la première année…
les flammes continuèrent à brûler en dépit de la neige et du vent glacial.
je n’ai fait que hurler de douleur.
au bout de trois ans…
car je me tranchais la langue avec les dents pour tenter de tromper la douleur.
je pouvais me déplacer, en crachant constamment du sang…
après cinq ans…
même si les flammes perpétuelles qui le recouvraient désormais entravaient encore ma respiration.
mon cerveau a fini par assimiler la souffrance et j’ai retrouvé l’usage de mon corps…
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