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L’eau inonde les débats au conseil municipal
Y a-t-il eu des changements dans le trait- ement de l’eau par rapport à la dureté, quel est le seuil permis, doit-on s’inquiéter, quels sont les autres problèmes liés à cette matière à Lachute? Les deux techniciens ont essayé de dissiper les doutes en rassur- ant l’assistance sur la qualité de l’eau des dix puits dont dispose la ville. M. Claude a expliqué qu’il existe un suivi régulier et que des échantillons d’eau sont prélevés tous les mois et analysés par un laboratoire extérieur par souci de transpar- ence. Il a affirmé que les résultats étaient tous acheminés au ministère du Dével- oppement durable, de l’Environnement et des Parcs. «Au début du pompage, a-t-il expliqué, la dureté de l’eau était en moyenne d’environ 275 à 280. À l’heure où l’on se parle, elle est d’environ 178 milligrammes par litre. On constate que l’évolution de la dureté avait considérablement diminué.» Par ailleurs, Robert Claude et Lilia Tighi- let ont rapporté qu’au début, ils faisaient fonctionner quelques puits de manière ro-
tative. Ils ont dû changer ce mode de fonc- tionnement suite aux recommandations d’ingénieurs qui ont demandé de mettre simultanément en service les 10 puits de la ville répartis sur 800 mètres; l’objectif avoué étant d’avoir un meilleur rendement et une meilleure qualité. «À combien de milligrammes par litre peut-on considérer une eau dure? a deman- dé un citoyen à qui répondait M. Claude. À environ 180, une eau commence à être qualifiée de dure. On en est pas loin, on s’attend à afficher les 160.» Selon les résultats des dernières analyses reçus dans la matinée de vendredi, la dure- té de l’eau dans les puits de la municipalité aurait diminué et serait passée à 172 milli- grammes par litre. C’est ce qu’a confié Rob- ert Claude qui a ajouté: «Même au niveau bactériologique, on prélève des échantil- lons toutes les semaines. On fait des analy- ses, jusqu’à l’uranium dans l’eau, une fois par an. On ne mettra pas en danger la santé publique.»
FREDERIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca
LACHUTE I La question de l’eau est celle qui a suscité le plus d’intérêt à la dernière séance du Conseil municipal de la Ville de Lachute. Pour répondre aux préoccupa- tions des citoyens, le maire Daniel Mayer avait invité les techniciens chargés du dos- sier dans sa municipalité: Robert Claude, surintendant au traitement des eaux et Lilia Tighilet, directrice adjointe du Génie.
Photo Frédéric Hountondji
Séance du Conseil municipal de la Ville de Lachute du 1er octobre
Photo Frédéric Hountondji
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Robert Claude, surintendant au traitement des eaux et Lilia Tighilet, directrice ad- jointe du Génie répondent, ici , aux questions de l’assistance sur l’eau
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