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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 16 SEPTEMBRE 2021
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Défis socioéconomiques
◆ Généralisation de la protection sociale, concrétisation du NMD, relance économique, réformes fiscale et de l’Administra- tion, chômage…, la nouvelle équipe gouvernementale hérite d’un agenda lourd de tâches. Tour d’horizon. Pas de répit pour le nouveau gouvernement !
démie, plusieurs indicateurs semblent confirmer que le plus dur de la crise est passe, notamment le taux de crois- sance au 2 ème trimestre qui se situe à 12,6%. Mais dans l’absolu, nous sommes encore loin des niveaux d’activité d’avant-crise pandémique. Dans l’un de ses pre- miers tweets en tant que chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, écrit «l'une de nos priorités est d'accélérer la reprise de l'économie nationale qui a été affaiblie par la pandémie. En plus, créer le plus grand nombre d'opportunités d'em- ploi, intimement liées au taux de croissance que nous nous efforcerons d'améliorer». Aujourd’hui, cette reprise éco- nomique se traduit par un plan de relance dont l'objectif est de redynamiser les secteurs de production, d'accroître leur capacité à créer des emplois et de la valeur ajoutée et à préserver les sources de reve- nu, à travers la poursuite de la mise en œuvre du Fonds Mohammed VI pour l'investis- sement, dont l'activation se fait toujours attendre. NMD, la pierre angulaire Le nouveau modèle de déve- loppement (NMD) propose comme ambition de propulser le Royaume, dans beaucoup de domaines, dans le tiers supérieur des différents clas- sements mondiaux des nations d’ici 2035. Ce qui lui permet- trait de consacrer davantage sa vocation de modèle dans sa région et bien au-delà.
Cette ambition se fera par des objectifs de développement ciblés. Parmi eux, le double- ment du PIB par habitant à horizon 2035 de 7.800 dollars (PPA) actuellement à 16.000 en 2035. Ceci permettrait de situer le Maroc à la moyenne mondiale et au niveau des pays à revenu intermédiaire supérieur. Cette aspiration est compatible avec un rythme de croissance accéléré (6% en moyenne annuellement contre 3% actuellement). La maîtrise des apprentis- sages de base à la fin du cycle primaire par plus de 90% des élèves, l’augmentation du nombre de médecins par habi- tant pour atteindre les normes de l’OMS, la réduction à 20% de la part de l’emploi informel, sont autant de problématiques auxquelles sera confronté le nouvel exécutif. Réformes fiscale et de l’Administration : la double équation L'exécutif sera appelé égale- ment à réviser le système fis- cal et celui des entreprises et établissements publics. Deux réformes de taille sur les- quelles le Souverain a mis l’ac- cent. Ainsi, la loi-cadre portant réforme fiscale fixe les 5 prio- rités devant guider les poli- tiques fiscales au cours des prochaines années, à savoir l'encouragement de l'investis- sement productif, la réduction des inégalités, la justice terri- toriale, le renforcement de la transparence et la consolida- tion de l'efficacité de l'Admi- nistration fiscale.
Le dossier le plus urgent pour la nouvelle équipe gouvernementale sera l’élaboration du Projet de Loi de Finances 2022.
2022, et qui doit être adap- té aux contraintes budgé- taires actuelles. Si la lettre de cadrage est déjà établie par le gouvernement sortant, tout un travail de fond reste à réaliser. Il faudra en substance assurer un retour aux équilibres bud- gétaires d’avant-crise sani- taire. A charge au futur argen- tier du Royaume de trouver la bonne recette ! À court et moyen termes, c’est bien évidemment le méga- chantier de la protection sociale qui est la priorité du prochain gouvernement. Les orientations sont déjà définies. Il sera question de les concré- tiser. Le coût de la généralisa- tion de la protection sociale est estimé à 51 milliards de DH annuellement, avec un finan- cement qui repose sur l'affilia- tion (28 milliards de DH) et la solidarité (23 milliards de DH). Reprise économique L’économie se rétablit petit à petit. Un an et demi après le déclenchement de la pan-
D es tractations poli- tiques sont menées à pas de charge pour la formationdu nouveau gouverne- ment après les législatives du 8 septembre. Un gouverne- ment qui pour répondre aux attentes des citoyens, devra s'attaquer à une panoplie de défis socioéconomiques. Le nouvel exécutif doit en effet jongler entre la poursuite de la mise en place des chantiers structurants initiés par le Roi et la remise sur les rails d’une économie en convalescence fragilisée par la pandémie (bien que des signaux de reprise sont palpables). Décidément, la tâche ne s’annonce pas facile dans ce contexte qui n’a rien à voir avec l’aisance des précédents quinquennats du PJD. Le dossier le plus urgent pour la nouvelle équipe gouverne- mentale sera l’élaboration du projet de Loi des Finances Par Y. Seddik
Le gouver- nement est attendu sur
d’autres dos- siers d’impor- tance tels que l’emploi avec un taux de chômage culminant à 12,8%, l’édu- cation ou encore l’en- trepreneuriat.
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