme Montréal, l’hiver dernier. En revanche, la réalisation de documen- taires télévisés et la production de vidéoclips occupent une place importante dans la vie du jeune homme et c’est vers ces deux choix qu’il espère se bâtir une véritable carrière professionnelle. « Je travaille depuis deux ans sur un documentaire qui est en préparation et qui verra bientôt le jour. Je suis allé tourner récemment au Rockfest de Montebello. Et, j’ai pas mal de projets à venir. Chaque année, les projets ont doublé, donc je suis vraiment heureux », a indiqué le jeune homme de 28 ans. Créatif depuis l’enfance Didier Charette a un parcours un peu particulier. Il a passé une enfance heureuse à Hawkesbury avec sa mère Manon, coif- feuse à Grenville, et avec son père Mario, un restaurateur de Lachute. Il a fréquenté le Séminaire du Sacré Cœur puis l’école secondaire catholique de Hawkesbury. « J’étais très proche de mes parents. Rapidement, ils m’ont considéré comme un
Didier Charette a à son actif plusieurs documentaires en plus des clips musicaux. ——photo K-mu Toma
adulte. Étant enfant, je créais des mondes et des personnages imaginaires avec des Lego. Ma mère me dit maintenant que ça a telle- ment de sens ce que je fais actuellement », a raconté M. Charette. A la fin de son secondaire, le jeune homme doit faire un choix de carrière, mais il n’a, à l’époque, aucune idée de ce qu’il aimerait faire. C’est donc à Montréal qu’il décide d’aller pour faire un baccalauréat en communicationmédiatique. Son goût pour la réalisation est déjà très prononcé, mais pour lui, ce monde semble inaccessible et surtout il n’a aucun contact dans le milieu de la réalisation. Il commence à faire de la radio à la radio de l’université et présente une émission sur la musique et la culture. En parallèle il réalise des vidéos amateurs sur 33mag , un site de portail vidéo tel que YouTube . Le baccalauréat en poche, Didier Charette, écrit des articles à la pige pour différents médias deMontréal. Mais sa car- rière décolle lorsqu’il obtient un emploi à Toronto à la chaîne de télé TFO. Le jeune homme anime une émission appelée BRBR . « Pendant deux ans, j’ai animé une émis- sion demusique francophone avec d’autres jeunes et j’ai commencé à ce moment-là à faire de la réalisation. » Il voyage donc partout au Canada à la rencontre d’artistes francophones et commence petit à petit à mettre les pieds dans ce domaine et à réa- liser ces premiers vidéoclips. Le premier vidéoclipmusical qu’il réalise n’est autre que celui du chanteur québécois Alex Nevsky; il réalise pour lui le clip Les coloriés . « Je me suis dit que c’était le dernier clip que j’allais réaliser, donc j’ai tout donné. J’avais mis un vol àmain armée, des oiseaux exotiques, un cheval, des pieuvres, tout un mélange d’idées dans le clip », a expliqué
M. Charette. Après ça, il réalise le vidéoclip des Sœurs Boulay, C ul-de-sac . « C’est l’histoire des deux dames qui se sauvent d’une maison de retraite, que j’ai tourné à Hawkesbury. À chaque fois que jepeux tourner àHawkesbury je le fais, c’est fou les ressources qu’on peut avoir avec la région. J’ y suis vraiment très attaché », a-t-il indiqu é. Sa carrière est lancée et le jeune homme décide de reposer ses valises à Montréal. Il
réalisera par la suite l’émission québécoise Fabriqué au Québec et intégrera la société de production Roméo & Fils. Dans ses projets futurs, ce jeune homme talentueux espère réaliser un film de fiction qu’il aimerait appeler Hawkesbury, en hommage à sa ville natale. « J’aimerais réaliser des documentaires en plus et peut-être un film de fiction dont le début commencerait à Hawkesbury, là où tout a commencé finalement », a-t-il conclu.
Félicitations!
CHRISTIANE BERTRAND DE L’ORIGNAL qui a reçu, lors de la collation des grades de l’Université d’Ottawa le mercredi 21 juin 2017, son baccalauréat en sciences commerciales, spécialisé en comptabilité, avec la plus haute mention d’honneur Summa Cum Laude. En plus de compléter cette étape avec brio, elle reçoit de l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa la plaque d’excellence pour la plus haute moyenne cumulative (CGPA) du programme de comptabilité. Elle est également récipiendaire du Prix d’excellence KPMG pour la plus haute moyenne en comptabilité. Finalement, elle obtient la médaille d’argent de l’Université d’Ottawa pour la deuxième plus haute moyenne (CGPA) de tous les baccalauréats de la faculté de gestion Telfer confondus, le tout représentant approximativement 400 gradués. Christiane occupe maintenant un poste en comptabilité à Ottawa pour la firme comptable Welch LLP et retournera sur les bancs de l’Université d’Ottawa en septembre prochain afin de compléter son titre de Comptable Professionnel Agréé (CPA). Nous tenons à féliciter Christiane pour ses efforts, son travail sans relâche et tous ses accomplissements! De la part de tes parents, Catherine et Michel Bertrand et de toute ta famille. Nous sommes fiers de toi!!
Le Carillon, Hawkesbury ON.
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Le jeudi 6 juillet 2017
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