La méthode « pas de pupitre dans ma classe » à Alfred
ALFRED Dépanneur Lamarche, 302, rue Télégraph Parent’s Value Mart, 512, rue St. Philippe Depanneur Lalonde, 561, rue St-Philippe MacEwen Petroleum, 5087, route de Comté 17 ST-EUGÈNE Marché St-Eugène, 1085, rue Labrosse STE-ANNE-DE-PRESCOTT vertes rue Principale. ST-BERNARDIN 1 dépôt sur poteau ST-ISIDORE Value Mart, 4512, rue Ste-Catherine St-Isidore Vidéo, 4574, rue Ste-Catherine LEFAIVRE Dépôt au 1950, rue Lajoie VANKLEEK HILL Dépanneur Lalande, 143, rue Main Est, Vankleek Hill Foodland, 5666, route 34 FOURNIER 2 dépôts à côté des boîtes postales. HAWKESBURY Freshco, 350, av. Spence Independant, 1560, rue Cameron Marché Lacroix, 293, rue James Giant Tiger, 277, rue Régent GRENVILLE Dépanneur Perley , 420, rue Principale Dépanneur Villeneuve , 271, rue Principale votre journal ? Vous pouvez aussi le consulter à partir de notre site Web ou vous en procurer un exemplaire à un des endroits suivants : Marché Ste-Anne Market, 701, route de Comté 18 CHUTE-À-BLONDEAU Dépôt à côté des boîtes postales Vous voulez une version papier de
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25 % de l’espace dans la salle de classe. Le but est d’essayer de minimiser les choses personnelles du professeur », a commenté Mme Graton. Des parents plus ou moins sceptiques au départ Certains parents doutaient de la fiabilité de cette classe qui dit non aux pupitres, mais très vite, certains ont vu des résultats jugés positifs de la part de leur enfant. « Lorsque j’ai rencontré des parents à la rencontre du début de l’année, certains n’étaient pas du tout motivés à l’idée que leur enfant n’ait pas de pupitre traditionnel. Je leur ai bien expliqué le fond demaméthode et à la fin de la rencontre, ils m’ont laissé comme commentaire qu’ils étaient bien
L’idée de cette jeune enseignante lui est venue en consultant régulièrement des blo- gues sur Internet et en faisant des recherches sur de nouvelles pédagogies. Les résultats sont encourageants depuis lamise en place il y a un an. L’enseignante note que ses élèves de 3 e et 4 e année ont moins tendance à bouger et sont très attentifs lorsqu’elle commence une leçon. Les élèves peuvent également changer de place à leur guise dès que l’envie se fait sentir. « C’est vraiment une façon de repenser l’enseignement. Il y a 17 élèves dans la classe et nous avons deux classes comme celle- ci dans l’école », a ajouté Mme Lalonde, avant de poursuivre. « Chaque élève a sa
Une classe d’école traditionnelle est com- posée de pupitres, mais dans la classe de Mme Lalonde, enseignante à l’ É cole élé- mentaire catholique Saint-Victor d’Alfred, les élèves travaillent sur des installations des plus confortables. Un véritable engouement de la part des élèves et une autre pédagogie pour l’ensei- gnant. La classe de Fannie Lalonde n’est pas composée de pupitres traditionnels, les uns à côté des autres ou en file comme dans lamajorité des classes. On y trouve des coussins, des ballons, des tables basses, des chaises qui roulent, des tabourets hauts, ou
Ici, la classe de Mme Lalonde. Un espace agréable pour les élèves de 3 e et 4 e année de l’école St-Victor d’Alfred. —photo Élise Merlin
encore des futons et quelques poufs. « Avec un pupitre, un élève a son poste assigné à lui, il n’a donc pas la possibilité de changer de place. C’est sa place et il passe sa journée à son pupitre. Dans une classe comme celle-là, l’enfant arrive lematin puis il peut s’asseoir là où il veut. Il peut choisir une chaise s’il est plus confortable sur une chaise, s’il aime travailler debout, il le peut également. L’élève est libre de son choix », a expliqué Mme Lalonde. Les élèves peuvent donc s’installer où ils le désirent et le plus confortablement pos- sible, c’est le but comme l’a expliqué Mme Lalonde. « Si les élèves sont confortables là où ils ont choisi de s’asseoir, ils auront moins de distractions. On voit des résultats positifs avec cette méthode. Alors que si un élève est assis sur une chaise derrière son pupitre toute la journée, il ne sera pas confortable et il sera davantage amené à bouger et à faire autre chose, donc ne pas être attentif », a estimé Mme Lalonde.
préférence. Les ballons ils aiment bien ça. Ils peuvent sauter dessus tout en écoutant la leçon. D’autres préfèrent être seuls. Et ceux qui aiment être plusieurs choisissent les tables de huit personnes. » Privilégier le travail en groupe Le travail collectif est de plus en plus cou- rant, qu’il soit intégré au cours ou choisi par les élèves. Un exercice formateur et motivant selon leur enseignante. « Ce sont vraiment des stations dans le but que les élèves travaillent en collaboration, il y a peu de travail individuel. Nous misons sur le travail d’équipe puis sur les techniques d’enquête. C’est une nouvelle stratégie d’apprentissage et une classe comme celle-là va emmener tout cela », a expliqué Mme Graton. En plus d’apporter un espace de travail agréable pour les élèves, cette nouvelle pédagogie amène l’enseignant à ne plus avoir d’espace de travail, car lui aussi se voit ne plus avoir de grand pupitre. « On a calculé que l’espace de l’enseignant prenait
heureux, qu’ils comprenaient mieuxmain- tenant le fonctionnement et qu’ils voyaient leur enfant heureux d’être dans cette classe », a reconnu la jeune enseignante. Elle a poursuivi : « J’ai une petite fille dans ma classe. Tous ses amis sont dans une autre classe et les parents lui ont demandé si elle préférait aller avec ses amis ou rester dans la mienne. Elle a répondu qu’elle préférait rester ici plutôt que dans une salle de classe traditionnelle. » Et lorsque les élèves répondent à la ques- tion « Aimez-vous travailler sans pupitre? », les avis ne sont pas forcément mitigés et c’est avec le sourire qu’une élève, Samantha, a exprimé son contentement. « S’asseoir sur les coussins, j’aime bien ça et aussi les tabourets, j’y suis très confortable. Je peux être seule ou avecmes amis. » Quant à Alexis, il a précisé, « Le coin de lecture est bien, il y a un tapis par terre et si un ami me dérange, j’ai la liberté de changer de place quand je le veux. »
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Le vendredi 13 janvier 2017
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