Argenteuil_2016_12_02

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STÉPHANE FORTIER stephane.fortier@eap.on.ca Une séparation douloureuse pour un couple de Wentworth-Nord une détresse, un déchirement qui va bien au-delà de la simple règlementation. Cette séparation équivaut à un véritable drame humain.

À la suite d’une plainte, sans doute déposée par une personne de leur voisinage, Yves Martel et BrigitteThomas, de Wentworth- Nord, ont dû se séparer d’une biche adoptée par le couple il y a presque cinq ans. M. Martel et Mme Thomas ont vu leur petite May emmenée par des agents de Protection de la faune, munis d’unmandat en bonne et due forme. La raison? La possession d’un animal sauvage est illégale sans permis les y autorisant. Mais le couple, en voyant partir la biche dont ils ont pris soin avec amour et tendresse, a ressenti

En voyant Yves Martel pleurer à chaudes larmes, crier à en avoir mal, on réalise combien ce petit animal était important dans leur vie. « Mon mari est dévasté », a lancé Brigitte Thomas, qui ne pouvait non plus contenir ses larmes. « C’est inhumain de nous faire cela. On se sent coupable d’avoir aimé un animal sauvage qui était tout à fait apprivoisé. Nous étions sa famille », nous a dit Yves Martel, désespéré, qui plaide que si elle avait été maltraitée, la saisie de l’animal aurait peut- être été justifiée.

Yves Martel, en larmes, en voyant la biche May quitter son foyer. —photo Stéphane Fortier

Moulée, fruits et légumes tous les jours, un vaste terrain clôturé pour qu’elle puisse s’ébattre à son goût, l’affection et la protection des ses maîtres, elle avait tout pour être heureuse, selon le couple. Une belle histoire…qui finit mal Le 1 er juin 2012, un ami du couple arrive avec un tout petit cerf, âgé d’à peine 4 à 5 jours. L’idée était bonne de leur amener la petite biche puisque le couple possède un terrain de 82 acres. Lamère de la petite avait été fauchée par un véhicule sur la route, engendrant du coup la présence d’une petite orpheline. « Nous en avons immédiatement pris soin en lui donnant le biberon et en la stimulant pour évacuer ses selles. Notre idée première était de la remettre dans la nature, mais nous l’avons finalement adoptée, car il y avait trop de chiens dans les environs qui auraient pu la blesser, même la tuer, si nous l’avions libérée à ce moment-là », a raconté M. Martel. « Elle était tout à fait domestiquée », a assuré Mme Thomas. Elle entrait et sortait de la maison comme si elle avait été un chien. Au fil du temps, May a pris une grande place dans la vie du couple et une

grande affection s’est développée. La saisie de l’animal pourrait s’accompagner d’une amende. Appuis Au moment d’aller sous presse, Brigitte Thomas et Yves Martel ont reçu plus de 22 000 appuis via les réseaux sociaux. Ils ont témoigné de leur malheureuse expérience sur plusieurs médias nationaux, tant à la radio qu’à la télé ou les quotidiens. Même le député d’Argenteuil, Yves St-Denis, est intervenu auprès des agents de la Faune pour réévaluer la question. Aujourd’hui, ils ont bon espoir de revoir leur biche tant la pression exercé sur leministère de la Faune est forte. Une pétition circule sur Facebook «SauvonsMay». Un compte Facebook a spé- cialement été ouvert à cet effet. Les démarches de Brigitte Thomas et d’Yves Martel menées afin de récupérer la bicheMay pourrait porter ses fruits puisque le couple pourrait bénéficier d’un permis spécial pour la garder. En effet, le ministre Luc Blanchette, mi- nistre des Forêts, de la Faune et des Parcs, a expliqué ce jeudi qu’un dénouement heureux pourrait survenir en ce début de décembre.

LA GRANDE GUIGNOLÉE DES MÉDIAS POUR MOISSON LAURENTIDES

Le jeudi 8 décembre 2016 Combattre la faim …. Nourrir l’espoir !

Dans les Laurentides et dans la MRC des Moulins, 22 048 personnes, dont le tiers sont des enfants, ne mangent pas à leur faim. Pour chaque dollar reçu, Moisson Laurentides redonne 15$ de denrées à des personnes qui en ont besoin.

Dons en ligne et information: www.moissonlaurentides.org ou 450-434-0790 poste 303

Marie-Josée Taillefer Présidente d’honneur

L’Argenteuil, Lachute QC.

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Le vendredi 2 décembre 2016

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