DEVELOPPEMENT DURABLE
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FINANCES NEWS HEBDO JEUDI 19 JUIN 2025
ponsable tourné vers la décou- verte pédagogique du littoral. La dimension africaine n’a pas été oubliée. Le Maroc se pré- sente comme catalyseur d’une «Ceinture bleue» continentale, invitant à une voix africaine unie autour d’un Fonds bleu pour l’Afrique, déjà évoqué lors de la Semaine des océans à Tanger tenue en octobre 2024. Cette initiative ambitionne de financer des programmes scientifiques multilatéraux, de soutenir les États côtiers dans l’aménage- ment de leurs espaces marins et de partager expertises et bonnes pratiques dans le cadre de partenariats Sud-Sud. À Nice, les autorités marocaines ont multiplié les rencontres bila- térales et panels sur la finance bleue, traduisant la volonté du message royal en projets concrets à l’échelle régionale et continentale. L’initiative royale pour l’Atlantique, qui vise à transformer la façade atlantique du continent en un espace éco- nomique intégré, alliant déve- loppement durable et sécurité maritime, a été mis en relief par Mohammed Tawfik Mouline, Directeur général de l’Institut royal des études stratégiques (IRES), lors d’un side-event sous le thème «Ambitions africaines pour l’économie bleue : vision stratégique et géopolitique». Fruit d’une mobilisation poli- tique sans précédent de 175 États, plus de 60 chefs d’État, 115 ministres et quelque 12.000 délégués, l’UNOC3 s’est achevée avec l’adoption des «Engagements de Nice pour l’océan», une feuille de route transformatrice de l’action océa- nique mondiale. Il reste désor- mais cinq ans pour concrétiser les engagements de l’ODD 14 et répondre, collectivement, à l’impératif de sauvegarde de l’un des biens communs les plus précieux de l’humanité : l’océan. Et le Maroc, fort de sa vision royale et de son ancrage africain et méditerranéen, entend bien être à la proue de cette dynamique. ◆
Le Maroc redouble d’efforts pour restaurer ses terres Désertification et sécheresse
A l’occasion de la Journée mon- diale de lutte contre la déserti- fication et la sécheresse, célé- brée le 17 juin sous le thème «Restaurer les terres, saisir les oppor- tunités», l’alerte est de nouveau donnée sur l’ampleur inquiétante de la dégrada- tion des terres. Chaque minute, quatre terrains de football de terres fertiles disparaissent dans le monde, soit 100 millions d’hectares par an, impactant directement la sécurité alimentaire, l’eau et les écosystèmes. Le coût est estimé à 880 milliards de dollars par an, selon
Face à cette urgence, le Maroc déploie plusieurs stratégies : «Génération Green 2020-2030» pour une agriculture durable, le Plan national de l’eau pour contrer le stress hydrique, et la stratégie «Forêts du Maroc 2020-2030», avec un objectif de restauration de 600.000 hectares. Technologies économes en eau, outils numériques, implication des popula- tions locales : le Royaume mise sur une approche intégrée pour renforcer la résilience écologique et socio-économique. ◆
l’ONU. Le Maroc, particulièrement exposé avec son climat aride à semi-aride, voit ses ressources naturelles sous pression, notamment dans le sud, le centre et l’Oriental. Abderrahim Houmy, DG de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), alerte sur le dépérissement de 10.000 hectares de forêts et un effondrement de la biodiversité, aggravés par le changement climatique, la déforestation et le surpâturage.
2.100 jeunes formés à l’économie verte en deux ans Projet Green
L ancée en février 2023, l’initiative Green, portée par EFE-Maroc en parte- nariat avec EFE-Europe et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développe- ment (AECID), s’est officiellement achevée ce mois-ci. Son objectif: favoriser l’inclusion profession- nelle des jeunes, notamment les plus vulnérables, dans l’économie verte. Avec 2.100 jeunes formés,
dont la moitié de femmes, le pro- gramme a dépassé ses attentes, combinant formations, accompa- gnement à l’auto-emploi et déve- loppement de compétences clés. Déployé dans plusieurs régions, Green a permis à 262 jeunes de s’insérer professionnellement et à plus de 40 projets entrepreneu- riaux de voir le jour, dans des sec- teurs comme les énergies renou- velables, le recyclage ou l’agroa-
limentaire. Le projet a aussi formé des formateurs et renforcé les capacités d’acteurs locaux. Selon Houda Barakate, DG d’EFE- Maroc, Green a contribué à bâtir un écosystème solidaire au service des métiers d’avenir. Un modèle reproductible, selon ses parte- naires, pour faire émerger une génération outillée face aux défis environnementaux et sociaux. ◆
Avec la participation de
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