Carillon_2017_01_13

COLLIN BINKLEY THE ASSOCIATED PRESS Plus d’Américains envisagent de venir étudier au Canada estiment que les étudiants étrangers évitent d’aller aux États-Unis puisqu’ils craignent d’être déportés ou que leur sécurité soit menacée. Ils opteraient ainsi pour le Canada ou l’Australie, a-t-on indiqué. provenance de la Chine, de l’Inde et du Pakistan. Le Canada n’a jamais été, traditionnelle- ment, une destination très populaire auprès des étudiants issus des États-Unis. En 2014, quelque 9000 Américains ont fréquenté des établissements canadiens, tandis que 57 000 Chinois sont venus étudier au Canada, selon les données du Bureau canadien de l’édu- cation internationale. Des établissements canadiens ont d’ail- leurs remarqué un intérêt grandissant en S’il est encore trop tôt pour savoir com- bien d’Américains feront leur entrée dans des universités canadiennes l’automne pro- chain, certains établissements anticipent une hausse, vu l’effervescence observée présentement.

Plusieurs étudiants universitaires décou- ragés par l’élection de Donald Trump se sentent appelés par le Canada. Du Québec à la Colombie-Britannique, des universités canadiennes disent constater un plus grand trafic sur leurs sites Internet de la part d’internautes américains depuis le 8 novembre. Plusieurs ont également dit recevoir davantage de candidatures en provenance des États-Unis. Lara Godoff, une jeune femme de 17 ans originaire de Napa, en Californie, craint notamment que les lois fédérales relatives aux agressions sexuelles soient assouplies par l’administration de Donald Trump. Si de nombreux établissements cana- diens ont accru leurs efforts de recrutement aux États-Unis, plusieurs font valoir que la victoire de Donald Trump a propulsé l’intérêt des étudiants pour les universités canadiennes d’une façon qui surpasse leurs attentes. Lara Godoff, une jeune femme de 17 ans originaire de Napa, en Californie, raconte avoir exclu toute possibilité de rester aux États-Unis au lendemain de la présidentielle. Cette électrice démocrate craint notam- ment que les lois fédérales relatives aux agressions sexuelles soient assouplies par l’administration de Donald Trump et que les campus universitaires deviennent ainsi moins sûrs pour les femmes. «Si nous vivons dans un pays où tant de personnes ont pu élire Donald Trump, ce n’est pas un pays dans lequel je veux vivre», a-t-elle dit. Les demandes d’admission en prove- nance des États-Unis reçues par l’Université de Toronto ont augmenté de 70 pour cent depuis l’an dernier. Plusieurs autres établissements cana- diens ont quant à eux observé une hausse de 20% à ce chapitre. L’Université McMaster, à Hamilton, en Ontario, a pour sa part enregistré une hausse de 34 pour cent. « Nous ne pouvons ignorer les résultats de l’élection, mais je pense qu’il y a d’autres facteurs qui attirent les étudiants à notre université », a de son côté relevé une res- ponsable du recrutement au sein des pro- grammes de premier cycle de l’Université McGill, à Montréal, Jennifer Peterman. Les étudiants sont aussi attirés par la diversité au sein de l’établissement et par le coût de la vie moins élevé au Canada, a-t-elle fait valoir. Au sud de la frontière, certains res- ponsables d’établissements universitaires

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Le vendredi 13 janvier 2017

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