FNH 1035 (2)

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ECONOMIE

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 16 SEPTEMBRE 2021

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Immobilier

◆ La relance de l’activité est entamée depuis quelques mois sous l’effet de la reprise économique. ◆ Le nouveau gouvernement devrait lancer une nouvelle vision pour le booster. Le secteur est prédestiné à un nouveau cycle d’évolution

depuis fin 2020 s’est confir- mée en 2021. Elle devrait don- ner une nouvelle impulsion à la demande surtout en loge- ments et en locaux profession- nels. Même si les banques se montrent de plus en plus pru-

sentants et d’autres siègent à la Chambre des conseillers. «Le secteur immobilier a besoin d’une nouvelle stratégie et d’une nouvelle vision plus innovantes afin de faire tourner la machine. Le nouveau paysage politique prédominé par le RNI serait un gage pour la relance du sec- teur», affirme Mohamed Alaoui, expert en immobilier. Outre le volet politique qui laisse présager de nouvelles orien- tations de l’Etat au profit du secteur, plusieurs indicateurs relevés dernièrement font état d’effets favorables. Ainsi, les ventes de ciment, l’un des baromètres de l’activité, ont enregistré à fin août 2021 une croissance de 19,28%. Les tendances sont également à la hausse au niveau de la produc- tion. Le premier semestre s’est soldé par une croissance de près de 26%. Pour leur part, les mises en chantier sont en hausse de 9,33%. «Ces croissances sont impor- tantes mais restent en deçà du niveau des années précédant la pandémie. Toutefois, et au vu des conditions du marché et de l’environnement socioé- conomique national, tout laisse penser que le trend haussier va se poursuivre à court et moyen termes. Le secteur serait l’un des grands bénéficiaires de la reprise économique encore faut-il lui assurer les ingrédients néces- saires d’une croissance soute- nue et dans la durée» , conclut Mohamed Alaoui. ◆

dentes pour accorder des crédits et regardantes sur le profil des demandeurs, le marché est porteur d’espoir et de dynamisme. Avec le nouveau gouverne- ment, il est fort probable qu’une nouvelle stratégie voit le jour pour relancer

L’Exécutif serait amené à lancer une nouvelle vision en concertation avec les professionnels du secteur pour assurer sa réussite.

le secteur. Elle portera essen- tiellement sur un nouveau pro- gramme pour le logement éco- nomique et celui destiné à la classe moyenne. Un intérêt par- ticulier sera également accor- dé aux zones d’activités et les zones industrielles. Le foncier public et les dérogations fis- cales seront les instruments les plus déployés pour mener à bien le programme. L’arrivée au pouvoir du RNI et la désignation de Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, devraient donner une forte impulsion à l’activité surtout sur le plan légis- latif et réglementaire. La forma- tion de la colombe est consi- dérée comme très proche des opérateurs du secteur. Plusieurs membres de la Fédération natio- nale des promoteurs immobi- liers (FNPI) sont affiliés au parti. Certains d’entre eux comme Taoufik Kamil, actuel président, ou Mohamed Boudrika, sont des députés à la Chambre des repré-

du coût de revient pour écouler leur important stock. Le phé- nomène est notamment visible dans les villes de Marrakech, Agadir ou Tanger. Ces destina- tions, à vocation touristique, ont payé le prix fort de la crise éco- nomique et d’une offre-produit en décalage avec les tendances du marché. Les résidences secondaires sont alors victimes de leur succès. Pour les autres catégories, le segment social commence à manifester un certain essouffle- ment alors que celui dédié à la classe moyenne n’arrive pas à s’imposer. Il n’intéresse pas les promoteurs et n’a pas séduit les clients. Toutefois, depuis quelque temps, un nouveau cycle est en train de se dessiner pour le secteur immobilier au Maroc. Plusieurs indicateurs confortent ce constat. Tout d’abord, la relance économique entamée

L’ immobilier est l’un de secteurs phares de l’éco- nomie natio- nale. L’activité a des effets d’entraînement sur d’autres branches. C’est aussi l’un des domaines préférés des concitoyens en matière d’inves- tissement. Après une croissance soutenue au cours de la période 2006-2012, le secteur a connu un certain ralentissement, voire une stagnation. Ce marasme semble perdurer en dépit de plusieurs programmes de relance. Excepté Casablanca et Rabat où l’offre a été incapable de répondre aux besoins de la demande, les autres zones urbanistiques connaissent un recul marquant. En effet, plu- sieurs promoteurs ont délaissé des projets et ont commencé à brader les prix parfois en deçà Par C. Jaidani

Le foncier public et les déroga-

tions fiscales seront les ins- truments les plus déployés pour soutenir le secteur de l’immobilier.

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