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A R T S LA PLÉNITUDE DU VIDE DE DANIEL GAUTIER

Pour Gautier, la mer et le ciel sont des vides pleins, c’est-à-dire que l’absence d’objets concrets permet de mieux apprécier les formes, les couleurs et la lumière, et ainsi saisir les répétitions et les variations de la nature à leur état brut. Selon Mona Awad, son conjoint, Daniel pouvait passer des heures entières à se concentrer sur un détail pour arriver à le reproduire. Daniel Gautier a donc développé son style en pratiquant son art, motivé par la fierté qui accompagne le perfectionne- ment de sa technique et le sentiment de

satisfaction qui accompagne la réalisation d’une œuvre. Les œuvres de Daniel Gautier seront exposées au Centre Culturel Le Chenail à Hawkesbury jusqu’au 28 novembre prochain et l’entrée est gratuite et ouverte à tous. Pourquoi devrait-on visiter l’exposition selon Mona Awad? D’abord parce que les photos ne sauraient rendre justice aux œuvres, mais surtout « Pour les couleurs, pour la lumière, pour l’effet calmant des œuvres et pour le sentiment d’être transporté ailleurs. »

Né d’une race FIÈRE COSTÉ

Pour Daniel Gautier, la mer et le ciel sont des vides pleins, c’est-à-dire que l’absence d’objets concrets permet de mieux apprécier les formes, les couleurs et la lumière, et ainsi saisir les répétitions et les variations de la nature à leur état brut. Mona Awad, devant son œuvre préférée de Daniel Gautier. —photo Charles Durocher ou Michel Brière

GÉNÉRATIONS 11e Brouillette, Réjean - Josée Chouinard, m. le 1977-09-03 à Québec 10e Jeanne Côté - Gérard Brouillette, f. de Rosaire et Alma Dessureault, m. le 1945-07-09 à Notre-Dame-de-Lourdes, Cté Lotbinière, Qc 9e Ernest Côté – Célanire Boisvert, m. le 1920-06-30 à Lawrence, Massachussetts, É.-U. 8e Philias Côté (1855- …) - Victoria Bergeron, (~1852- …) fille d’Élisée Honoré, cult. et Anastasie Charest, m. le 1877-01-08 à Sainte-Croix, Cté Lotbinière, Qc 7e Jean Charles Côté, cult. (1816-1896) – Des Anges Chauret, (1822- 1896), fille d’Antoine et Marie Croteau, m. le 1842-11-22 à Sainte-Croix, Cté Lotbinière, Qc 6e Pierre Cöté - Geneviève Rondeau, fille de Jean Baptiste et Geneviève Marion, m. le 1803-09-27 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc 5e Jean Charles Côté - Françoise Bergeron, fille de Jean Baptiste et Anne Choret, m. le 1771-04-22 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc 4e Louis Côté - M. Josephte Houde, fille de Jacques Houde dit Desruisseaux et Jeanne Dumais, m. le 1746-11-16 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc 3e Jacque Costé, vf de Marie Magdeleine Rondau – Thérèse Élisabet dit Lambert, de parents non connus, m. le 1713-04-26 à Saint-Nicolas, cté de Lévis, Qc 2e Noël Côté - Hélène Gratton, fille de Claude Gratton de Villefort et Marguerite Mossion c.m. le 1673-02-13, greffe Paul Vachon 1re Jean Côté – Anne Martin, m. le 1635-11-17 à Notre-Dame, Québec LaSeigneurie, Centredegénéalogieet d’histoiredeHawkesbury, présente la lignéegénéalogiqued’ascendance maternelle de Réjean Brouillette. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Jean Côté, de parents non connus, né à Mortagne-au-Perche, France. Il épouse Anne Martin, aussi de parents non connus, née vers 1604. Elle donnera naissance à trois filles et cinq garçons, tous nés à Québec. « Anne Martin, née en France et mariée le 17 novembre 1635 à Jean Côté, n’était probablement pas la fille d’Abraham.» 1 La graphie des patronymes est celle des actes de mariage eux-mêmes. «C'est avec Champlain que commença la véritable colonisation au Canada. Mais les succès se révélèrent minces puisqu'en 1627, lors de la création de la Compagnie de la Nouvelle-France (ou Compagnie des Cents- Associés), on ne comptait encore qu'une centaine d'habitants dispersés en deux groupes, l'un à Québec (environ 60), l'autre à Port-Royal (en Acadie, aujourd'hui la Nouvelle-Écosse). La présence des Iroquois freina aussitôt le commerce des fourrures, d'autant plus que la compagnie ne disposait pas d'une véritable armée pour protéger la petite colonie de Montréal. Par conséquent, la menace iroquoise interdisait tout accès aux riches terres du sud de Montréal (la Montérégie). De plus, en juillet 1629, les frères David, Louis et Thomas Kirke prirent possession du fort Saint-Louis (Québec) et de l'Abitation (sic) au nom de l'Angleterre. La ville de Québec resta anglaise durant trois ans, de même que Port-Royal en Acadie. Puis le traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) restitua Québec et Port-Royal à la France. Les frères Kirke furent contraints de quitter la colonie pour permettre à la Nouvelle-France, alors en piètre état, de renaître. Au moins, le traité constituait une reconnaissance officielle des prétentions françaises sur le territoire. Au moment du décès de Champlain à Québec, survenu le 25 décembre 1635, seulement 150 Français vivaient alors dans la colonie. Le Canada doit à Samuel de Champlain une grande quantité de toponymes français. En effet, avec plus de 330 toponymes, l'explorateur et géographe fut sans nul doute le plus grand créateur de noms de lieux français et l'un des plus importants toponymistes du continent, que ce soit la côte de l'Atlantique (provinces Maritimes actuelles), de la vallée du Saint-Laurent, de la région des Grands-Lacs (l'Ontario actuelle). Champlain est également à l'origine du choix du mot algonquien «Québec», qui désigne aussi bien la ville, la province et la collectivité francophone. Excellent navigateur, Samuel de Champlain a traversé l'Atlantique 12 fois, souvent

CHARLES DUROCHER IJL-RÉSEAU.PRESSE charles.durocher@eap.on.ca

L’engagement culturel de Gautier était consubstantiel à son engagement écolo- giste. Toute sa vie, il s’est impliqué sociale- ment, notamment à travers sa participation au mouvement Sauvons Sandy Beach à Hudson. Son implication passait aussi par l’organisation d’événements comme L’Art prend l’air, un événement d’art en nature (land art) où la nature devient le canevas des artistes, qui créent des œuvres éphémère in situ, en interaction avec le public. Les premières influences de Daniel Gautier ont été les impressionnistes et les surréalistes. Le peintre fut attiré par les qualités oniriques du surréalisme à l’ado- lescence et l’éclectisme du surréalisme marque ses premières œuvres. Le travail des peintres canadiens des maritimes était une autre source d’ins- piration importante pour Gautier, qui est demeuré fasciné par leur façon de peindre la mer. Au fil du temps, la mer est devenue le thème central de son œuvre. L’eau a toujours été omniprésente dans la vie de l’artiste, qui a grandi dans le Vieux-Longueuil sur le bord du Saint-Laurent et vécu aux Îles-de-la-Madeleine au bord de la mer avant de s’installer à Hudson au bord du lac des Deux-Montagnes. Sa pratique artistique était donc intime- ment liée à un rapport très concret qu’il a développé avec l’eau tout au long de sa vie, à travers la pratique d’activités aquatiques comme le kayak ou les randonnées quoti- diennes au bord de l’eau qui rythmaient ses journées. Pour Mona Awad, la mer a toujours été présente dans l’œuvre de son amoureux, même à ses débuts surréalistes, sauf qu’elle était souvent en arrière-plan ou en retrait par rapport au sujet principal du tableau. Dans sa jeunesse, Gautier était porté par une volonté de tout mettre dans ses tableaux, mais avec la maturité son style s’est épuré et l’artiste a été amené à se concentrer sur les détails de ses représentations. Cette attention portée aux détails est évidente dans sa façon de peindre la mer.

Le 16 octobre dernier avait lieu le ver- nissage de l’exposition Le ciel et la mer sauvage au Centre culturel Le Chenail à Hawkesbury, une rétrospective des dernières œuvres de l’artiste peintre et graveur Daniel Gautier (1957-2021), qui nous a quittés cet été. Pour Mona Awad qui a partagé sa vie, Daniel Gautier a toujours été un artiste. Il a toujours eu un intérêt pour toutes les formes d’art, de la musique, au théâtre, en passant par la peinture. Un désir de s’exprimer à travers la créa- tion artistique l’a d’abord amené à toucher à tout avant de prendre la décision, à l’âge de 15 ans, de consacrer sa vie à la peinture. Un documentaire sur la vie de Paul Gauguin l’avait profondément marqué à l’âge de 12 ans. Le fait que l’artiste ait abandonné son emploi à la bourse à 35 ans pour peindre l’avait grandement impressionné, et la sim- plicité du style de Gauguin l’avait convaincue que n’importe qui, même lui, pouvait peindre. N’ayant reçu aucune éducation formelle en arts visuels, Daniel Gautier a plutôt suivi des forma- tions dans les ateliers d’artistes ici et là pour parfaire son art. À 18 ans, un voyage en Europe le marque à jamais alors qu’il sillonne le continent pour voir des expo- sitions, visiter des ateliers et s’immerger dans la vie d’artiste. À l’âge de 33 ans, il fait le grand saut et prend la décision de quitter le confort d’une vie sécuritaire pour se consacrer pleinement à son art. Daniel Gautier était un artiste impliqué dans sa communauté. Alors qu’il habitait aux Îles-de-la-Madeleine, il a créé le Havre Atelier- Galerie, un lieu de rencontre, de création et de diffusion qui lui a permis de nouer des relations avec de nouvelles générations d’artistes et de leur servir de mentor pour les aider à réaliser leur plein potentiel.

dans des conditions très pénibles.» 2 Collaborateur : François-Bernard Côté

1 Henry B. M. Best, « MARTIN, ABRAHAM (dit « l’Écossais » ou « Maître Abraham ») », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 3 oct. 2021, http://www.biographi.ca/fr/bio/martin_ abraham_1F.html. 2 https://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm#1.2_Samuel_de_Champlain

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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