Express_2013_03_22

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L’élection partielle à Grenville-sur-la- Rouge arrive enfin et mon engagement à la communauté en tant que maire achève. Bien avant d’annoncer ma démission en septembre 2012, j’ai demandé à Michel Brosseau, ancien maire et conseiller et également candidat à l’élection partielle de 2010, s’il me remplacerait pour la bal- ance de ce mandat. Avec son accord, j’ai cru que ma retraite ne mettrait pas en péril les intérêts de notre communauté. La transi- tion devait être rapide (élection partielle en décembre) et sans tracas (ralliement de la communauté derrière M. Brosseau comme choix raisonné). Je me suis trompé. Après un déficit désas- treux à la fin 2012, des menaces juridiques et du harcèlement pour tous ceux qui lèvent la voix en gaspillant des centaines de milliers de dollars pour les nombreux avo- cats de la municipalité, nous aurons enfin une élection partielle bien plus tard que les délais prescrits. J’ai démissionné parce que je ne sentais pas que j’avais le respect et la coopération PLEASANT CORNER | Champlain Town- ship council members cost $200,863 in salaries and reimbursements last year, more than the $180,711 the nine mem- bers received in 2011. The members received a total of $171,547 in remuneration, $28,035 for convention costs and mileage allowances, and $1,280 for other related expenses. Each member was paid $3,115 $ for con- vention and mileage. Mayor Gary Barton was paid $38,267, including his $34,226 salary and $926 for other expenses. Councillor Paul-Émile Duval was paid $24,044, including $20,929 in pay. Councillor Bernard Franche received $20,889, including $17,774 in remunera- tion. Councillor Helen MacLeod was paid $20,781, including her $17,666 salary. Councillor Jacques Lacelle received $20,341, including his $17,106 salary and $120 in related expenses.

la nouvelle directrice générale. Son allégeance était ailleurs. Quel maire pouvait être tenu redevable aux électeurs pour les affaires de la municipalité lorsque la chef de l’administration doit son allé- geance à quelqu’un d’autre? Je nem’étais pas trompé sur une chose. M. Brosseau a donné plusieurs années de ser- vice à notre municipalité et a acquis beau- coup de connaissances et d’expérience. Je voyais en lui la seule personne qui pouvait prendre le fauteuil du maire et être efficace dès sa première journée. Sa forma- tion professionnelle comme policier sera indispensable dans sa capacité d’établir de l’ordre et d’amener Madame Ayoub à s’en tenir à son rôle. Ses connaissances du fonc- tionnement ‘normal’ d’un hôtel de ville lui permettra de reconnaître rapidement les astuces de déception déloyale qui sont le modus operendi de l’administration Baril- Monette. M. Brosseau est un leader raisonné qui ne passe pas par quatre chemins. John Saywell, Maire sortant Councillor Pierre Perreault got $20,258, including his $17,006 salary and $137 for other expenses. Councillor Troy Carkner received $19,117, including his $15,906 salary and $96 for other expenses. Councillor Normand Riopel was paid $16,931. This sum included remuneration of $13,816. Patinoire de Calumet Le conseil municipal de Grenville- sur-la-Rouge a résolu de faire une de- mande de subvention de 24 111$ à la MRC d’Argenteuil pour l’amélioration de l’infrastructure de la patinoire de Calumet. Si la subvention est accordée en vertu de l’enveloppe locale du Pacte rural 2007-2014, la municipalité devra débourser 7000$ de plus pour atteindre le montant global du projet, estimé à 32 075$.

La relève agricole

L’évolution de l’agriculture est bien évi- dente, même pour les gens qui n’ont aucun lien avec cette industrie. Nous pouvons constater des change- ments majeurs un peu partout. Les opéra- tions sont moins nombreuses et la taille des fermes a bondi d’une façon dramatique au cours des années. La machinerie, les dépenses et les investissements sont im- menses. Lors de la récente visite dans notre région de Ernie Hardeman, critique agricole pour la Parti conservateur, une question primor- diale était soulevée: Qui prendra la relève agricole? L’agriculture a toujours présenté des dé- fis. Plusieurs facteurs, comme la météo et les forces internationales, sont hors de tout contrôle. Dernièrement, un autre phénomène entre dans le portrait. Le prix des terres agricoles a monté en flèche depuis les dix dernières années. La demande provient des cultivateurs qui veulent s’agrandir, et des sociétés étrangères qui veulent faire des investisse- ments dans une commodité qui devient de plus en plus rare. La valeur des terres agricoles dans l’est de l’Ontario continue de monter en flèche. Au cours des dernières quatre an- nées, la valeur des terres arables dans Prescott-Russell a plus que doublé, selon la Société d’évaluation foncière de l’Ontario. Dans Prescott-Russell, l’évaluation des fer- mes a augmenté d’approximativement 109 pour cent depuis 2008. Lors de la même période, la valeur des propriétés agricoles dans Stormont-Dun- das-Glengarry a augmenté d’environ 70 pour cent. C’est la même tendance à l’échelle provin- ciale. Depuis 2008, les valeurs ont augmenté pour toutes les catégories de terre agricole dans chaque région. À travers l’Ontario, pendant la première moitié de 2012, le prix des terres arables a augmenté de 16,3 pour cent, selon la so- ciété Financement agricole Canada, tandis qu’au Québec, les prix ont augmenté de 6,7 pour cent. Selon la loi de l’Ontario, les maisons de ferme et une acre de propriété sur laquelle la maison est située sont taxées au même taux que la propriété résidentielle. Le taux d’imposition maximum pour les terres agri- coles est 25 pour cent du taux d’imposition. Cette politique est raisonnable et jus- tifiable quand les cultivateurs sont des familles, ou des entreprises canadiennes. Mais, il y a des gens qui pensent que ce rabais ne devrait pas être disponible aux corporations étrangères immenses, qui achètent des terres agricoles pour des fins de spéculation. Le prix des terres monte alors qu’il est déjà impossible pour quelques-uns de commencer à zéro en agriculture. Un investissement majeur est requis pour les gens qui veulent s’intégrer dans un secteur qui est régi par des systèmes de contingentement ou la gestion de l’offre. Les prix des quotas, grosso modo des per- mis de production, ajoutent au fardeau fis- cal des nouveaux cultivateurs. Il y a plusieurs critiques qui prétendent

que le système de quotas contribue à l’augmentation des prix de la nourriture et empêche le libre échange des produits sur la scène mondiale. Selon les défenseurs, la gestion de l’offre permet de créer un environnement économique stable et équitable où chacun des maillons de la chaîne retire des béné- fices. À l’intérieur de l’industrie agricole, la ges- tion d’offre est vraiment une vache sacrée et les producteurs et leurs régies de mise en marché vont tout faire afin de protéger les quotas. Dans le contexte actuel, est-ce que nos gouvernements peuvent faire quelque chose afin d’aider les jeunes à prendre la relève agricole? L’âge moyen des pro- ducteurs agricoles augmenteet notre image traditionnelle de la ferme familiale risque de devenir un souvenir d’une autre époque. C’est une tendance inquiétante et sans, évidemment, une cure immédiate et effi- cace. L’eau Avec l’arrivée du printemps, l’eau devient un problème potentiel pour plusieurs. Il y a toujours le risque d’inondations. Toutefois, nous sommes – touchez du bois – chanceux. Il est rare que notre région soit victime d’un désastre créé par dame Nature. Par ailleurs, neuf Canadiens sur dix croi- ent qu’une catastrophe météorologique pourrait se produire dans leur collectivité ou leur ville. Et peu d’entre eux connaissent les con- séquences d’une mauvaise gestion de l’excès d’eau entraîné par les tempêtes de pluie ou de neige. Les surfaces pavées, la surcharge des infrastructures de gestion des eaux plu- viales et les conditions météorologiques extrêmes rendent beaucoup plus difficile la gestion de l’eau excédentaire provenant des tempêtes, selon une étude des atti- tudes des Canadiens à l’égard de l’eau. L’étude est publiée en prévision de la Journée mondiale de l’eau, qui a lieu aujourd’hui (le 22 mars). On sait que l’eau est une commodité primordiale. Quarante-sept pour cent des répondants croient que l’eau douce est la ressource naturelle la plus importante du Canada. Ils étaient 55 pour cent à exprimer cette opin- ion en 2012. Seize pour cent affirment que les terres agricoles constituent la plus im- portante ressource. Quinze pour cent croi- ent que le pétrole est la ressource la plus importante du Canada, sauf en Alberta, où 41 pour cent des répondants jugent que le pétrole est la ressource la plus importante. Soixante-neuf pour cent des Canadiens déploient des efforts raisonnables pour conserver l’eau, soit un peu moins que la proportion de 71 pour cent enregistrée en 2012. Un Canadien sur dix utilise un sys- tème d’arrosage automatique. Trente pour cent des propriétaires ca- nadiens utilisent des citernes pluviales ou d’autres dispositifs pour recueillir les eaux pluviales. Au printemps, c’est diffi- cile d’imaginer qu’on peut manquer d’eau. Mais souvenez-vous l’été dernier, lors de la sécheresse. C’est quand quelque chose est absent, qu’on se rendre compte de sa val- eur.

Council costs rise to $200,863 RICHARD MAHONEY RICHARD.MAHONEY@EAP.ON.CA Councillor Gérard Miner was paid $20,231, including $17,116 in pay.

38 500 copies

Bertrand Castonguay , President, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , D.G. / G.M., roger@eap.on.ca François Bélair , Sales & Development, fbelair@eap.on.ca François Legault , Directeur de l’information/News Editor, francois.legault@eap.on.ca Yvan Joly , Sales director (Hawkesbury), yvan@eap.on.ca François Leblanc , Directeur (Lachute), francois.leblanc@eap.on.ca Gilles Normand , Production & Distribution Mgr., gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , Layout & Prepress Mgr., julien.boisvenue@eap.on.ca

Publié le vendredi par/Published on Friday by : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par/Printed by: Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON Bureau Hawkesbury Office: 1100, rue Aberdeen St., Hawkesbury, ON Tel.: 613 632-4155 • Fax.: 613 632-8601 • 1 800 267-0850 Bureau Lachute Office : 52, rue Principale St., Lachute, QC J8H 3A8 Tel.: 450 562-8593 • Fax.: 450 562-1434 • 1 800 561-5738 # convention : 0040012398 Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable. No content may be reproduced without prior written permission. Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause. Attention : In case of error or omission, in no way will the publisher be liable for more than the amount charged for space concerned. Représentation nationale/National representation Sans frais / Toll free : 1-800-361-6890 Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone. Readers are invited to send us their letters that must not exceed 300 words. We reserve the right to modify them or to refuse to publish them. The writer must include their names, address and telephone number.

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