Biscuits Leclerc veut agrandir et moderniser son usine AFFA I RES
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
usines et il faut nettoyer tout cela pour que les ingénieurs et les arpenteurs puissent faire leur travail. » Le rapport des ingénieurs permettra à Biscuits Leclerc de savoir s’il sera plus adéquat de démolir l’usine de Colorama ou de la rattacher à l’usine actuelle.
L’entreprises Biscuits Leclerc a acheté l’an- cienne usine Colorama et son terrain de la rue Aberdeen, à Hawkesbury, et l’entre- prise procède présentement à des travaux de nettoyage de l’endroit dans le cadre d’un important projet d’agrandissement. « Depuis des années, nous avons des problèmes d’espace à notre usine de Hawkes- bury, ce qui nous
« C’est une usine qui com- mence à avoir de l’âge et qui n’a pas été bien entretenue, a dit Denis Leclerc. Nous avons enlevé un vieux
Les arpenteurs de la firme Arpentages Schultz Barrette de Hawkesbury prennent des mesures, depuis plusieurs jours, à l’ancienne usine de Colorama sur la rue Aberdeen.
réservoir de produits chimiques et nous avons fait des tests de sol. Peu im-
pour gagner en productivité et en rentabi- lité. Dans un domaine où la compétition est féroce, la technologie et l’efficacité sont essentielles pour demeurer un joueur d’im- pact sur les différents marchés. « L’usine va devenir plus compétitive et l’agrandissement apportera une stabilité à long terme pour l’usine de Hawkesbury, a rajouté le PDG. Avec la baisse du dollar canadien, c’est un bon temps pour revenir
investir dans nos usines du Canada. Avec plus d’espace, nous allons pouvoir investir dans de l’équipement plus performant. On attend maintenant le rapport des ingénieurs et des arpenteurs. » Rappelons que Biscuits Leclerc a ouvert son usine de Hawkesbury en 1994. L’entre- prise en compte maintenant six, dont trois aux États-Unis, la toute dernière ayant été ouverte à Phoenix, en Arizona, en 2014.
empê chen t de moderni- ser l’équipe- ment, a indiqué le président-di- recteur général de Biscuits Leclerc,
porte notre déci- sion, nous allons faire de quoi de beau pour le voisinage, qui sera agréable et propre. » Le projet d’agrandis- sement devrait se mettre en branle cet automne et l’entreprise ne cache pas que les baisses de taxes municipales instaurées par le nouveau conseil en poste
Denis Leclerc. Les coûts étaient trop éle- vés en raison de l’espace restreint. Il y a
que l ques a n n é e s , on vou- lait acheter
le terrain entre notre usine et celle de Colo- rama, mais cela n’a pas fonc-
ont été un facteur dans la décision de lancer le projet.
Photo Biscuits Leclerc
tionné. Ensuite, le prix de l’usine était trop élevé. Maintenant qu’elle est fermée depuis un bout, nous nous sommes assis et nous avons trouvé une entente raisonnable. » Pour l’instant, Biscuits Leclerc s’affaire à nettoyer le terrain de l’usine, qui avait été laissé en friche depuis belle lurette. « C’est la jungle derrière cela et il y a du bois qui pousse partout, a rajouté Denis Leclerc. Il faut comparer les niveaux entre les deux
« Nous travaillons avec la Ville et c’est intéressant de voir que l’attitude a changé et que c’est bénéfique pour ceux qui veulent s’installer ici à long terme. J’ai des usines au Canada et aux États-Unis et une baisse de taxes, c’est la première fois que j’en ai une. C’est une question d’attitude et la col- laboration avec la Ville est très bonne. » L’agrandissement permettra de moderni- ser les lignes de production de l’entreprise
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